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UNE LECTURE POLITIQUE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX. Remettre le travail au coeur des rapports de force
Publie le jeudi 29 octobre 2009 par Open-Publishing4 commentaires
« Une lecture politique des risques psychosociaux. Remettre le travail au coeur des rapports de force », par Erwan Jaffrès et Raphaël Thaller. La lettre d’information de CIDECOS (oct. 2009)
Extrait - Il faut remettre le travail au coeur des rapports de force, et reconnaître que quotidiennement les travailleurs y investissent leur intelligence. C’est alors rappeler l’enjeu de la dignité au travail et des valeurs que chacun est appelé à y défendre. Cela implique de la conflictualité.
Plus que jamais il faut soutenir l’idée que les travailleurs disposent d’une force considérable : celle de produire de la valeur sans laquelle le capitalisme ne peut vivre. Il n’y a d’ailleurs pas à douter que la contestation du modèle actuel de travail peut conduire à la contestation du système économique, et réciproquement. Ce qui se joue dans le travail aujourd’hui entre en effet en résonance avec les débats sur la crise économique. Il faudrait corriger les excès du capitalisme qui conduiraient à la crise économique. Il faudrait corriger les excès de quelques entreprises et quelques managers qui par des comportements déviants mettraient en danger les salariés. Dans les deux cas, nous contestons l’idée qu’il suffirait de gommer ces quelques supposés excès ou « d’humaniser » le système à la marge, car cela ne résoudrait pas les antagonismes fondateurs du capitalisme sur le plan économique, ni dans le travail.
Lire la lettre d’information de CIDECOS
http://www.ufal.info/media_flash/2,article,726,,,,,_A-lire-sans-faute.htm
Messages
1. UNE LECTURE POLITIQUE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX. Remettre le travail au coeur des rapports de force, 29 octobre 2009, 14:03, par momo11
En gros les capitalistes sont condamnables,cela depuis des siècles,pour non assistance a personnes en danger !!!!!Ils sont revenus aux source du taylorisme et l’applique avec toute la "vigueur " dont-ils sont CAPABLES !momo11
1. UNE LECTURE POLITIQUE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX. Remettre le travail au coeur des rapports de force, 29 octobre 2009, 14:37
Ce que je trouve appréciable dans la lettre en PDF c’est son apport très complet et très clair dans l’argumentation et la démonstration des mécanismes destructeurs de toute vie sociale et économique comme de l’Être humain par le système capitaliste à partir de l’univers du travail.
Ce processus d’analyse complet, limpide et clair est exemplaire de ce que doit être la lutte idéologique des anticapitalistes contre l’idéologie dominante, car on ne peut pas se contenter d’affirmations ou de raccourcis lapidaires aussitôt remis en cause de la même façon par les roquets d’en face.
Oui vraiment à lire absolument, à transmettre et à intégrer au niveau de la forme, même si nous connaissons le fond car ceci peut aider à argumenter, éclairer et convaincre autour de nous.
MR
2. UNE LECTURE POLITIQUE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX. Remettre le travail au coeur des rapports de force, 29 octobre 2009, 20:23
Le .pdf est la (->http://ufal.org/documents/091001_cidecos.pdf] : à bas le travail : arrangeons-nous !
1. UNE LECTURE POLITIQUE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX. Remettre le travail au coeur des rapports de force, 30 octobre 2009, 01:42
le pdf est aussi sur le lien indiqué sur l’article. Il faut simplement recliquer une deuxième fois au bas de l’article sur la phrase :
"lire la lettre d’information de cidecos"
quant au site de l’ufal on peut aussi le transformer en hypertexte c’est mieux :
http://ufal.org/documents/091001_cidecos.pdf
A part ça, ça veut dire quoi "arrangeons-nous ! : à bas le travail" ?
T’as pas de voiture ou de vélo ? Tu dors où ? : t’as pas d’appart ? quand tu voyages tu prends pas le train ? tu téléphones jamais ? Tu te ballades à poil ? tu marches pieds nus ? tu manges avec les doigts ? tu bois pas de l’eau, du café ou autre ? tu ne manges pas ? tu t’éclaire à la bougie ? t’as un ordi apparemment ! quand t’es malade tu vois jamais un docteur ? t’es jamais allé à l’hôpital ? t’as pas appris à lire à compter à écrire ? Et tu crois que tout ça ça tombe du ciel ou quoi ?
Tu confondrais pas liberté et inconscience par hasard ?