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Un exposé écrit ou audio de Lutte Ouvrière sur la crise actuelle...

Publie le dimanche 14 décembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Bonjour,

Je vous recommande cet exposé d’1H30, qui à la fois replace cette crise dans le phénomène général du fonctionnement du capitalisme, et expose précisément les données de CETTE crise...

Hardi camarades ! On va peut-être déguster avec ce nouvel avatar que nous envoie le capitalisme, mais on va essayer de comprendre d’abord ce qui se passe, et de se battre pour ne pas la payer !

La version texte si vous aimez lire :
 http://clt.lutte-ouvriere.org/

La version audio si vous préférez le mp3 :

ou
 http://www.lutte-ouvriere-audio.org...

A bientôt !

Messages

  • LO a l’art de produire une analyse marxiste d’un fait (ce qui est déjà énorme de nos jours) sans se donner la peine d’aller au bout :

    Pour l’économie capitaliste, les crises sont donc des moments absolument indispensables pour purger le système de tous les déséquilibres qu’il engendre à toutes les étapes de la production et de la distribution des marchandises.
    Pour les travailleurs, chaque crise est une catastrophe car elle se traduit par des licenciements massifs et du chômage, par l’appauvrissement d’une fraction supplémentaire des classes populaires. Elle est nuisible, aussi, pour la société, car elle se traduit par la destruction et le gaspillage de biens utiles qui manquent cruellement à toute une autre fraction de l’humanité.
    Mais pour l’économie capitaliste, ce ne sont que des faux-frais !

    Très bien, mais un peu court comme conclusion : pourquoi vous ne faites pas le lien entre l’aspect économique des crises capitalistes et ses repercussions politiques et internationales ?

    Le plus grand danger pour la classe ouvrière avec la crise actuelle, ce n’est pas simplement les licenciements, c’est que pour maintenir leurs proffits, les capitalistes vont pousser les chefs d’états à être de plus en plus agressifs les uns envers les autres jusqu’à ce qu’on se tappe une troisième guerre mondiale, et pour imposer des cadences infernales aux salariés non licenciés (ainsi que des conditions de vies encore plus misérables aux chômeurs) ils auront recours aux CRS et à l’armée si besoin est.

    Il faut le dire aussi bon sang !

    Sinon vous laissez ententre qu’il suffira de s’organiser pour survire jusqu’à ce que l’économie redémarre et ca c’est criminel.

    • 1) Merci aux modos d’avoir mis en forme mes liens que j’avais un brin ratés...
      C’est gentil tout plein.

      2) Sur la précédente remarque, merci pour la première phrase... je suis assez d’accord évidemment... Moins sur la suite, tu t’en doutes... Je ne comprends pas bien tes reproches. Quand LO fait un topo comme ça, enfin la personne intervenante, l’objectif est de parler des problèmes immédiats, des causes et des retombées de cette crise, et des moyens (aspect militant) de contrer tout ça.

      Tu dis en gros, ’il n’y a pas que les licenciements et l’appauvrissement’ comme risque, il y a aussi la pire des barbaries... C’est certain. Si on va par là, on peut aussi estimer qu’il est encore plus radical de parler du risque potentiel d’éradication de l’humanité par elle-même dans un grand boum nucléaire... Mais heu...

      Faire de la politique, ce n’est pas jouer les Cassandre millénaristes un peu apocalyptiques.

      Les licenciements et l’appauvrissement dont l’orateur parle, on est déjà dedans. Et c’est super grave et concret pour les gens... Et ça va l’être malheureusement de plus en plus dans les mois qui viennent. Et l’axe de l’exposé, c’est que l’urgence et la gravité nous donne envie de nous battre, pas nous tétanise de trouille... Ca n’est pas ’cacher des vérités essentielles’... puisqu’on parle de possibilités... Quand les faits sont là, on est d’accord, faut en parler... quand on parle projection, on choisit ses éclairages...

      Bon enfin, on peut en discuter, c’est intéressant...

      Dans ma famille, je sais pas vous, j’ai déjà plusieurs cousins-cousines frappée de plein fouet par un licenciement directement dû à cette crise (devrais-je dire, ce nouveau durcissement de la crise)... Je vais les voir à Noël tous ces proches... Ca va pas être marrant tout ça !