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UN PROF EN GARDE A VUE POUR UNE GIFLE A UN ELEVE (video)

Publie le jeudi 31 janvier 2008 par Open-Publishing
93 commentaires

Traité de "connard" par un jeune de 6e, un professeur comparaîtra fin mars au tribunal correctionnel pour "violence aggravée sur mineur".

De la salle de classe au tribunal. Un professeur, qui a reconnu avoir giflé un élève de 6e qui l’avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, sera jugé pour "violence aggravée sur mineur".

Le professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l’élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe.

Mais l’élève lui aurait demandé une explication et le professeur l’aurait poussé contre la porte du fond. L’enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé "connard" à l’adresse de l’enseignant qui l’a giflé à ce moment.

24 heures en garde à vue

En fin de matinée, le père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des policiers sont venus chercher l’enseignant chez lui et l’ont placé en garde à vue 24 heures. « En 30 ans de carrière, on ne m’avait jamais parlé comme ça. Mon sang n’a fait qu’un tour, et je l’ai giflé », a expliqué le professeur qui reconnaît avoir un « tempérament autoritaire » et être « un peu maniaque ».

De son côté, le rectorat estime qu’« on ne peut pas accepter qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances ». L’enseignant a été suspendu jusqu’à son jugement le 27 mars devant le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe.

http://www.lefigaro.fr/actualites/2...


La gifle de François Bayrou

Messages

  • J’espère simplement que le même traitement sera proposé aux gendarmes dont le père de ce gamin fait partie :

    à la première gifle en commissariat : correctionnelle !!!

    Math

  • je suis persuadé que ce prof est un pur réac sarkoziste qui se croit tout permis : l’arrogance, la violence envers un enfant par définition innocent, l’abus de pouvoir, le laxisme bling bling...

    le collège n’est pas un lieu de non-droit et beaucoup de profs ont perdus leur repère : seuls juillet août, leur pouvoir d’achat, leur 14ème mois... les motivent : des vrais petits sarkos

    le père gendarme, a eu raison d’aller dans ce collège en uniforme pour symboliser la loi et le rempart contre le laxisme généralisé des enseignants qui ont perdu la confiance et des enfants et de la population

    la limite de la barbarie est atteinte, notre civilisation est en danger...

    enfin, dans cette triste affaire, il faut bien se garder d’exagérer et il convient de mesurer ses propos

    • enfin, dans cette triste affaire, il faut bien se garder d’exagérer et il convient de mesurer ses propos

      Et tu n’es même pas conscient de n’avoir rien fait de cela !

      Quel genre d’élève tu étais toi ? Tu te venges aujourd’hui ?

    • Incroyable : on parle du laxisme généralisé des enseignant et on félicite un gosse qui traite un enseignant de connard.

      Qant au gendarme, il n’avait pas à se rendre en uniforme dans l’établissement pour régler un cas personnel.

      Il n’a d’ailleurs pas le droit d’entrer en uniforme dans un collège sans y avoir été invité par le corps enseignat.

      C’est simplement un abus de pouvoir d’un pauvre imbécile

    • quand on est gendarme pour lequel le respect de l’ordre est le maitre mot
      instruire ses enfants dans le respect de la hierarchie,d’une bonne conduite à l’ecole comme avec les autres doit etre l’imperatif majeur à faire suivre par sa famille et en particulier avec ses enfants.
      sinon on deshonore son uniforme.et il vaut mieux démissioner.
      poursuivre un enseignant pour une simple bousculade est inadmissible.ou est le temps des coups de régles sur les doigts,..
      ou une remontrance justifiée d’un enseignant entrainait une réprimande vigoureuse des parents à leurs enfants.
      aujourd hui pour justifiée la garde à vue on accuse cet enseignant
      d’alcoolique.la methode est répugnante.
      ce n’est pas la meilleure facon de créer des vocations.

    • simple question : êtes -vous souffrant où est-ce votre état normal ?oui heureusement que vous le dîtes QU’IL FAUT AVOIR DE LA MESURE car vos propos sont complètement insensés et totalement demesurés, rassurez -moi , vous êtes fiévreux ?

    • t’es gentil loulou....

      avant de dire des bêtises plus grosses que toi, renseigne toi : un prof débutant est payé juste au dessus du SMIC (pour 5 ans d’études, licence et 2 ans d’IUFM, au minimum)... et n’a pas de 13e mois,encore moins de 14e mois...
      Encore mieux : le salaire des profs est enfaite une salaire sur une base de 10 mois qui est ensuite annualisé ! et oui, juillet/août ne comptent pas dans la paye annuelle !

      Qui plus est, qui que ce soit, se faire traiter de connard par un gamin de 11 ans, devant toute une classe, tu réagis comment ?
      Note bien que des incidents comme ça sont quotidiens dans un établissement scolaire...donc te faire insulter / manquer de respect TOUS LES JOURS !
      ça t’arrive jamais de "péter les plombs" ?

    • je ne vois pas le rapport avec sarkozy... Et qu’un gendarme, lui-même représentant l’autorité ne soit pas plus respectueux de l’autorité d’un enseignant insulté, augure mal de l’avenir radieux.... vive l’enfant-roi ! et tant pis pour l’autorité, la discipline et le respect indispensables à l’éducation !
      Un enfant de onze ans qui traite un adulte de "connard" manque déjà pas mal de repères....

    • Loulou,

      Il faudrait porter plainte contre le laxisme enseignant. Les enseignants ne devrait pas laisser s’échapper de l’école quelqu’un comme toi, incapable de tenir un propos cohérent et structuré. Si le problème n’est pas dans l’expression de l’idée mais dans l’idée elle même, je te conseille de consulter, car se contredire autant de fois en quelques mots cache probablement une schyzophrénie latente.

    • le collège n’est pas un lieu de non-droit et beaucoup de profs ont perdus leur repère : seuls juillet août, leur pouvoir d’achat, leur 14ème mois...

      Laisse tomber. N’y répondez pas ! 86.***.92.** c’est un flic des RG en service a Clermont-Ferrand...

    • Une baffe c’est des fois le meilleur moyen pour un adulte de montrer à un enfant qu’il a dépassé les bornes. Une insulte à un prof : c’est dépasser les bornes et ça évitera que d’autres élèves soient tentés de l’imiter.
      Ce qui me désole dans cette affaire, c’est qu’on ne voit nulle part que le père s’est excuser pour les insultes proférées par le fils envers ce prof, ça aurait été la moindre des choses !
      Enfin ce qui me réjouit c’est la médiatisation de l’affaire et la somme de soutiens reçus par ce prof. Les enseignants vont se rendre compte ainsi que l’opinion publique n’est pas contre eux

    • 86***92 tu marche à coté de tes pompes, si un gamin t’insulte devant ton auditoire, toi le moraliste que fait tu ?rien ? alors tu es cuit pour le reste de l’année scolaire, le respect est la 1er des règles avec : bonjour, au revoir,merci,svp.je suis persuadé que toi tu n’emploie jamais ces termes .

    • Je suis un anti-sarko primaire et je crois que cela n’a rien à voir.

      Comment voulez-vous que les élèves respectent leur enseignant si on les félicite lorsqu’ils traitent leur professeur de connard !

      Le gendarme est un irresponsable. Une étude a montré qu’il existait une corrélation entre le niveau de réussite des élèves et l’image véhiculé des enseignants dans leur famille. Plus l’enseignant est respecté dans le milieu familial, plus le niveau de réussite est important.

      La gifle était méritée.

    • Je travaille avec des enfants, je n’ai jamais donné de gifle, mais si je me faisais insulter, ou cracher dessus (eh oui, ça arrive ) je ne sais pas si je me contiendrais. On est en train d’inverser les codes, c’est dramatique ; Même si le prof a eu tort de s’énerver, le gamin n’avait pas à le traiter de connard !! un môme mal élevé insulte un adulte, et celui ci se retrouve devant les tribunaux ! aberrant !

    • En fait de mesurer ses propos traités qulqu’un de "reac Sarkosiste"
      parce qu’il a pété un plomb après s’étre fait insulté cela me semble
      pour le moins contradictoire. Le défaut de nos reactions vient d’un
      manque de connaissance de la situation réele. Sur le fond les relation
      entre les enseignants et les élèves se sont tendus et les raports
      entre eux deviennent irrationnelles comme les rapports entre individus dans le reste de la société. La question est:l’insute et
      les coup doivent ils régenter les rapports entre les individus ?
      Autre question:le langage n’est il plus le vecteur des explications entre
      être humain ? JP

    • J’ai vraiment envie de dire à Loulou la même chose que ce que le gamin a répondu au prof…

    • En attendant, je te conseille de te plonger dans le Bescherelle, tu as des progrés à faire en orthographe !

    • Où peut-on trouver un site qui propose une pétition pour soutenir le prof ? Merci

    • un peu surpris de lire votre commentaire, j’espere que vous serez dans la situation de ce proff un jour et je ne serai pas surpris que vous soyez le genre d’individu qui octroyez tous leurs droits a nos fameux minots aujourd’hui ; l’image de notre jeunesse est l’égal de vos propos,

    • Qu’est ce que c’est que ce commentaire de dingue ??? De l’humour ?

    • je ne sais pas qui vous êtes mais votre argumentaire c’est du grand n’importe quoi !!! si votre enfant ou un autre vous traite de connard , il a raison ????????????? belle éducation !!! La politesse et le respect en font partie de l’éducation .qu’aurait fait ce bon gendarme si vous vous l’aviez traité ainsi ? imaginez un peu !!!!!!!!!!!!!!!!

  • je trouve qu’il y en a pas un pour rattraper l’autre dans cette affaire ! elle symbolise la banalisation de la barbarie dans nos sociétés. les trois mériteraient d’être sanctionnés, car on ne doit pas cautionner ces excés de violence pour ce qui apparaît comme une broutille (un conflit entre un élève et un prof) ils peuvent s’échanger des mots sans que ce soient des insultes

    • ça à mon avis c’est exactement la bonne réponse
      sanction pour les 3

      le prof doit donner l’exemple et pas frapper,( mais il faut voir aussi ce que vivent certains profs - )
      l’élève devrait être exclu car i la bel et bien insulté son prof
      le père aurait du agir en tant que père et pas en tant que gendarme

      en tant qu’ex avocate je peux vous dire qu’il nous est interdit d’user de notre qualité à des fins personnelles - pourquoi ce serait différent pour la police ?

      je précise que j’ai rarement vu des policiers ou des gendarmes trainés en justice ou suspendus pour leurs actes de violence sur les prévenus, particulièrement s’ils ont le malheur de pas avoir de papiers...

      et que quand ça arrive, la parole d’un policier compte tjs triple alors que la tienne tu peux te brosser...

      La Louve

    • ça m’énerve, mais je suis encore d’accord avec la louve. Mais au royaume des sales cons, c’est quand même le flic qui décroche la couronne.
      J C de Marseille

    • dans qu’elle societe vis tu pour croire a liberte egalite fraternite

    • vous n’avez pas bien suivi l’histoire, il n’y a eu insulte que de la part du gamin que je trouve très précoce à moins qu’il ne se sente intouchable Je plains les Professeurs d’après 68 , l’enfant , l’élève -ROI Si les mots suffisaient les prisons ne seraient pas pleines à craquer, pourtant des mots la langue française n’en manque pas et un minimum de respect pour ceux qui essaient de faire rentrer quelque chose de bien dans ces têtes déjà perverties , celle du gamin de ce jour, par le pouvoir du père car le pouvoir pervertit l’homme et l’infirmière qui dit que c’est inadmissible de donner une claque à un enfant très mal élévé devrait trouver plutôt inadmissible qu’un "morveux" s’adresse à un adulte et de plus à un enseignant de cette façon. car si la fille de cette dame est choquée c’est bien qu’il y a grave malaise dans notre société où les enfants sont rois moi je suis très choquée de la façon dont ce Professeur est traité. je cherche un comité de soutien en sa faveur ...

    • Je signe également la pétition de soutien des deux mains...Signalez la moi dés qu’elle démarre.

    • et oui La Louve parle juste,

      moi aussi je suis un de ces pauvres alliénés de profs qui vivent un quotidien difficile, et parcequ’ils croient en son métier y laissent une énergie, une implication qui use...

      Ceux qui n’y mouillent pas leurs affects, ceux qui force-froide d’ordinateurs, peuvent se laver les mains des échecs scolaires et relationnels des élèves ne sont pas pédagogues mais juste des marionnettes sans âmes et sans accroches...

      Je ne sais pas si le collègue était bon prof, mais mon soutien lui est acquis, le doute et la connaissance du réel fait que je ne pense pas que ce soit un facho.

      Salut fraternel.

      Le Rouge-gorge

    • Tout a fait d’accord avec toi la louve,en plus le procureur et ses déclaration ne laisse subsister aucun doute sur les suites !Alors comme ça quand papa est flic ou gendarme on a tous les droits.....momo11

    • D’accord avec toi La Louve sur l’aspect juridique de la chose, même si ma sympathie va à l’enseignant, et pas du tout au père qui abuse de son "pouvoir" de gendarme pour faire payer... la mauvaise éducation qu’il a donnée à son fils.

      (k)G.B.

    • ben pour moi agir en tant que père et pas agir en tant que gendarme ça a un double sens
       :-)

      mes meilleurs potes à l’école étaient fils de gendarmes (entre "paria" on se comprenait) et je peux et dire que c’étaient pas les derniers à faire portnaouaque...au contraire, j’aurais même dit qu’ils avaient une propension à faire plus de conneries que les autres. Bref.

      Seulement le père, il n’attendait pas que ce soit le prof qui leur colle la baffe, il s’en chargeait lui même...

      J’attire toutefois votre attention sur le fait (de même que certaines pratiques barbares et archaïques sont unanimement condamnées par les internautes et citoyens ici ou ailleurs ;-)), il paraît qu’il devrait être interdit, y compris pour les parents, ( dont ,c’est connu, les enfants ne sont pas la propriété), de gifler les enfants pour les "éduquer"... Alors pour les profs, ces feignasses qui pensent qu’à leurs privilèges, qui sont nuls en tous points, vous imaginez ???

      Il paraît que dans un" monde idéal" on ne devrait pas avoir besoin du châtiment corporel pour "éduquer" un enfant. Qu’une baffe ou une volée de coups de ceinturons, ou une bonne torgnolle au fer à repasser, au fond, c’est pareil... Que la gifle n’est qu’un premier pas et que qui gifle un enfant tue un toro...

      Où s’arrête le nécessaire et où commence la facilité (voire le plaisir) dans l’éducation des enfants à base de châtiments corporels se demandent ces gens ?

      Moi qui ai eu quelques pbs ou déconvenues liés à la violence physique soi disant "éducationnelle" dans ma petite enfance, j’avoue que quand je suis devenue mère, j’ai bcp souffert des réminiscences de cette "expérience".

      La première fois que j’ai mis une tapette de rien du tout sur les doigts de ma fille parce qu’elle ne comprenait pas le "NON" que je lui répétais depuis 2 plombes ni la punition "au coin", je m’en suis rendue malade à pas en bouffer pendant 24 heures.

      La réflexion, la nécessité , la facilité aussi peut être m’ont fait changer d’avis et admettre à ce jour que si l’IDEAL serait de pouvoir élever les enfants sans avoir recours à la moindre mandale, jamais, ni violence verbale ni violence physique ni humiliation, ni privation etc...bref si l’idéal serait ça, la réalité de la vie, de la nature humaine, de la société dans laquelle nous vivons etc m’autorisait la baffe.

      A titre exceptionnel et pas au delà.

      Que je serai assez forte et "avancée" pour ne pas passer de la baffe exceptionnelle à la gifle occasionnelle, ou de la gifle occasionnelle à la mandale quotidienne et de la mandale quotidienne aux tortures permanentes "quand ça m’chante".

      Bon. C’était un aparté mais pas tant que ça... au fond...vous savez bien pourquoi on en est là...

      Maintenant si un prof giflait ma gamine, j’exigerai qu’il soit sanctionné - raisonnablement ,par sa discipline, et pas en correctionnelle - ET si ma gamine avait insulté le prof, la gifle c’est moi qui la lui filerai et je peux te dire qu’elle se démerderait pour trouver à présenter ses excuses de façon satisfaisante. Pas parce que c’est le prof ou parce qu’elle a 11 ans et qu’elle doit "respecter les adultes". Mais parce que l’insulte, surtout aussi "nulle", est une chose à n’utiliser qu’avec précaution et après avoir réfléchi au sujet.

      Au bout du compte, le plus coupable là dedans pour moi reste le père/gendarme.

      Et je suis surprise qu’alors que ,heureusement il n’y a pas d’ITT, le pôv prof se retrouve en garde à v’, en correctionnelle AVEC procès !! WAOW - y’a des endroits où, et la police et la justice, font vraiment leur boulot à la perfection.

      Toute nana qui s’est déjà fait mettre une tarte par son "amoureux" sait bien que sauf à ce qu’il lui ait démonté la tête à coup de cric, elle peut rentrer chez elle sans plainte et même parfois sans "main courante" - alors un procès ?!!!!

      Non sans déc, j’dis ça mais je suis qu’une sale réac de merde, une socialo quoi....

       ;-)

      Salut fraternel
      LL

    • Prends pas trop la chose au tragique, soeur, tu résumes ce qu’on ressent tous. Mais, chose importante ; une fessée, exceptionnellement, c’est un tout petit trauma qui provoque une " réflexion " chez le gamin ( comme un vaccin, en quelque sorte ). La dérouillée systématique, c’est autre chose, et SURTOUT, SURTOUT, il ne faut JAMAIS, AU GRAND JAMAIS tapper QUI QUE CE SOIT à la tete : entre autres catastrophes, ça peut provoquer un DECOLLEMENT DE LA RETINE, et devinez un peu le résultat ? Gros poutous. Vieux stal borné.

  • 24 heures de garde à vue...
    Je trouve scandaleux qu’un môme de 11 ans se permette de dire connard à son prof.
    Quelle belle éducation,reçue simplement par un père,certainement en admiration devant son patron tout-puissant...
    Je suis stupéfaite,et j’espère que tous les coups portés par les flics sur notre jeunesse lors de manifestations ou autres mèneront aussi vers la correctionnelle.
    Ca fait la une des journaux... ☼
    C’est lamentable...

    "la limite de la barbarie est atteinte, notre civilisation est en danger..."
    Vous voulez sans doute parler de la politique de "Civilisation" de Sarkozy.?

    Pendant que vous y êtes,allez faire un tour chez tous les petits connards nantis,qui rentrent dans les bagnoles avec leur scooter,pointent un majeur et se cassent....

    Cette justice ,la vôtre ,absolument dégueulasse prendra fin ainsi que tous vos passes-droits.

  • en réalité, beaucoup de profs sont psychologiquement perturbés et relèvent plus de la psychiatrie que du tribunal... tout le monde en a connu des profs déjantés !

    on peut craindre que les petits camarades de ce jeune chenapan doivent avoir été traumatisés par la violence inouïe de ce prof...
    il faut espérer qu’une cellule de soutien psychologique soit intervenue pour évacuer la tension de ces jeunes collègiens qui ne demandent qu’à vivre leur jeunesse

    • A la place de raconter autant de conneries, va donc une journée dans un collège.

      les gamins traumatisés par la violence inouie

      Tu as été traumatisé par quoi, toi ?

    • non mais n importe quoi cellule psychologique pour les eleves on aura tout vu... la plupart des eleves d’auj se croient tout permis et ce parce qu ils savent tres bien q les profs ne peuvent q fermer leur gueule et encaisser.
      Je suis moi meme prof et pas dans une banlieue et l un de mes élèves de 11 ans a giflé l’un de ses camarades qui ne répondait pas assez vite. J’ai réagi immédiatement en le signalant à la famille et en le sanctionnant mais là c’est moi qui ai dû justifier la sanction auprès de la famille car leur fils n’avait jamais été violent et que donc il n’acceptaient pas cette sanction.
      C’est le monde à l’envers : on fait office de pantins sur lesquels les élèves et les parents d’élèves peuvent se défouler sans que l’on puisse se défendre... cette histoire là me dégoûte et puis pour ceux qui pensent que nous sommes des privilégiés je vous dis q dans ce k là vous êtes bien bêtes de ne pas postuler pour un métier aussi simple où on a deux mois de vacances pour un salaire de ministre (je touche 1500 E pour une ancienneté de 7 ans !)

    • a mon avis au départ ils sont enthousiastes le bel avenir : enseigner ! c’est de supporter tous ces élèves qui n’en ont rien à fiche de l’"école et des prof et tout ce qu’il doivent subir par la hiérarchie : surtout pas de vagues , tout doit bien aller ! sans parler des associations de parents d’élèves dont j’ai fait partie mais c’était il y a longtemps , et nous étions moins envahissants ; jusqu’au jour où j’ai compris que ce sont en réalité des supports syndicalistes politiisés et manoeuvrés.JE VOUDRAIS BIEN LES ENTENDRE HAUT ET FORT CE JOUR ces associations de parents d’élèves ( mal élévès ?)

  • Ecoeurant ! Mr Le Gendarme fait sa loi ! qu’il s’occupe des problèmes de vols, casses, et autres mais qu’il ne reste pas assis ou derrière son radar , ou à boire son coup comme tout le monde le sait. quant au Prof , je le plains et je comprends qu’il craque quand on a 30 gamins qui se prennent pour des adultes mais sont des gosses foutant la merde au moindre instant.
    Que faire ? taper : c’est interdit ; OK ; alors je dis simplement : le gosse qui fout la merde : DEHORS. Mettez des caméras dans les classes et on verra qui aura raison ; et le père qui portera réclamation : en garde à vue.

  • une gifle a une insulte c’est humain que se soit un prof ou non
    et le respect pour les professeurs qui nous rendent meilleur dans cette histoire
    si ça avait mon fils que j’aime par dessus tout je lui en aurais surement mis une deuxieme pour son manque de respect
    si le prof n’avait pas reagi les eleves turbulants auraient pris le dessus
    comme dans certaine ecole je le soutient à 100 pour cent

  • Un enseignant poussé à bout donne une gifle et c’est toute l’école qui prend une claque. Métier de merde que j’ai tant aimé.

    Un collègue écoeuré.

  • Solidarité pleine et entière avec cet enseignant , et, enseignant moi-même je reconnais bien le discours du rectorat : "quelles que soient les circonstances, le prof modèle ne doit jamais s’emporter ni se défendre physiquement" "tant que l’élève n’ a pas sorti un couteau ,pas d’exclusion m’a dit une petite chef d’établissement un beau jour..."L’éducation (nationale ou pas ) part à vau l’eau !

  • moi aussi, je soutiens à 100 % ce prof., pour ttes les raisons citées ci-dessus.
    merci à tous ceux qui le défendent sur ce blog.

    EVE

  • les petits enfants des soixantuitards ont encore moins de respect pour l’autorité scolaire et gendarmesque que la génération précédente...

    on voit bien là les effets d’une éducation laxiste ...et 40 ans après, l’esprit pernicieux et destructeur de mai 68 est toujours là

    • Une question con : Si c’est votre propre fils qui vous traite de "connard" parce que vous lui faites remarquer qu’il laisse le bordel partout ? Vous faites quoi ?

      A part de lui mettre une baffe ?

      Parce que si vous le faites, dites vous qu’avec le raisonnement tenu envers ce prof, le suivant qui sera en garde à vue c’est vous...

      Bon courage. Mon fils ayant actuellement 36 ans, je ne risque plus ce genre de problème, d’autant que je l’ai toujours respecté... Et lui de même.

      Et même maintenant, s’il me traitait de connard, ma réponse serait la même. Comme à n’importe qui d’autre d’ailleurs :

      Mon poing dans la gueule ; et il pourrait toujours porter plainte.

      Et ceux qui me connaissent peuvent certifier que je n’ai rien d’un facho.

      C’est pas comme ça qu’on fera des gens responsables pour changer la Société.

      G.L.

    • Mais quelle connerie ! Quel amalgame gerbant !
      Je suis un fils de "soixantuitards" (beurk cette orthographe) et j’ai toujours respecté mes enseignants, je ne les ai jamais insultés, ni méprisés, et lorsque j’ai eu des conflits avec des enseignants, mes parents ont toujours réglé cela par le dialogue, jamais par la violence verbale ou physique.

      (k)G.B.

    • Merci, tu m’as fait rire. Et j’approuve tes propos à 100%.
      50 ans qu’on m’a appris à tendre l’autre joue. Total : une bande de petits cons en profite et des Sarko se retrouvent au pouvoir.
      Un prof

  • c’est vrai qu’il est déplorable que la violence s’installe un peu plus chaque jour dans les collèges : des dizaines de milliers de gosses qui subissent une violence quotidienne, injuste... de la part d’adultes, forts de leur pouvoir et de leur impunité.

    • Moi ce que je deplore c’est la garde à vue pour une gifle. Quel interet sinon la vengeance personnelle ?

      Depuis quand la gendarmerie et la police fait sa loi en France. On devrait remettre le droit de mettre en garde à vue sous la tutelle de la justice. On voit bien dans ce cas les abus de pouvoir qui y peuvent en découler.

      Allez dire à un gendrame sale connard meme si ils vous bouscule un peu et vous verrez si il appréciera. Le problème vient d’un ancien ministre de l’interieur qui leur a fait croire qu’ils avaient droit de justice et qu’ils étaient intouchables.

      J’espere qu’une demande d’abus de pouvoir à été faite à leur encontre et que des sanctions seront prises.

      La gifle et la bousculade est regrettable meme si compréhensible et doit faire l’objet d’une enquete au sein du ministere de l’éducation. Je me rapelle nombre de parents qui etaient venus bousculé le professeur qui avait osé touché leur enfant ou mettre une mauvaise note et dont on avait glosé à la télé. Mais eux n’avait pas pour père un gendarme.

      24 heure de cachot (les menotte aussi ?) pour ça (imaginez vous) c’est du N’IMPORTE QUOI !!!!!!!!

    • La garde à vue etc etc... est disproportionnée par rapport à la gifle !
      L’affaire n’avait pas à sortir du collège.
      Dans le bureau du proviseur , apres une bonne explication , tout le monde aurait dû s’excusé , y compris le père qui coté éducation a loupé quelque chose avec son mioche !!.
      Il y a match nul dans cette affaire là. Une bonne poignée de mains entre tous et Basta !!
      Les tribunaux sont déja suffisamment encombrés comme ça pour des faits beaucoups + graves , ne croyez - vous pas ??

      Dominique 76

    • Je suis de tout cœur avec ce prof , car j’estime qu’un prof à droit comme chacun à un minimum de respect de la part de ses élèves .

      un prof n’est pas un surhomme si vos enfants vous insultes, vous vous laissez faire en tant que parents ???

      Pour ma part j’ai 54 ans et je peux vous dire que quand jetais élève, je me suis pris à plusieurs reprises des gifles de mon instit et cela m’a peut être permis d’aborder le monde du travail et la vie de famille avec le respect que chacun doit avoir .

      Une gifle de mon prof si elle était méritée a toujours été acceptée par mes parents qui eux ne m’ont jamais frappés

      Alors il faut arrêter !!!!!!

      j ai un fils qui veux être prof mais travaillant actuellement comme Pion dans un collège il rencontre chaque jour ce genre d’agression verbale des élèves et se remet en question à savoir si devenir prof est encore sa passion .

      Honte à ce père gendarme et Honte à ceux qui le soutiennent !!!!!!

      Bob

    • 90.**.182.***, c’est bon, on a compris que vous étiez un aigri des profs, mais vous commencez à nous saouler là.

      (k)G.B.

  • Bravo à la sainte alliance des baffothérapeutes ...

    Encore un effort et au pas cadencé braves gens....

    Bravo encore pour les réponses à des insultes par des coups, encore un effort pour les enfants de Pétain et la réhabilitation des punitions corporelles.

    Au nom de quoi braves gens justifiez-vous qu’à une insulte présumée vous justifiez des coups... Parce que c’est un mineur ? Plus facile ?

    Par exemple : si le chanteur bien connu avait cogné parce qu’insulté par sa comédienne d’amante, c’était bon ? Absous ?
    Pas le droit parce qu’une femme ? Valable sur un gosse ?

    Il faut se calmer, protéger l’enfant et le prof, faire attention aux conséquences.

    D’autres attaquent par le métier du papa ! Bien sur, faites-nous une liste de ceux qu’on peut cogner par la profession des parents, ça aidera.

    Il y a encore quelques pétainistes qui trainent pour s’attaquer à Mai 68 comme leur bons messieurs Sarko et le Pen ....

    Cette histoire est malheureuse et c’est celle d’un prof qui à pèté les nerfs, ça ne justifie certainement pas une montée en mayonnaise médiatique, ni les vagissements d’une bande de réacs apôtres de la violence contre des gosses.

    L’insulte d’un mineur face à une attitude agressive, dans les paroles et les gestes, ne peut être mise judiciairement sur le même plan que la violence d’un majeur ayant autorité .

    Le prof doit être défendu, mais pas l’acte. Ce sont des problèmes qui doivent se régler hors de la judiciarisation . Mais traités.

    Bien le bonjour de quelqu’un qui, lui, a connu l’avant 68...

    • Après re-réflexion...

      Le professeur a eu tort de gifler l’élève, c’est un fait.

      Mais l’élève a eu tort de l’insulter.
      Le père a eu tort d’utiliser sa "profession" pour faire payer au professeur son acte excessif (compréhensible, peut être, mais certes pas acceptable).

      Et lui faire subir une garde à vue de 24h pour ça... c’est aberrant.

      Ce que je trouve particulièrement déplorable, c’est de s’emparer de cette histoire plus déblatérer sur tout et n’importe quoi alors qu’une fois de plus nous n’avons même pas tous les éléments.
      (Mention spéciale à l’instrumentalisation du "drame de Vilnius"... qui n’a rien à faire ici).

      J’ai connu des professeurs particulièrements cons, dont un violent : les parents ont fait pression pour qu’il soit viré... ce qui s’est passé.
      Mais j’ai aussi connu des classes d’élèves particulièrement insolents, violents aussi (verbalement, parfois même physiquement), poussant leurs professeurs à bout, parfois même à la dernière extrêmité, dans un cas.

      Nous ne savons pas du tout dans quel environnement ce professeur évoluait, mais pas non plus quel était réellement son tempérament en classe en général.

      Ne nous précipitons pas pour le condamner trop vite, mais pas non plus pour l’absoudre, ce serait risquer une fois encore de tomber dans le piège de l’instrumentalisation du fait divers, qui n’en reste pas moins une réalité bien présente de nos jours : la violence (verbale voire physique) est bel et bien présente à l’école, des 2 côtés.
      C’est contre cette violence qu’il faut lutter, et cette lutte doit être pédagogique, raisonnée, et ne pas tomber dans le traitement viscéral, passionnel.

      Et cela vaut pour moi : en lisant l’info ce matin, j’ai d’abord été choqué par la réaction du professeur, me disant qu’il n’avait pas à "pousser l’élève". Puis après réflexion et en réaction à certaines remarques ici, par l’attitude de l’élève et du père-gendarme, le premier n’ayant pas à insulter, le second n’ayant pas à abuser de sa propre autorité pour se venger.

      Finalement, nous avons peut-être 3 victimes dans l’histoire...

      (k)G.B.

    • Grrrr... j’oublie de finir mes phrases maintenant..

      me disant qu’il n’avait pas à "pousser l’élève" en premier lieu, ce qui a déclenché l’insulte.

  • je ne suis pas encore trés vieux mais vais etre bientot a la retraite , je n’ai pas été au college , ni encore moins au lycée.

    j’AI FAIT MES ÉTUDES A LA COMMUNALE ENTRE 1955 ET 1965 année ou j’ai obtenu le certificat d’études.

    C’était le temps béni de la bonne baffe des familles , du coup de pied au cul , et de l’étirement de la tignasse ou des oreilles.

    J’ai pris une baffe , par mon dernier instit , il avait des mains comme des pieds , depuis ce jour la je sais que la capîtale du Togo c’est Lomé.
    Car en prime j’ai 500lignes . Et surtout rien dire a la maison ,pour en prendre d’autre il ne faut pas tenter, NON il ne faut pas.
    Je suis toujours, malgré la baffe, en vie je n’ai pas été traumùatisé.
    Félicitations au prof

    Pinier 40

    • Ha ha ha, elle est bonne. Un jour que l’instit m’avait tiré l’oreille, chose rare, je faisais la g.... Le brave homme, étonné, me demande ce que j’avais. " A force de me tirer la meme oreille, vous allez finir par me l’arracher ". Il a été tellement " espanté " qu’il ne m’a plus tiré les oreilles, ni la gauche ni la droite. Vieux stal borné.

  • je pense que tous sont coupables :
    le prof par la gifle
    l’eleve qui insulte
    le pere qui l’a prevenu ? comme il semble que l’etablissement soit en zone "police" le gendarme ne pouvait venir chercher son fils en tenue.
    le directeur qui semble pas connaitre son travail
    BOU91

  • Pour avoir giflé un gamin qui lui faisair les poches, François Bayrou vit sa cote de popularité grimper de quelques points...

    http://www.dailymotion.com/relevanc...

    Guic

    • Donc le deuxième commentaires et copas sont les deux seuls êtres à peu près sensés de ce site.
      Pour le reste, on comprend mieux pourquoi les régimes communistes ont été des régimes de terreur, alors que lutter contre des systèmes inégalitaires et d’exploitation est vital.
      Je ne suis pas étonnée que la résistance aux attaques sociales soit si faible !

    • Ben voyons... voilà maintenant qu’on instrumentalise cela pour sombrer dans l’anti-communisme primaire.

      Bravo.

      (k)G.B.

    • Trop "drôle"

      (k)GB, j’ai répondu à ta première intervention sur un mode ironique sans avoir lu la suite et la réponse de Cop. qui soulève aussi d’une manière moins polémique et plus rationnelle un autre versant que je voulais aborder : le châtiment corporel comme "éducation". (qui est encore un autre débat que la violence physique je pense)

      Alors, le truc qui me fait sourire c’est de voir d’une certaine manière, se réaliser presque mot pour mot ce dont je vous parlais sur certains groupuscules anti corrida ( je pensais pas que la journée me "donnerait raison").

      Cette façon qu’a eu l’interlocutrice de se saisir du sujet, en le mettant de suite sur un point de vue moral pour finir sur une parole anti communiste...ENORME !

      J’aurais voulu le faire j’aurais pas fait mieux.

      Copas. est cohérent et ça m’étonne pas de lui, respect. Contre la corrida, contre les châtiments corporels, tout cela pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la morale petit-bourgeois ; je pense que c’est un marxiste "kantien" même si je ne suis pas tjs ok avec lui.

      (K)GB , on est "pareils" - on doute on sait pas on tatônne..

      Je ne peux pas partager l’engouement des "baffothérapeutes" sur la "saine éducation" qu’on fait à coup de trique, mais je ne dis pas que dans certains contextes, la baffe ne peut pas être utile.

      Le truc qui sociologiquement me fait carrément rêver là, c’est que j’aimerais savoir parmi les "baffothérapeutes" (qui d’une certaine manière vont légitimer leur "turpitude" soit...) quelle est la proportion de ceux qui sont ANTI corrida... ????

      Tout ça pour dire que ce qui se fonde moralement ,et non éthiquement ou rationnellement, est susceptible d’appréciations différentes selon le système de valeurs dans le quel on évolue... Ici la baffe est un crime là bas c’est un mode d’éducation. Ici la corrida est un acte de torture, là bas c’est un art, un sport, une part d’identité...

      Donc pour arriver à avoir une conclusion rationnelle gérable et cohérente, i l faut débattre de tout cela autrement qu’avec des arguments affectifs ou "café du commerce" sinon ça tourne au pugilat.

      Si je prends un exemple comme Copas tiens, (un exemple de cohérence systémique fondée sur la réflexion et la connaissance), je vois à peu près pourquoi il a deux positions "ANTI" , je comprends ce qui se tient là dessous (enfin je crois ) ça a sans doute à voir avec la loi du plus fort, l’autorité, le dressage, etc etc... en résumé.

      Je pourrais m’avancer et dire que je pense même que Copas est (en résumé) anti militariste et féministe. Ca fait plus réfléchir que n’importe quel tomberau d’injures...

      Alors oui ça m’intéresserait bien de faire le recoupement entre ici et ailleurs -et d’ailleurs je vais le faire tiens...-

      LL

      (Par contre en tant que mère, et pour dire la vérité, le premier qui lève la main sur mon gosse, je l’enclume... ;-) )
      Enfin non :-) j’en aurais envie - mais je me contenterai de demander à sa hiérarchie de le sanctionner et j’exigerai que les 2 protagonistes s’expliquent.( Et je sanctionnerai mon gamin.)

    • je pense que c’est un marxiste "kantien" même si je ne suis pas tjs ok avec lui.

      Kant-tique ou Kant-teigne, moi pas savoir M’dame.....

      J’ai + réagi aux commentaires qu’au faits divers, + réagi à la sainte alliance....

      Il y existe en France des dizaines de milliers de cas de mal-traitance d’enfants, de mineurs, et un certain nombre qui se concluent par la mort.

      Souvent cette maltraitance vient de l’univers familial, mais pas toujours.

      Un des progrès de l’humanité a été de permettre d’endiguer une partie de cette maltraitance en la mettant hors la loi. Déjà au moins dans l’univers de l’éducation.

      Ce qui fait que concrètement c’est interdit de frapper un enfant et c’est une bonne chose. Encore une fois je suis obligé de faire la comparaison avec des adultes. Si quelqu’un vous fait une queue de poisson, que vous le traitez de connard, il a le droit de vous mettre une tanée ? Oui ? Non ? Sur un gosse il peut ?

      La comparaison avec Vilnus.... Savez-vous ce que serait une de mes patounes mal contrôlées sur un minois de petit poucet ? Vous savez ? Vous êtes surs ?

      Et déjà certains s’empressant de vouloir faire une pétition sans avoir pris connaissance de l’entièreté des faits , en meute (pardon la louve, je parlais de la mauvaise meute, celle qui est entrée dans Paris).

      Il faut se calmer, aborder les faits dans l’ordre, comprendre un dérapage et le traiter comme tel. Refuser de mettre sur le même plan ce qui relève d’un enfant, donc d’un petit humain en cours d’éducation de ce qui relève d’un adulte responsable de ses actes.

      Mais au delà du fait divers qui doit être remis à sa juste place, avec ses enchainements (qui, d’après les premières précisions sur ce qui c’est passé réellement, semble s’éloigner du couple insulte-claque ) c’est bien dans la discussion la remise en cause de ceux qui théorisent la claquothérapie, dont les bénéfs ce sont faits sentir largement au cours des siècles pour édifier les jeunes garnements et leur donner une morale saine : Tueries coloniales, racisme, guerres mondiales, enfants dans les mines, sado-masochisme, etc.

      Ah ! Avant il y avait du respect !

      Les sociétés les plus apotres de la claquothérapie et des chatiments corporels, théorisés comme éléments pédagogiques sont-elles les sociétés les moins violentes ? Hum ?

      Encore une fois, le danger est dans la théorisation d’un écart et les grandes orgues en défense....

      Comme disait VSB : libérez Makarenko et les enfants de Summerhill !

    • Alors, le truc qui me fait sourire c’est de voir d’une certaine manière, se réaliser presque mot pour mot ce dont je vous parlais sur certains groupuscules anti corrida

      Ca va encore m’attire des problem, mais je pense que on le droit de s’esprime...

      l’anticomunisme de cet persone ne doi pas "obligatoriement" etre amalgame avec les opinion des gens que "n’adore" pas la corrida...

      sere nie que plein de communiste partage pas le plaisir de la mis a mort dans les corridas...

      bien au contraire on peux trouve che les afficionados de la corrida bien peux des communistes...

      et ce un aberation declare que on est forcement un anticomuniste groupusculaire si tu conteste la corrida...

      je pense en fin que cet personne est just un provocateur fasciste point a la ligne que aprofitte de cet debat pour foutre la zizanie entre nous...

      cexcuse moi d’intervenire et de exprime mon oppinion...

      ciao

      RF

    • Makarenko était EXIGEANT pas TYRANIQUE. Et dans mes Hautes-Pyrénées natales, les momes étaient suffisamment costauds ( t’as qu’à voir ou ils vont chercher leurs bonshommes, au XV de France ) pour la boucler quand ils prenaient une torgnole QU’ILS AVAIENT CHERCHEE. Le prof convoquait le père AVEC QUI IL AVAIT FAIT LES MEMES CONNERIES EN SON TEMPS, et l’affreux morpion s’en reprenait une autre à la maison. Ce genre de situation ne se reproduisait pas. Ceci dit, il y avait des abus que QUAND MEME mai68 a fait disparaitre : une fessée cul nu, ça fait circuler le sang, mais une DEROUILLEE A COUPS DE CEINTURON, C’EST TRES NETTEMENT EXAGERE. Si ce mome fait l’imbécile, c’est que le paternel n’est pas à la hauteur. Et dans meme pas dix ans, c’est lui qui subira son " intello " de morveux, qui souffrira toute sa vie de n’avoir pas eu un éducateur qui lui aura appris une autodiscipline intelligente. Toute façon, j’étais trop " nonchalant " pour emmerder mes profs, qui étaient à la hauteur, et que pour cette raison, j’aimais bien. Sachant que mieux vaut prévenir que guérir, d’une part, et que d’autre part, pour " naitre ", l’enfant doit " tuer " le père avec des guillemets, ( eh oui, on survit plus facilement à un coup de guillemet qu’à un coup de fusil ), la conclusion coule de source. Summerhill, Makarenko et Freinet, c’était la prise en charge des momes PAR EUX-MEMES, certes dans des contextes différents, et c’est cette apparence qui est trompeuse. Tout le contraire de la pequenotte des Hautes-Pyrénées qui ne voit meme pas la vache qui est dans le pré devant la maison de son père, se prend pour une grandissime intellectuelle parce qu’en fac, elle a mémorisé mécaniquement comme un perroquet des mots auxquels elle est totalement incapable d’associer une image, et le résuiltat, c’est la tentative ( avortée pour l’instant ) de liquider le Parti Communiste. Pour en revenir au mome de DIX ANS, s’il est chiant et c...., c’est sa façon de " tester ", d’explorer par le tatonnement expérimental, l’univers de l’animal social qu’il commence à devenir. Ainsi parlait Vieux stal borné.

    • Makarenko c’était, à mon souvenir, un communisme militaire entre gosses, favorisé par la personne sus-désignée.

      Quand aux libres enfants de Sommerhill il me semble également que c’est justement l’inverse du baffothérapisme. Et apparemment ça marchait contrairement aux sado-masos qui ne pensent qu’au travers de l’idéologie dans laquelle ils ont baigné.

      Cher VSB, ton discours ne tient pas. Les états les moins violents dans leur quotidien avec les gosses ne font pas des états où la délinquance juvénile est la plus importante. C’est l’inverse.... Ne parlons pas des états fachos qui préparent leurs gosses à obéir à l’ignoble et la délinquance d’état.

      C’est la théorisation du droit à la violence contre des enfants qui est dangereux. Car elle donne droit au non-droit.

      Cela donne-t-il des gosses plus respectueux des autres ? Non et c’est tout à fait cohérent avec ce qu’est la violence. La violence, sa théorisation contre les plus faibles par une population manipulée , n’est qu’une autre facette de l’abandon éducatif.

      Est-ce que les gosses qui se font cogner sont les moins délinquants ? OK ?

      Le signal de l’acceptation et de l’approbation de la violence hors contrôle par un prof contre un élève relève d’une fascisation des esprits qui court depuis un moment . Je ne parle pas là des proches de l’histoire, je parle de la meute de proto-fascistes qui confondent la défense d’un prof avec la défense d’une geste , voir même essayent de le justifier comme méthode pédagogique.

      Une gifle ça peut partir, mais faire de ce qui est une perte de sang-froid une méthode n’est pas très très propre.

      Au boulot au matin, j’ai eu les commentaires des deux mêmes une qui vote Sarko comme une autre qui vote Le Pen, et vice versa, au même discours claque-insulte, que c’était un scandale de dénoncer ce qui est légitime, qu’avant ce n’était pas comme ça, qu’il y avait du respect (pour qui ? ), etc.... du temps où évidemment on n’en parlait pas (où les enfants comme les femmes étaient corrigés sans que ça ne soit dénoncé, ni même répertorié).

      Sans même s’arrêter une seconde sur la réalité des faits. Ce qui leur importe c’est le message de glorification sado-maso, qui leur permet de s’agenouiller avec respect et sucer l’autorité, afin de résoudre la contradiction qui les agitent entre leurs intérêts et ceux de la direction.

      La mentalité relève de cela et des mises en mayonnaise de la délinquance et de la criminalité comme une gigantesque soupe pour faire peur et pousser aux réponses autoritaristes. Qui ne marchent pas d’ailleurs. On finit là dedans par tout confondre.

      Son collègue J**** N****, qui faisait cours au même moment dans la salle à côté, a raconté jeudi avoir été appelé par le professeur juste après l’incident. « Il est venu me chercher, j’ai vu un élève qui pleurait sur le côté, et il m’a dit avoir donné une gifle. Il était bien marqué tout de même  », a-t-il confié en parlant du professeur.

      A la récréation de 10H00, deux élèves sont allés trouver l’infirmière qui a alerté la conseillère principale d’éducation. Le professeur n’avait rien signalé, selon le rectorat.

      Des enfants ont été choqués par cette violence (ça pour les théoriciens de la domination des adultes sur les enfants par la peur).

      Doit-on autoriser des profs à faire usage de la violence ? Non et on sait parfaitement pourquoi. La violence sur des mineurs doit-elle être condamnée ? Oui et on sait pourquoi .

      Alors remettre les choses à leur place, indiquer que les coups ne font pas partie de l’arsenal pédagogique et sont interdits (ne pas me prendre pour une andouille, je parle bien sur de la violence unilatérale).

      Défendre le prof mais pas son geste. Et ne pas faire une égalité de façade entre coups d’un majeur et insultes d’un mineur, sinon vous serez en situation d’approuver une charge de gendarmes mobiles contre des jeunes ou des travailleurs qui les ont traité de noms d’oiseaux !

      Soyons rationnels et respectueux envers tout le monde, y compris et surtout les enfants, nos enfants ne nous respecterons que mieux.

    • Salut Copas, je crois qu’il y a maldonne. Quand je pense aus TROIS féssées que j’ai foutues aux miens, j’en ai encore de la peine, et eux en rigolent, si tant est qu’ils s’en souviennent. C’était la situation que décrit Elodie. Quand je parle des gamins chez moi qui cherchaient des baffes, c’était quand meme des momes de quinze seize ans , aussi costauds que des adultes, et qui cherchaient vraiment la BAGARRE. Je me souviens que quand j’attrapais le mien, ses petits bras me faisaient la meme impression de fragilité que quand j’étais gosse et que je récupérais des oiseaux tombés du nid pour les " retaper ". A partir de onze ans, le système nerveux est achevé, et ils commencent à avoir la notion du temps. J’avais trouvé le truc : quand ils m’emm....j’attendais patiemment deux ou trois jours qu’ils viennent me demander quelque chose ( papa, on peut aller jouer au ballon ? ) Ben non. Ouais mais pourquoi ? Et t’est pas gentil et gnia gnia gnia, et gnia gnia gnia. Ben mon petit bonhomme, c’est simple : si tu m’emm....je te le rends, si t’essayes d’etre intelligent, je te le rends aussi. Le compromis tactique, c’est qu’il y avait des libertés, des choses à discuter et d’autres interdites. Et le style adjudantesque, était inconu. J’avait fait un pari, quand ils étaient petits : en prévision de leur adolescence, j’avais pris aussi des cours par correspondance ( maths et physique, entre autres ). Et je peux te garantir que les moments difficiles de l’adolescence sont beaucoup moins difficiles si le gosse sait qu’il peut te demander de l’aide, surtout entre la seconde et la terminale. Pour terminer, je les ai encore à la maison, ils ne sont pas vraiment pressés de partir, et moi non plus. Pour Makarenko, j’ai trouvé quelquechose d’interressant, mais pour moi, l’éducation qui vaut le coup, c’est le principe de Freinet. Bon, je vais potasser le truc. A plus. Vieux stal borné.

  • Je fais des camps d’ados avec la plus grande partie des
    enfants placés soit dans des familles, soit dans des foyers
    et suivis par des éducateurs/trices.

    Oui, il peut arriver pour les anims de "pêter les plombs"
    face à l’agressivité verbale ou même physique de certains
    ados ; donc il n’y a pas de recettes miracles !

    Ce qui est important , c’est de ne pas être en défaut, or
    le prof a visiblement mis les affaires personnelles de l’élève
    par terre, ce qui a provoqué la réaction de "connard".

    Mais ce n’est pas la gifle qui est le plus important, c’est
    la façon de gérer dans l’établissement cet incident assez grave.
    Encore une fois, des méthodes peuvent être différentes mais
    je pense qu’il faut une réaction collective des profs pour ne pas
    laisser seul celui qui n’a pas pu maîtriser ses réactions d’une
    part, et d’autre part de concerner les autres collégiens, au moins
    la classe concernée, en revenant sur les règles de vie, et donc le
    respect réciproque et ainsi de mettre en minorité l’élève qui a
    insulté le prof.

    Enfin, des excuses réciproques mais pour l’élève un contrat
    individuel de comportement avec soit sanction immédiate, soit
    sanction future à l’avenir , engagement concernant le prof et
    l’élève et donc signé par les deux. C’est un exemple, mais
    il faut rebondir positivement, certes facile à dire mais je ne vois
    pas d’autre issue.

    L’affaire a pris une dimension médiatique qui n’arrange pas
    la résolution des conflits surtout dans une période où on fait
    des centres militaires pour "militariser l’esprit" des délinquants !

    René LE BRIS

  • si pétition pour soutenir le prof : je signe des pieds et de mains et toute ma famille suit.... quant aux Policiers : attention au retour de baton

  • he bien moi, je plains ce pauvre père gendarme quand dans quelques années son cher petit le traitera de vieux connard !!!!et là, il n’aura que ses yeux pour pleurer !!!!!! Ceci dit je ne suis pas pour donner des gifles à tout va. Cependant, j’espère que ce petit agneau sera sanctionné et qu’il n’aura pas l’occasion de se vanter !!!

  • Il n’ y a pas eu que la garde a vue : il y a eu fichage ADN du prof. dans ce débat, beaucoup ne semblent pas comprendre que le problème principal, c’est le pouvoir des flics !

  • 24 heures de garde à vu pour une claque...
    Heureusement que la peine de mort n’existe plus en France parce que ce professeur risquerait de finir à la guillotine.
    24 heures de garde à vu pour une claque, à ce tarif le professeur aurait du lui en mettre une deuxième plus une à son père (même deux autres au père)
    Non serieusement la justice Française est vraiment malade.

    • avec un peu de chance c’est le gamin qui traitera son gendarme de père de connard et dans peu de temps !!!

      au fait vu les pouvoirs de la police qui peuvent entrer en uniforme dans une école pour une histoire perso serions nous dans une dictature bannanière ou pire dans une dictature type axe du mal ?

    • Maintenant que la gifle est condamnée, on croit avoir atteint le nec plus ultra de l’efficacité pédagogique.

      Grave erreur !

      Si une taloche part très vite, un peu come un coup de vent enlève une casquette, il ne faut pas en faire systématiquement un drame. Mais ne pas en faire une catastrophe n’en signifie pas pur autant la défendre !

      Pourquoi ?

      Parce qu’en définitive, le jeune "victime" va devenir à vie, peureux de tout ce qui sera l’autorité ! Un mot un peu fort, une remontrance, un geste qui ne sera même pas une baffe et le voilà toute sa vie aux basques de ses avocats !

    • Combien d’insultes non sanctionnées de la part d’élèves qui n’ont plus de repères ?

      Combien de recteurs, de proviseurs qui étouffent tant d’histoires gravissimes d’agressions et d’uiinsultes de profs ?

      Le monde marche à l’envers....

      Cette décision en tout cas en rend aucunement service à cet élève.....

      IlrOsso, prof dans le 93...

    • Mon fils a 40 ans, en 4ième il a été giflé par une prof pour impolitesse, nous avons été en accord avec la prof. et de plus notre fils a été sanctionné à la maison.et n’a pas répliqué.

      Je suis outrée que ce gendarme ait profité de son uniforme pour abus de pouvoir, et cela est assez fréquent et non condamné par la loi. quelqu’un de ma famille vient de subir ce genre d’abus. on est totalement isolé et sans défense devant ce genre de fait.

      L’éducation des enfants doit se faire d’abord dans la famille. Le professeur est là pour donner la culture à l’enfant. J’ai une fille professeur d’anglais, et croyez moi elle a souvent ses doigts qui la démangent devant les réactions verbales de ses éléves.

      Je suis entièrement avec ce professeur et contre l’abus de pouvoir de ce gendarme d’opérette.

      SUE du 45

    • Maintenant que la gifle est condamnée, on croit avoir atteint le nec plus ultra de l’efficacité pédagogique.

      Ce sont tous les actes de violence qui sont condamnables, notamment par les personnes qui ont autorité sur des mineurs quand ceux-ci ne relèvent pas d’une question de défense.

      La comparaison d’ailleurs avec le geste de bayrou ne tient pas (il aurait fait les poches et c’est la réaction à un acte direct contre la personne), la violence ne semble pas être du même ordre et de la même puissance.

      Il ne faut pas retourner les choses. la réalité même des faits tempère completement ceux qui parlent d’une leçon à un enfant qui insulte.

      On cherche à généraliser la justification d’une réaction au nom d’un climat qui serait général pour certains. Sans parler de ceux qui se positionnent sur le geste du prof en partant de la profession du père de la victime (VICTIME) de l’acte de violence.

      Les faits montrent que la réaction n’est pas partie de l’insulte de l’enfant. (ne parlons pas de ceux qui veulent une peine judiciaire particulière pour les enfants quand ils disent des gros mots, et évidemment approuvent les actes de violence sur des mineurs et allez .... !!!). mais en amont et elle est un enchainement , un dérapage entre un enfant (qui est un enfant) et un adulte ayant une autorité (un adulte), qui ont amené un geste regrettable et à regretter .

      Défendez l’enfant, défendez le prof, pas l’agression physique ni l’injure.

    • La comparaison avec Bayrou tient la route, qui croit un seul instant que le môme voulait lui faire les poches ?

      Bayrou s’est senti agacé, c’est tout, mais c’est ... BAYROU !

      Selon que vous serez puissant ou misérable...

  • Commentaires en vrac.

    D’abord, ouf, merci Copas.

    Chacun cherche "le plus coupable"... Je ne crois pas l’avoir vu cité : ce sont les gouvernements successifs, et malheureusement de droite comme de gauche, qui laissent les profs (et les élèves, autres victimes) dans une situation de plus en plus ingérable du fait de classes bien trop chargées par rapport à ce que nécessiteraient les gamins d’aujourd’hui (qui ne sont que le reflet de la situation qu’ils se prennent dans la figure).

    Il est évidemment indéfendable de justifier la violence comme moyen éducatif. Cela ne devrait même pas se discuter, sur un forum comme celui-ci. C’est comme la peine de mort ou la loi du talion.

    Mais il y a aussi la réalité de l’individu, et il est tout à fait compréhesible qu’un prof craque et file une gifle. Ce n’est pas bien, ce n’est pas justifiable objectivement, mais ce n’est pas non plus un drame, ça ne devrait évidemment pas mener à une garde à vue ni un procès ou un tel battage médiatique. Prof moi-même, je suis susceptible de faire comme ce collègue (qu’évidemment je soutiens sans réserve), il m’est arrivé d’en être tout près, c’est humain il me semble...

    Je suis aussi un peu étonné de lire sur le forum tant de réactions horrifiées du fait qu’un môme puisse traiter un prof de connard au lieu d’être profondément respectueux. Mais bon, faut aussi savoir si on veut des moutons béni oui-oui ou des gens qui sachent éventuellement se rebiffer contre l’autorité (que ce soit à bon ou mauvais escient). En tant qu’enseignant, on est souvent dans cette contradiction...

    L’attitude du père gendarme est aussi choquante et révélatrice d’un certain climat policier, mais cela a été relevé par plusieurs intervenants.

    Je reviens sur le point 1 : lorsque j’ai commencé à faire le prof, en 1983, les classes de collège étaient limitées à 25 élèves ; au-dessus de ce seuil, on créait automatiquement une nouvelle classe. Puis la gauche a fait passer une nouvelle loi qui annulait ce seuil, et depuis on a des effectifs plus près des 30 que des 25... Et lorsqu’en tant que syndicaliste je voulais m’opposer à cette loi, mes collègues de gauche (socialistes et communistes) m’expliquaient que j’avais tort, que du moment que ça venait d’un gouvernement socialiste-communiste il fallait soutenir, qu’il y aurait des contre-partie en terme d’innovation pédagogique... Ce n’était que le début d’une succession de reculs...

    Chico

    PS : puisqu’on en est dans les reculs issus de la gauche de gouvernement, vous vous souvenez quel ministre a créé le forfait hospitalier ?!!! Il n’était pas au PS, celui-là...

  • En fait une seule chose nous fait réagir : Qu’on en parle autant à la radio, à la télé , dans les journaux et.....ici.
    Un prof qui met une baffe à un branleur sponsorisé par son gendarme de père, ça arrive et il y aurait beaucoup à dire sur nos chers élèves, la connerie crasse de nos représentants de l’ordre (en ce moment, ils sont vraiment les dignes représentants de "cet ordre", j’en connais quelques dérives incroyables) et notre réaction possible face à l’insulte( les donneurs de leçon sont au rendez-vous ce soir) .
    Maintenant, ce qui fait peur, c’est qu’une gendarmerie entière suive le mouvement, qu’un procureur confirme son indignation devant la barbarie du prof ( 0,36g d’alcool dans le sang !...ou 2 verres de gros rouge pendant un repas à la cantine). Il marche à quoi lui le proc ?
    Devrait trouver quelque chose qui rende moins con !
    Médias, médias, encore médias ! Pendant ce temps-là , le chef "des tas"bronze et sa Carla brunit.
    Anjou

  • Il a fait une belle boulette notre collègue. Perdre son sang froid c’est toujours avoir perdu dans l’acte éducatif et nul n’est sensé être au-dessus de la loi. Il a de quoi méditer son geste avec une suspension jusque fin mars et ensuite gérer l’angoisse du jugement et de la sanction qui suivra tant au niveau pénal qu’interne à son statut d’enseignant.
    Je trouve déjà que c’est beaucoup et très lourd. je lui apporte tout mon soutien car dans ces cas là vous vous retrouvez bien seul. Et s’il se flingue et déprime, faudra-t-il ouvrir une nouvelle procédure et envers qui ?
    Dans le même temps nos hommes politiques truandent des millions et ne reçoivent aucune sanction ni garde à vue et pourtant leurs délits est médiatisé banalisé car la sanction est très longue à venir.
    De qui se moque-t-on ?

    Quelques réflexions personnelles

    Ce collègue mérite mon soutien car la dérive de la judiciarisation devient excessive dans un métier de plus en plus difficile. C’est un euphémisme.
    Faut voir comment nos jeunes bien élevés se parlent dans une cour de collège. Il n’y a plus de lieux protégé pour enseigner. Le dérapage peut venir très vite et à n’importe qui (jeune , expérimenté, compétent...)

    La plupart des parents auraient honte de leur petit chérubin s’il voyait leur môme évoluer dans une cour de récréation. C’est la jungle tout est bousculades, insultes et il y a de quoi s’inquiéter lorsque l’on est parent pour son môme.
    Ma classe donne sur la cour et je suis obligé de sortir régulièrement dehors car je n’ai pas toujours des conditions favorables pour faire cours lorsque c’est le bazar pour ne pas dire le bordel. Au bout d’un certain nombre de fois avec les mêmes énergumènes y a de quoi péter un câble et je passe sous silence tous le langage non verbal provocateur de certains jeunes. Certains collègues parlent de la fosse aux lions. Mais il y a moins de surveillants.

    Et quand une cour de 600 élèves prend à partie un adulte ! C’est 600 gifles données à la file à un adulte. J’ai connu des surveillants ou de jeunes collègues qui ont suite à des expériences douloureuses ont abandonné l’envie d’enseigner car dégoûtés.

    Une petite remarque, vous ne trouvez jamais les pourcentage des collègues qui abandonnent l’enseignement. Ce nombre n’apparait jamais dans toutes les statistiques.

    30 ans d’enseignement et autant d’année d’études qu’un toubib pour un salaire de 2200 euros. Je suis un privilégié et un nanti. Je suis un des enseignants les moins bien payés de l’union européenne alors que mon président lui s’est autorisé à s’aligner sur le salaire de ses collègues soit une augmentation de 174 %.
    Je travaille avec des ados en échec scolaire dans un collège après avoir enseigné avec des mineurs délinquants et travaillé en milieu carcéral et passé 10 ans de ma vie à travailler en internat comme instituteur spécialisé. Un infarctus et toujours l’envie d’enseigner mais pas de cette manière rock and roll à plus de 60 ans je ne veux pas crever sur scène comme Molière. On m’a rajouté 6 années dans la musette. Je travaille depuis 18 ans. J’aime mon métier mais les risques ne sont pas à la mesure de mon salaire.
    Il ne faut pas oublier que le jeune doit trouver sa place dans un groupe et que pour la trouver il va être dans de la surenchère au moment de ’adolescence car le jeune se construit avec ses pairs. Et ils font forts comme on dit. C’est devenu lot quotidien de se traiter de fils de p.., d’enc... et cela rejaillit avant de pouvoir faire cours. Il faut reposer les règles là où dans les familles il n’y en a plus et ce quelque soit les catégories sociales. Je suis confronté à longueurs de journées à des agressions langagières de la part de nos jeunes. On est loin du langage académique et feutré des salons de l’assemblée nationale. quoique... parfois il y a à redire dans ce haut lieu. Il suffit de les entendre le mercredi et de voir comment ils se respectent lors d’un débat. C’est hallucinant. Il y avait parait-il de bons enseignants avant. Faut croire qu’ils ont échoués avec les élites de la nation ?

    Il y a de plus en plus de jeunes qui se sentent dans la toute puissance et bien souvent tout cela est relayé par le discours entendu à la maison. L’enfant est devenu roi. Adulte il l’a bien compris car il y a de plus en plus de Tanguy qui vivent chez papa et maman...

    Connard ne coute que 3 jours voila ce qui sera retenu au regard des autres collégiens et des collègues. Les jeunes retiendront que l’on a pas le droit de taper un élève et vont jouer et en abuser de cet argument car ils n’en pas toujours beaucoup à opposer et sont rarement entendus par l’adulte. Beaucoup de collègues n’oseront plus intervenir et laisser faire et à long terme ce sera pire. Les gens le disent ouvertement. Vous en connaîssez des gens qui ont envie d’être ennuyés et de risquer une garde à vue avec fouille au corps et tout le bordel. Concrètement ça va botter en touche. En gros, cela s’apelle acheter la paix sociale mais à quel prix ! Le boomerang c’est pour une dizaine d’année. Je devrai être pas loin de la retraite. Ouf pour moi.
    Combien d’adultes tournent la tête pour ne plus voir ! L’inverse de la responsabilité citoyenne. Et cela à tous les niveaux du toutim. On est dans la représentation.

    Je regrette que l’ensemble de nos syndicats n’aient pas appelé à marquer de manière très solennelle et ferme l’indignation face à une garde à vue excessive et dire non à ce type de dérive.

    La plainte suffisait et la justice suivait son cours. Où est la serenité ? Nos amis journalistes se graissent la patte et font choux gras de l’actualité qui les fait vivre. Paradoxe le lendemain les éditos se font plutôt tendres envers l’enseignant sur l’engrenage des faits. Je rêve debout. Quand on tort trop dans un sens on rectifie dans l’autre sens. Un jour, ils seront sur la selette. Prolongeons le système le plus tard possible.

    Fallait-il en rajouter et venir au collège en uniforme pour demander des explications. La fonction de parent n’est pas liée à une tenue de travail me semble-t-il ? Quand mon fils rencontre un problème avec son enseignant, je vais le voir avec mon fils comme parents et non avec ma casquette d’enseignant et de collègue.
    Il n’a y pas que les jeunes de la banlieu qui montrent un irrespect. Nous avons aussi le bel exemple de notre président de la république s’adressant aux marins pêcheurs dans un langage très haut en couleur et largement médiatisé.

    Où sont les garde fous ?

    On s’étonne que des adolescents développent des conduites de type psychopathes mettant en branle la théorie freudienne qu’ils ne peuvent s’installer après l’adolescence.

    Bientôt, ce sera comme aux Etats-unis et nous assisteront à des faits similaires. C’est l’exemple de la plus belle réussite de ce pays si l’on écoute nos dirigeants. Alors ...ou bien... Faudra peut-être à la place des surveillants, des agents de sécurité et pourquoi pas des militaires comme au Chili dans les années 70 ! La garde à vue sera instantanée.

    Que le collègue réponde de ses actes devant la justice est normale, logique suite à une procédure d’une plainte déposée par un parent mais la manière dont les choses se sont agencées dans les récits qui nous ont été donnés par la presse sont peu élégants et me heurte car elle ne grandit personne : ni l’enseignant ni le jeune ni son parent.
    Si la garde à vue est une manière de répondre à une humiliation subie alors nous sommes tombés dans une société qui ne méritent plus de perdurer. Si l’agresseur devient agressé, il faut se poser la question fondamentale sommes nous toujours en démocratie ?

    • prof suspendu jusqu’à fin mars ? et bien sûr beaucoup de profs remplaçants dans la région !!!
      ceci dit je comprends que ce prof soit sanctionné et considéré comme dangereux dans un pays où on considère qu’il est utile à la nation de garder un pdg de banque qui laisse un employé jouer avec des milliards d’euros !!!

      petit délit grosse punition
      gros délit gros pardon

      j’espère que ce gamin traitera sous peu son père de connard car venir demander des explications au prof , au principal soit ,mais en uniforme dans le collège c’est quand même de l’abus de pouvoir et de l’infantilisme !(je me retranche derrière mon bel uniforme car avec cet uniforme en sarkoland je suis intouchable )

      et le prof comment refera -t-il la classe : avec zèle et motivation certainement !!!

    • le prof est le gendarme voila une fable de cette epoque de deux personnage clé de l’autorité qui faillie. mise à mal par un enfant dont l’attitude ne fait que confirmer un constat qe l’irrespect qui se generalise. dans mon metier d’educateur le mot connard est le mot le plus doux du flot d’insultes qui nous est reservé tous les jours, par des jeunes en mal de repères.il y a quelques années une jeune fille m’a giflé et je lui est retourné la meme chose sans plus resultat des comptes j’ai eu un blame avec un passage devant le delégué du procureur.tout ça parceque j’ai refusé de culpabiliser et de presenter mes excuses à la jeune fille dont j’avais la charge.en meme temps je ne suis pas de ceux qui font l’appologie de l’education par les sevices physique. la relation educative doit etre fondé sur le respect de l’integrité physique et psychologique de chacun en particulier les enfants.je suis un temoin au quotidien de la maltraitance que subissent ces derniers.quant à l’autorité du gendarmre ce n’est qu’un mythe.

  • On veut condamner un prof qui a remis à sa place un voyou mal élevé au moyen d’une gifle que son père ne lui avait pas donné quand il était gamin, mais par contre, quand des flics, CRS, gendarmes, douaniers et j’en passent, tirent au flash ball sur des jeunes de 16 ans pacifistes, leur faisant perdre un oeil, ou ne respectent pas le droit lors des gardes à vues, là, ils sont dans leur droit...
    Et après ça, pas de justice à deux vitesses !
    Ensuite, comme dit plus haut, le père vient règler une affaire personnelle, il vient en tant que "père de l’enfant giflé", et non en tant que "gendarme". Il n’a donc pas à venir en uniforme, sauf si c’est carnaval ce jour-là et qu’il n’a pas trouvé d’autre déguisement...

  • tu vois, j’ai élévé quatre enfants.Je lui aurai bottu le cul à ce petit con !