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Un collégien décède à l’issue d’une bagarre

Publie le vendredi 22 décembre 2006 par Open-Publishing
13 commentaires

Un collégien décède à l’issue d’une bagarre

NOUVELOBS.COM | 22.12.2006 | 00:23

L’élève de sixème est mort ce jeudi à l’issue d’une bagarre avec d’autres garçons du collège Albert-Camus de Meaux.

Un élève du collège Albert-Camus de Meaux (Seine-et-Marne) est décédé jeudi à l’issue d’une bagarre avec d’autres garçons de l’établissement, a-t-on appris jeudi de source policière. Agée de 12 ans, la victime était en classe de sixième.

Le collégien est décédé d’un arrêt cardiaque dans l’après-midi, selon la même source.
Les faits se sont déroulés après un cours d’éducation physique, selon la source policière, et une altercation aurait opposé les deux collégiens pour des raisons ignorées.
L’agresseur présumé est âgé de 11 ans, a ajouté la source, sans préciser s’il avait été placé en garde à vue. (avec AP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20061221.OBS4006/un_collegien_decedea_lissue_dune_bagarre.html

Messages

  • On ne va pas suprimer "la guerre des boutons " . Dans ce cas ce n’est pas la violence qu’il faut retenir mais on aimerait avoir plus d’infos sur la localisation du "coup" et du risque mortel qu il peut provoquer .C’est un accident . Et ce matin je pense à ces mômes incarcérés . J’imagine la détresse des parents qui viennent de perdre leur enfant .
    Mais stop aux commentaires qui prétendent que rien ne serait arrivé si le personnel était suffisant . Un flic à coté de chaque élève et ce dès l’äge de trois ans ... Des infos de ce type sont dangeureuses mais je ne vous apprend rien ( du moins sur ce site ) !

    Instit militante en ZEP

    • alors quelles sont tes solutions ? instit en ZEP ? au fait même en ZEP supprimer ça prend 2 p !!!

    • Ce genre de drame peut se produire avec davantage d’encadrement, c’est une certitude.

      Mais davantage d’encadrement limite aussi le climat de violence, ça me paraît certain. Et encadrement ne veut pas dire "flics", mais personnels qualifiés dont on ne cesse de réduire le nombre, y compris dans les pseudo "ambition réussite".

      On voit des choses hallucinantes, quand on est TZR (titulaire remplaçant) et qu’on écume la banlieue parisienne : comme de voir un collège ZEP de chez ZEP (Valenton, pour ne pas le nommer) tourner pendant quelques semaines avec... un surveillant pour 600 élèves !! (bilan "miraculeux" : quelques bagarres générales, un élève hospitalisé avec points de suture à la tête, un climat de cours difficilement gérable... et un droit de retrait d’une semaine).

      JLB

    • Désolé mais un(une) instit(e)militant(e) devrait soigner son français quand il (elle) s’exprime
      Des infos de ce genre sont dangereuses ? Et pourquoi donc ? Tu milites où ?
      Qu’est-ce que connaître la localisation du coup va nous apporter ?
      Un instit militant

  • On dit aussi qu’il y avait une ambiance de violence dans ce collège, et que les professionnels demandaient désespérément de l’aide.
    Et que sur les 12 postes qu’aurait dû leur valoir leur classement en - je ne sais plus le terme exact, genre "ambition réussite"- ils n’en avaient obtenu que trois.

    Des enfants livrés à eux-même sans une présence suffisamment dense des adultes autour d’eux, ça donne "Sa majesté des mouches", relisez ce vieux roman.

    Et toutes les caméras du monde n’auront aucun impact sur cette évidence !

  • SELON LES INFOS...

    ... il y aurait eu déjà 9 conseils de discipline dans cet établissement depuis la rentrée de septembre et par ailleurs sur les 12 aides-éducateurs promis par le rectorat, seulement 3 seraient réellement affectés !

    Mais bien sûr, on ne manquera pas d’incriminer l’établissement et l’enseignant plutôt que la société... Monsieur COPPÉ peut dormir tranquille !

    NOSE

  • Visiblement la mort serait due à une malformation cardiaque et à l’émotion due aux coups reçus.

    Dur dur de le dire à l’occasion de ce fait là, mais ceux qui enseignent dans les coins réputés chaud vous diront tous que la situation est particulièrement tendue cette année, et en particulier depuis la Toussaint : les droits de retrait face aux violences (élèves enseignants, mais surtout élève élève) se succèdent dans la plus grande indifférence des médias et des rectorats. Y compris dans des collèges où la gestion des directions est bonne (ça arrive) et les équipes enseignantes motivées (ça arrive aussi), et qui réussissaient à s’en sortir à peu près jusque là.
    Voilà pour les faits.

    Pour l’analyse (et là c’est sûr que ce n’est qu’une hypothèse), je pense qu’on peut quand même rapprocher cette évolution nette du climat scolaire de la baisse drastique du nombre d’adultes dans les collèges (casse du statut des surveillants pour arriver aujourd’hui aux "CAE" : 6 mois renouvellables, contrat qui peut s’arrêter du jour au lendemain, 0 condition de diplôme...) (cf. aussi dans mon lycée de Créteil, profil pro-techno, pas d’infirmière depuis 2 ans, à titre d’exemple !!!).

    JLB, enseignant à Créteil

    • 6 ou 7 conseils de disciplines aurait du alerter quelques peu le personnel d’encadrement de l’éducation national je pense...
      un petit garçon est mort avec ses rêves ses peurs, sa chambre est vide et froide à ce jour.
      ses parents n’ont surement plus de raison de vouloir vivre à cette heure.
      Voila.

      quelques lignes plus haut on alimente le feu glaciale par des sous entendus sur les prénoms d’origine magrébine comme si il fallait encore une fois faire preuve de cette logique radicale et ingénieuse propre à la droite...
      les choses ne sont pas si simple et si facile.
      si il y avait une justice en france, entre acte rasciste et délinquance juvénile beaucoup aurait du prendre perpette à ce jour.

  • Il s’avère finalement que l’enfant décédé était porteur d’une grave anomalie cardiaque, qu’il aurait effectivement été frappé mais en aucun cas "roué de coups".
    Les enfants agresseurs auront déjà à porter le poids psychologiquement très lourd d’une responsabilité indirecte dans la mort de leur copain. Il était parfaitement inutile de rajouter à leur souffrance l’accusation injustifiée d’être des meurtriers.

    Ici même, un sarkomaniaque réclamait vigoureusement leurs noms !

  • ( je ne vous apprend rien) encore une faute..... là ça ne réveille pas ton agressivité ?

    Ah ! Tu n’a pas tout analysé .... méchant(e)va ! !

    Instit militante en ZEP

    • Chère instit militante en ZEP, chère collègue.

      Il ne s’agit pas de réclamer des flics dans les établissements, pas plus d’ailleurs que des "assistants d’éducation" sous payés, non qualifiés et précaires.

      Il s’agit de réclamer des personnels de surveillance qualifiés et en nombre suffisant.
      Dans les années 60, une norme avait été mise en place : 1 surveillant pour 100 élèves.
      Nous sommes très en déça de cette norme, alors que les élèves sont plus violents, beaucouip plus violents. Le statut des Maitre d’Internat-Surveillant d’Externat a été détruit, les emplois-jeunes ont été licenciés.
      Les assistants d’éducation ne sont recrutés que quelques mois, jusqu’à la présidentielle, pour obtenir une baisse APPARENTE du taux de chômage.

      Il faut cesser d’être naif. La question des moyens reste centrale, même si elle n’est pas la seule question.

      Contrairement à ce que vous écrivez hativement, le drame n’aurait pas eu lieu si le nombre suffisant de surveillants s’étaient trouvés dans l’établissement.

      Un prof, militant, en ZEP.

  • Il y a un déficit d’encadrement, c’est évident. Il ont viré, droite et gauche confondues, des dizaines de milliers de personnels de l’EN ces dernières années.
    Mais qu’une "instit militante de ZEP" vienne dire en faisant de nombreuses fautes de français que "l’info est dangereuse" (!!) est vraiment inquiétant. Ca rappelle l’attitude des p’tits chefs d’établissement qui refusent (!!!) d’alimenter désormais le logiciel SIGNA recenseur des actes violents à l’Ecole, depuis que l’adiministration a été obligée d’en rendre publiques les données, (après 18 mois de procédure admnsitrative). Etre militant, pour certains, c’est être dans le déni du réel...