Accueil > Un blâme pour le recteur-censeur
En 2003, dans le cadre d’un cours d’histoire en classe de 5e, Louis Chagnon fait copier à ses élèves quelques vérités bien peu pacifiques sur les premiers temps de l’islam et l’action de son gourou. Le rectorat de Versailles, obéissant docilement aux vociférations de quelques mécontents, adresse un blâme à l’enseignant.
Le MRAP retire alors la plainte qu’il avait déposé, satisfait de la sanction. En mars 2008 (quatre ans et demi après !), le tribunal administratif a enfin cassé le blâme, donnant ainsi raison à l’enseignant : il n’y a pas eu de faute professionnelle dans la délivrance de son cours sur Mahomet.
Pourtant, le blâme a bien servi le harcèlement conduit par le MRAP, auquel la dénonciation de la violence intrinsèque de l’islam est insupportable.
Messages
1. Un blâme pour le recteur-censeur, 26 juin 2008, 10:35
Il devrait être possible de critiquer toutes les religions en France.
Un professeur d’histoire géographie, à qui les programmes imposent d’enseigner le "fait religieux" doit conserver sa liberté pédagogique,.
Le blâme que lui avait infligé le Rectorat était effectivement une minable pratique d’intimidation.
Quant au MRAP....Le MRAP n’a-t-il pas parfois tendance à confondre la nécessaire lutte contre le racisme et la nécessaire critique de la religion ?