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Un animateur de télépoubelle québécois s’offusque que 2 groupes de rock refusent son invitation

Publie le samedi 27 août 2005 par Open-Publishing
8 commentaires

Sébastien Benoit critique les Trois Accords et les Cowboys fringants

L’animateur s’explique mal que les deux groupes refusent d’aller chanter à La Fureur.

Sébastien Benoit déplore vivement que deux groupes populaires comme Les Trois Accords et Les Cowboys fringants refusent de chanter à son émission La Fureur, que diffuse Radio-Canada les samedis soir.

« Il y a des artistes et des comédiens qui refusent de venir jouer à La Fureur. Ça se peut et ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise de chanter et de danser devant un public. Je respecte ça. Là où j’ai de la misère, c’est quand un groupe de musique refuse de venir chanter. C’est leur job (de chanter). Et on leur donne pourtant une belle vitrine. Je m’explique mal ça. Chanter à La Fureur, c’est juste une façon de dire merci au public », fait-il remarquer.

L’animateur a fait cette sortie à Bons Baisers de France mardi soir devant 556 000 téléspectateurs et a tenu sensiblement les mêmes propos à La Presse hier. Autre source d’irritation pour Sébastien Benoit : il a lu dans un autre quotidien que Les Trois Accords trouvaient La Fureur quétaine. « Ces gars-là ont vendu 150 000 albums. Il y a bien des chances que des téléspectateurs de La Fureur aient acheté leur disque. Si Les Trois Accords ont dit que La Fureur était quétaine, ils viennent d’insulter une partie de leurs fans. Ils viennent de s’aliéner une partie de leur public », enchaîne Sébastien Benoit, qui se dit pourtant un fan des Cowboys fringants et des Trois Accords. « J’ai leurs disques », ajoute-t-il.

Sébastien Benoit se souvient des débuts des Trois Accords sur les ondes radiophoniques montréalaises. « À la radio commerciale, c’est Denis Fortin et moi (à CKOI) qui avons commencé à tourner Hawaïenne en mai 2004 », indique Sébastien Benoit.

Alors, Les Trois Accords trouvent-ils que La Fureur est quétaine ? « Non, pas plus que d’autres émissions du même genre. Dans le groupe, on fonctionne de manière démocratique pour le choix des émissions. On ne fait pas de débats d’idées. Si on a le goût d’y aller, on y va. Si on n’a pas le goût d’y aller, on n’y va pas. On a encore le droit de décider de ce qu’on va faire », dit Charles Dubreuil, batteur des Trois Accords.

Le mot quétaine n’a jamais été employé par Les Trois Accords, ajoute Frédéric Poulin, attaché de presse chez Indica, la compagnie de disques du groupe de Drummondville.

Entre septembre 2004 et mai 2005, à l’exception de MusiquePlus, Les Trois Accords n’ont participé qu’à trois émissions de variétés : Tout le monde en parle à la SRC, Les Quilles à TQS et Belle et Bum à Télé-Québec. Cet été, Les Trois Accords ont aussi visité le plateau de France Beaudoin, où ils ont joué Turbosympathique.

Les Trois Accords ont refusé une première fois de participer à La Fureur en septembre 2004, puis une deuxième fois à l’hiver 2005. « On a le droit de refuser les trucs que l’on veut », justifie Frédéric Poulin d’Indica.

Le groupe, qui a accouché des succès Lucille, Saskatchewan et Loin d’ici, dit ne pas choisir ses émissions en fonction d’impératifs commerciaux. « Pour faire Les Quilles à TQS, il faut que ça te tente. Et ça nous tentait vraiment. On n’a pas fait ça pour vendre des albums », rappelle le batteur Charles Dubreuil.

Quant aux Cowboys fringants, leur refus de passer à La Fureur est bien simple. « Les Cowboys Fringants ne font pas de télé. Toutes leurs énergies sont consacrées aux spectacles. Ils ne font pas de variétés », explique Marie-Christine Champagne de la Compagnie Larivée-Cabot-Champagne, qui s’occupe des Cowboys fringants.

L’explication se trouve peut-être dans une chronique que Karl Tremblay, chanteur des Cowboys, a signée dans La Presse en juillet 2003. Invité à écrire sur les FrancoFolies de Montréal, le chanteur a signalé dans son papier que la chanson La Führer de Mononc’ Serge était « tellement bien faite » et « tellement forte ».

Pour ceux qui ne connaissent pas la pièce, voici un extrait de La Führer, parue sur l’album 13 Tounes trash : « Véronique apparaît. Et sa voix nasi... nasillarde. S’élève comme un signal : place à la marde. »

Messages

  • Passionnant cet article. Pourrait-on le traduire en français ? Que veut dire quétaine, notamment. Sinon, les Cowboys fringuant et les Trois Accords, ça doit bien valoir Celin Dion quand elle est enrhumée.

    B. Stéphanski

    • Capsule de chez nous,
      par Serge Fournier

      Le mot de la semaine : quétaine

      QUÉTAINE : nom et adj. (principales variantes graphiques kétaine, quétenne).

      Définitions :

      * Nom

      1. (Vieilli). Nom. Personne sans ressources, mal vêtue, dépenaillée ; mendiant.

      Exemples d’emploi :

      1. « Dans les années ’40, à Saint-Hyacinthe, le quartier pauvre de la ville était situé aux environs de l’ancien Marché à foin et en avait pris le nom. Un peu comme les quêteux de grand chemin, certaines familles de cette paroisse quêtaient de porte en porte pour arriver à joindre les deux bouts. Finalement, d’autres clans, souvent pas tellement mieux nantis mais définitivement mieux organisés, les adoptaient avec beaucoup de générosité. Ma mère avait ses "pratiques" comme elle les appelait dans son vocabulaire parfois surprenant. Ces gens s’adressaient à nous quand le besoin se faisait trop grand, espérant recevoir parfois un peu de nourriture mais d’abord et avant tout, aux changements de saisons, des vêtements qu’ils allaient porter... ou vendre. Ma famille était loin d’être riche, mais maman était une couturière très habile. Ma sœur et moi étions donc vêtues non seulement très proprement mais avec beaucoup de goût. Il nous arrivait plus tard de revoir nos vêtements devenus trop étroits, portés par les enfants des familles quêteuses, les quétaines du Marché à foin [...] » (CHAMPAGNE [Andrée] [première femme nommée vice-présidente de la Chambre des communes du Canada, actrice et comédienne]. Lettre reprise [avec la permission de Mme Champagne] du site « Panthéon de la kétainerie », 1994 [en référence aux années 40].)

      2. « C’est un des derniers survivants d’une des plus vieilles familles du Marché-au-foin, Jean Boileau, qui m’a donné la solution de ce casse-tête chinois [...]. Après lui avoir versé l’obole habituelle, je lui demandai pour quelle raison on disait de lui qu’il était un quétenne. " C’est bien simple, répondit-il, c’est parce que c’est mon nom. Comme c’était celui de mon père. Nous sommes des Boileau, dits Quétenne, ou des Quétenne dits Boileau ; je ne me rappelle plus lequel de nos deux noms va devant l’autre. " » (Le Clairon, 10 février 1950, p.2, Saint-Hyacinthe, d’après T.D. BOUCHARD [ancien maire de Saint-Hyacinthe], in Mémoires, Ma Vie privée [FTLFQ].)

      3. « Mais d’où venait donc l’appellation quétenne ? Il faut savoir qu’il y a environ un siècle une colonie d’immigrés espagnols s’établit non loin de Saint-Hyacinthe. Ces déracinés apportaient tout un bagage de traditions et de superstitions qu’ils communiquaient à leurs nouveaux compatriotes. Ainsi, les Espagnols parlaient souvent des gitanes et de leurs pouvoirs diaboliques [...]. Or, en espagnol, le mot " gitane " se prononce " quitenne " [kitèn], puis quétenne, rien n’est plus logique ni plus vraisemblable. » (DAVIAULT [P.], in La Patrie, 12 mai 1957, p.41 [FTLFQ].)

      Syntagmes : Quétaines-du-marché « pauvres des faubourgs qui viennent au marché [emplacement central d’une ville, où se tenait la vente, généralement à prix modique, des denrées alimentaires] » ; Quétaines du Marché-à-(au)-foin « quêteux du marché central de Saint-Hyacinthe », comparé avec Quêteux-de-Saint-Roch [ville de Québec].

      2. (Valeur figurée, péjoratif.) Nom. Individu jugé comme décadent en regard des mœurs, des modes (plus particulièrement des vêtements), des idées, des valeurs, de la compétence.

      Exemples d’emploi :

      1. « Hosanna est un travesti habillé comme Elizabeth Taylor dans " Cléôpatre ", en infiniment plus cheap, évidemment. Une Cléôpatre-de-la-Main. Sa robe est en dentelle rouge vin ornée de dentelle or " d’époque ". La perruque est en " cheveux véritables ". Les sandales viennent directement de l’avenue du Parc et l’amoncellement de bijoux, de colliers, de bracelets, de chaînes [...] proviennent de tous les quinze cents et de toutes les " bijouteries " comprises entre Amherst et Saint-Laurent, sur la Catherine.

      HOSANNA ­ " Maudite kétaine ! Maudite kétaine ! Maudite kétaine [...] Trois heures d’ouvrage, pis une demi-livre de brillants sus le yable ! [...] Maudite kétaine ! " » (TREMBLAY [Michel]. Hosanna suivi de La duchesse de Langeais, [Notes de scène] pp.12 et 13, Montréal, Les Éditions Leméac, 1973. [Présenté par Les Insolents de Val d’Or au printemps 1969, puis au Quat’Sous (Montréal), en mars 1970.])

      2. « [...] les commissaires des écoles catholiques de Montréal (CECM) ont assez mal accueilli les protestataires, les traitant de " kétaines " parce qu’à leur avis les parents essayaient de jouer sur les sentiments. » (BEAUGRAND-CHAMPAGNE [Paule]. « Cinq cents enfants s’en prennent aux commissaires d’école », in Le Jour, 9 mars 1974, p.7, col.2.)

      3. « Pendant une certaine période nous avions un slogan, dit Sirois, " À mort les kétaines ! " Là-dedans on mettait Pierre Marcotte, Chantal Roy, Michèle Richard [...] » (Allô-Vedette, 21-28 janv. 1989, p. 38, col.1.)

      4. « Moi, je suis en santé. Je ne bois pas ; je ne fume pas, et au risque de passer pour une kétaine, je n’ai jamais touché à la drogue [...] » (LOUVAIN [Michel], in Le Journal de Québec, 11 août 1990, p. 38, col.1)

      5. « [...] dans " Broue ", par exemple, je dois mettre plusieurs costumes absolument hideux. Un de mes personnages, un vrai quétaine ­ le genre qui conduit une Camaro ­ porte des pantalons de fortrel brun, vous savez, ceux dont le pli ne part jamais ! [...] » (MESSIER [Marc], in Châtelaine, Édition spéciale « Mode beauté, printemps-été 93 », 1992, p.50, col.2)

      * Adjectif

      1. (Moderne, dépréciatif) Adj. Se dit de vêtements, d’une mode, de mœurs, caractérisés par l’usage hétéroclite d’éléments jugés comme vieillots et de mauvais goût par la culture établie.

      Exemples d’emploi :

      1. « [...] Les années ont passé, mais les habitudes et les expressions de notre jeunesse ne nous laissent pas toutes pour autant. Un jour, vers la fin des années 50, au cours d’une répétition des " Belles Histoires " [émission de Radio-Canada], avec des camarades de travail, nous partagions des opinions sur un costume ou une nouvelle mode. J’ai oublié de quoi il s’agissait. J’ai émis le commentaire suivant : " Moi, je trouve que ça fait quétaine ". Denise Filiatrault a répondu : " Ça fait quoi ? " J’ai répété : " Quétaine ! ", en expliquant : " Ça ne va pas ensemble. Ça n’a pas d’allure ! " Quelques semaines plus tard, Denise et Dominique avaient inséré l’expression dans un de leurs sketches et le monstre était lancé sans que j’y puisse grand chose et sans qu’on me permette de préciser que l’expression originale s’appliquait strictement aux habitudes vestimentaires. » (CHAMPAGNE [Andrée]. Lettre reprise [avec la permission de Mme Champagne] du site « Bienvenue au panthéon de la kétainerie », 1994 [en référence aux années 60].)

      2. « Aie, je me rappelle à Trois-Rivières, y’avait un gars du nom de Keating, y portait toujours des habits qui flashaient [voyants], c’était un vendeur d’autos, je pense. On disait : " As-tu vu ça, c’est Keating ! " C’est de là qu’est venu le mot quétaine. » (Informateur masc., 48 ans, Trois-Rivières, CELM, 1972.)

      3. « [...] on cesse de se poser des questions, on se trouve beaux, on se dit que peut-être enfin c’est arrivé, la fin de l’ère quétaine, que l’industrie locale du disque est sortie du bois, réchappée une fois pour toutes, et qu’à partir d’hier on s’est trouvés, on s’est inventé nous-mêmes un style. » (HOMIER-ROY [René]. « Anatomie de l’autre chanson québécoise », in La Presse, 27 janv. 1973, Cahier D, p.4, col.4.)

      4. « Mais surtout Régis Lévesque. Je connais Régis Lévesque depuis longtemps, mais je ne l’avais jamais vu en action devant son public. Enfoncé Deschamps, dépassé Sol, quétaines les Tannants, Régis n’a pas de rival, Régis est le roi [...] » (La Presse, 26 sept. 1979, p. B-16, col.1.)

      5. « Le mot est souvent employé pour définir quelqu’un qui suit une ancienne mode, une personne qui s’habille avec du vieux linge des années 80 ou bien des objets quétaines, un carton avec une femme nue accrochée au miroir d’une automobile. Le mot s’emploie dans bien des contextes. Très pratique pour passer un commentaire sur quelqu’un qui porte des vêtements excentriques. » (Caroline RIVARD, 18 ans, Saint-Élie-de-Caxton, 2001, CELM.)

      Dérivés : quétainerie ; quétainement ; quétainisant ; quétaineville (FTLFQ, CELM).

      Historique : Certaines sources mentionnent que quétaine serait une modification des noms propres Keating ou Keaton et même de l’espagnol gitana [hitana]. Sans exclure radicalement ces propositions, il est toutefois plus vraisemblable de voir en quétaine un représentant de la famille de quêter, « mendier », hérité du latin quaerere, verbe panroman, « chercher et demander, tenter de se procurer » lui-même déplacé par quérir (aussi du latin quaerere) « chercher pour amener ». En France, du XIVe au XVIe siècle, questain « quêteur » qui survit encore dans l’Est et le Sud-Est ; aussi dans le Nord-Ouest, quêtin « qui a des ressources à peine suffisantes ». Ces formes et ces acceptions voisines ont aussi survécu en Suisse romande (FEW. DHLF).

      En québécois, quétaine, rare avant 1930, s’est d’abord infiltré dans l’usage à titre de nom commun, puis comme adjectif (vers 1950). Quétaine (nom et adj.) a connu une expansion considérable dans les années soixante et soixante-dix, suite à l’insertion du vocable dans des sketches télévisés, notamment pour la populaire série Moi et l’autre [1966-1972 et 1995-1997] qui mettait en vedette Denise Filiatrault et Dominique Michel (V.II. Adj. Ex.1). Le mot, toujours vigoureux, donne lieu à de nombreux dérivés (V. Rubrique). Aujourd’hui, il est presque exclusivement employé (FTLFQ et CELM) pour parler de personnes et d’objets, en se référant strictement à l’apparence physique, ou pour nommer des comportements excentriques, voire stupides (Enquêtes effectuées, en avril, auprès d’une centaine d’étudiants du Collège Shawinigan, CELM, 2001).

      Catégorie : Innovation lexicale (à partir de formes dialectales).

      Serge Fournier

      http://www.rabaska.com/super/chroniques/2001/04/quetaine_go.htm

    • Les 3 Accords, je ne connais pas. Mais comparer les CowBoys fringants à Céline Dion enrhumée, c’est comme comparer les Béruriers Noirs à Frédéric François malade. Les CowBoys Fringants, ce n’est pas du Punk mais c’est engagé, c’est alternative, c’est l’underground québécois.

      Quétaine, ca veut dire en gros "culcul la praline". Ca te parle mieux ?

      Sébastien Bénoit, c’est l’équivalent (+/-) d’Arthur. En gros, c’est pareil : c’est de la marde (de la merde en québécois).

    • "Béruriers Noir, Punk, engagé, alternatif, underground"
      Ca m’intéresse ! Peux-tu préciser un peu plus s’il te plait ? S’ils ne font pas du punk, quel genre de musique font-ils les "Cow-Boys Fringants" ?

      Pour Sébastien Bénoit, si la comparaison avec Arthur se verifie, ta définition est tout à fait exacte.

    • Les cowboys fringants sont un des groupes phares de la scène alternative québécoise. Des chansons très engagées dénonçant le capitalisme aveugle, l’américanisme dominant, appelant à des principes écologiques. C’est un genre nouveau, mélangeant rock et musique traditionnelle québécoise mais sans excès. C’est un groupe qui refuse la télé, les médias dominants juste pour vendre un peu plus. Leur mérite, c’est d’être en accord avec leur idées.

      Leur site : http://www.cowboysfringants.com/
      Leurs cousins d’ici : http://www.cousinsfringants.com/

      Bien sur, pour un français, c’est pas toujours facile de tout comprendre car il parlent la "langue québécoise" . Mais quand on se gave de musique américaine, on peut bien faire l’effort de comprendre des gens qui partagent tant de choses avec nous.

      Sébastien Benoit, a déjà été la cible d’un autre chanteur québécois décapant : mon onc’Serge (copain des Cowboys Fringants entre autres ; toute la scène alternative québécoise se soutient). Mon onc’Serge, c’est aussi un autre genre, mélange de hard rock et satire. Un genre de DidierSuper, si on voulait trouver un comparatif français.

      Son site : http://www.mononc.com/

      On aime ou on aime pas, mais les vidéos ca vaut le coup d’oeil.

      Et comme le dit mon Onc’Serge :

      Moi, je n’aime pas Sébastien Benoit,
      Ca ne m’empêche pas de dormir
      Mais ca fait tout de même du bien de le dire....

      D’ailleurs, ce Sébastien Benoit, ne comprend rien au Rock. Normal, Arthur non plus et entre imbéciles...

    • Merci pour ces infos et les liens que tu as donné.

      Effectivement, la langue des cousins d’outre Atlantique contient quelques finesses qui m’échappent un peu. C’est surtout l’accent qui, à priori, pose problème : le québécois chanté n’est pas toujours simple à comprendre. En tous cas, les Cow-boys Fringuant, les Vulgaires Machins et autres artistes que l’ai découvert ne manquent pas de verve, tabernacle ! Ca change du verbiage grand publique genre Dion, Garou et consort …

      Je vais approfondir un peu le sujet, il y a de très bonnes choses à écouter

      Encore merci

    • Pour faire une simplification, je compare les Cowboys à Noir Désir, les 3 accords à du Malicorne engagé, Mon Onc’serge à Gainsbourg. Céline Dion et Garou c’est de la quétainerie commercialisée grâce à Drucker et Son Tchum Sardou.j’ai le "privilège" de parler le joual québecois et l’argot exagonal.
      atlas enneigé.