USA : Fermez vos gueules !

L’Empire n’aime pas les bavards !

novembre 1963 : Un an avant les présidentielles américaines, le président sortant lance sa campagne au Texas, fief de son colistier. La voiture est décapotable, et décapotée dans la traversée de Dallas, trois coups de feu claquent dans la même demi minute, même objectif, le président, un, ou deux, de derrière qui blesse la cible, un de face qui la tue.

Dans la soirée, le colistier devient président , et sera élu triomphalement l’année suivante. Le lendemain, on veut présenter à la presse le suspect qu’on a arrêté, et un peu cabossé lorsque, dans un couloir, surgit un "justicier", tenancier d’une boite de nuit, indic de la police qui dessoude l’assassin. Parce que, dès lors, on le sait, on le dit et on le répètera pendant des siècles et des siècles : Kennedy a été tué par Oswald et lui tout seul ; circulez y a plus rien à voir !

Toute analogie avec des fait survenus ultérieurement ne sont que pure coïncidence. Nous ne sommes pas à un an de la réélection d’Obama , mais à 18 mois et au Pakistan il n’y a pas de boites de nuit et encore moins de tenanciers, justes de braves GIs munis de calibres incontrôlables.

Une analogie cependant, fortuite bien sûr : Pas plus qu’Oswald, ou... que Saddam, Ben Laden ne parlera !