Un « bon » bain dans les ondes électromagnétiques !

(vous avez dit « électromagnétique » ou « électromaléfique » ?)

TÉLÉPHONES portables, téléphones sans fil, antennes relais, Wi-fi, radars, radios, micro-ondes, etc… mais aussi à la maison : fours micro-ondes, plaque à induction, machine à laver, lampes halogènes, ordinateur, radio-réveil, etc … etc…, nous baignons constamment, à la maison, au bureau et même dans les espaces publics dans les radiofréquences. Tous ces appareils ou dispositifs utilisent des champs électromagnétiques dont la gamme de fréquences est comprise entre 9kHz et 300 kHz (nombre d’oscillations en une seconde).

Partout, dans nos ville et à la campagne, même dans des coins perdus où l’on n’aurait jamais pensé que cela soit possible, nous avons tous vu s’ériger des antennes relais de téléphonie mobile, nous avons tous vu fleurir des radars sur le bord de nos routes… Dans nos voitures, il n’est pas rare qu’un GPS y soit installé et dans notre poche, notre portable est toujours prêt à capter un appel… Ces dernières années nous avons vécu et vivons un développement fantastique de la téléphonie mobile ; nos enfants eux-mêmes possèdent leur téléphone portable et leur mini ordinateur qu’ils emmènent avec eux.

Nous sommes demandeurs de telles technologies !

Ces nouvelles technologies nous sont devenues incontournables et même indispensables : elles nous facilitent la vie et parfois même elles nous amusent. Et, à juste titre, nous nous inquiétons d’une possible nocivité de voir de tels dispositifs ou gadgets inonder notre paysage visuel, n’est-ce pas trop ? Ici, c’est une antenne relais installée sur le toit d’une école ; là c’est juste face à notre fenêtre, sur le toit de l’immeuble d’en face ; ailleurs, à côté du stade ou du square où s’ébattent nos enfants, il y a un radar et une antenne relais. Et pendant ce temps-là, la ménagère utilise son four micro ondes et sa plaque à induction pour préparer le repas tandis que les enfants regardent la TV, lampe halogène allumée et que le maître de maison travaille sur son ordinateur.

Mais n’est-ce pas trop ? N’est-ce pas dangereux ?

Face à la montée des inquiétudes, le gouvernement a demandé en 2007, à l’AFSSET, une mise à jour d’un précédent avis datant de 2005, qui concluait à l’absence de risque avéré des téléphones mobiles et des antennes relais. L’Agence française de Sécurité sanitaire de l’Environnement et du Travail a élargi son expertise à l’ensemble des radiofréquences.

Des effets biologiques…

Malgré l’absence de preuves formelles sur la nocivité des ondes électromagnétiques, son rapport, réalisé par un groupe de travail incluant des experts en sciences humaines et sociales et un observateur représentant les associations, va beaucoup plus loin en se prononçant pour une réduction des expositions.
Après avoir examiné un millier d’études publiées depuis 2005, y compris le rapport BioInitiative souvent cité par les associations et après avoir conduit une trentaine d’auditions, les experts ont remarqué que si une majorité des études ne constataient pas d’effets des ondes, toutefois un petit nombre évoquait tout de même des « effets biologiques possibles » tels que « l’autodestruction de cellules » ou « la modification du débit sanguin cérébral ».

« Se poser les bonnes questions »…

Pour Martin Guespereau, directeur général des l’AFSSET, il faut « se poser dès aujourd’hui les bonnes questions », sans attendre de certitudes. « N’attendons pas que les signaux deviennent des pathologies pour avancer dans la réduction des expositions ! ».
Voilà encore une fois une position très ambiguë. D’un côté les experts concluent à une non nocivité des ondes électromagnétiques et de l’autre que dans certains cas le phénomène d’électro-hypersensibilté provoque des maux de tête, des nausées ou des insomnies… allant jusqu’à l’autodestruction de cellules ou la modification du débit sanguin cérébral !
En gros, le danger n’est pas prouvé mais il faut rester prudent. Et l’AFSSET de se prononcer pour une réduction des expositions.
Alors, on envisage de réduire la puissance des antennes relais. Voilà enfin, si cela se réalise, une bonne chose qu’on verra se mettre en place, nous dirons-nous. Mais, en diminuant leur puissance, n’allons-nous par voir une prolifération encore plus grande de ces antennes relais ?
Pourquoi, dès aujourd’hui, n’envisagerions-nous pas d’inclure dans les nouvelles constructions des matériaux qui arrêtent ces radiofréquences ? Cela existe mais reste très onéreux pour le particulier qui voudrait « se mettre à l’abri » de toutes ces ondes qui nous traversent le corps constamment jour et nuit. Et cela ne commence-t-il pas par les appareils que nous utilisons ou qui font partie de notre environnement immédiat :
A la maison :
– Lampe halogène : 0,04 µT à 30 cm.
– Radio-réveil : 0,1 à 1 µT à 30 cm (distance minimale conseillée avec le lit : un mètre).
– Téléphone sans fil : 100 v/m à 1 mètre.
– Télévision : 0,04 à 2 µT à 30 cm (distance minimale conseillée : 50 cm).
– Box Wi-fi : 0,3 V/m à 30 cm.
– Four micro-ondes : 4 à 8 µT à 30 cm (garder les yeux à distance de la vitree quand l’appareil est en marche).
– Plaques à induction : 0,15 à 8 µT à 30 cm.
– Machine à laver : 0,15 à 3 µT à 30 cm.
A l’extérieur :
– Lignes électriques à haute tensions : jusqu’à 100 µT et 5.000 V/m.
– Antennes relais.
– Téléphonie : de 41,58 à 61 V/m selon leur fréquence (900, 1.800, 2.100 MHz).
– Radio et télévision hertzienne : de 28 à 31 V/m.
Mais il n’y a pas que ça, il faut compter aussi avec les autres gammes de fréquences : les rayons infra-rouge (chauffage…), la lumière visuelle dont les ampoules basse énergie, les ultra-violets et les rayonnements X et gamma.
Où cela va-t-il s’arrêter ? En plus du masque anti-grippal, serons-nous obligés de porter une cuirasse anti-ondes demain ?

Source : DEHELVET http://evolutionnaire.free.fr/ondes...