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Un homme de coeur ...

Publie le jeudi 18 février 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

de pilhaouer

Robert PANDRAUD est mort .

Ancien directeur de la police nationale, membre du RPR puis de UMP, il fut député (1988-2007) et ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la sécurité (1986-1988) dans le gouvernement de Jacques Chirac durant la première cohabitation.

Lors des grandes manifestations lycéennes et étudiantes contre le projet de loi Devaquet, le 6 décembre 1986, Malik Oussekine est assassiné par des matraqueurs . (cf extrait wikipedia *)

Pandraud, plein de compassion déclare :

« Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit »

Les réactions :

Brice Hortefeux :" ...un haut fonctionnaire de grande valeur et de grande expérience ... ... un élu d’une vitalité forte et d’un caractère d’acier".

Jean-Pierre Raffarin : "un grand serviteur de la cause politique ... ... C’était un homme de cœur"

Xavier Bertrand : "la France perd un grand serviteur de l’Etat, un homme remarquable, de convictions et de courage .... Robert Pandraud a toujours eu à cœur l’intérêt de ses concitoyens et le sens du devoir. Pour lui, la défense et la garantie de la sécurité étaient primordiales".

Jean-François Copé : "Cela me fait de la peine"


Extrait Wikipedia :

Les voltigeurs sont des policiers montés à deux sur une moto tout-terrain. L’un conduit, l’autre est armé d’une matraque. Ils ont comme mission de « nettoyer » les rues après les manifestations en pourchassant les « casseurs ».
En arrivant dans le Quartier latin, les voltigeurs prennent en chasse les jeunes présumés « casseurs » qu’ils croisent.
Malik Oussekine, apparemment étranger au mouvement étudiant, sortait de son club de jazz. Il est minuit. Des voltigeurs le remarquent et se lancent à sa poursuite.
Malik Oussekine court, il croise un homme qui rentre chez lui. Celui-ci, fonctionnaire des finances, laisse l’étudiant entrer dans le hall de son immeuble. Ce dernier se croit à l’abri, mais les policiers qui l’ont suivi entrent à leur tour.
Selon le fonctionnaire des finances, seul témoin des faits, les voltigeurs « se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos "

Dans un entretien au journal Le Monde Robert Pandraud déclare : « La mort d’un jeune homme est toujours regrettable, mais je suis père de famille, et si j’avais un fils sous dialyse je l’empêcherais de faire le con dans la nuit. (...) Malik n’a jamais pu passer son bachot. Il est allé à l’école de tous les ratés de la bourgeoisie. Son frère passe pour un financier international douteux. Ce n’était pas le héros des étudiants français qu’on a dit. »

Malik Oussekine est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Le 10 décembre 1986, une série de manifestations silencieuses, qui rassemble 400 000 personnes à Paris et un million dans toute la France, lui rend hommage.

Les deux voltigeurs directement impliqués dans sa mort passent en jugement pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils sont condamnés le 28 janvier 1990 à deux et cinq ans de prison avec sursis.

Une plaque rappelle la mort de Malik OUSSEKINE devant le 20 de la rue Monsieur le Prince.

Messages

  • Ben,cest dommage.Qu’il est mis autant de temps......momo11

  • on peux ajoute ca :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679

    Le PCF retire de son site le communique de MGB a propos de Robert Pandraud...

    de Roberto Ferrario

    On peux pense que je suis encore exagéré a parle dans cet façon... Et bien voila un "scoop" de Bellaciao...

    Après que on a publie le communique de MGB a propos de la mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988) et avoir fait remarque a la direction du PCF que été le même ministre des "policier voltigeur a moto" que on assassine Malik Oussekine le 6 décembre 1986 et que un nombre impressionnant des camarades on proteste indigné par cet prise de position de MGB le site national du PCF retire de son propre site le communique en question... a cet heure 19h45 la page est blanche et dans la page d’accueil plus aucun trace...

    On est entrain de subir dans ces dernier heures une avalange de tentative de pollutions de notre site par des "prétendu" membres de la même direction ou "prétendu" adhèrent au parti, naturellement on se refuse de croire a leur l’identité propose... ;-)

    Manœuvre un peux minable de parte de la direction du PCF parce que en plus juste aujourd’hui un article sur L’Humanite reprendre tel quel le même communique de MGB... sans parle de toute la presse bourgeoise que dans une façon "gourmand" a repris le même texte...

    Dans le code source de la page de cet communique on peux que trouve cet misérable ligne :

    " !— SPIP CORRIGE — !DOCTYPE html PUBLIC ’-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN’ ’http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd’ ; !— HEADER —


    QUAND LE PCF SALUE LA MEMOIRE DE PANDRAUD

    " Décès de Robert Pandraud : réaction de Marie-George Buffet

    Apprenant la disparition de Monsieur Robert Pandraud, ancien député de la Seine Saint-Denis, ancien ministre, je tiens à présenter toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis. Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux. Il aura marqué de son empreinte le paysage politique français.

    Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis

    Paris, le 18 février 2010."

    http://www.pcf.fr/spip.php?article4551


    L’HUMANITE de ce jour :

    La mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988), marquée par une série d’attentats, Robert Pandraud, mort jeudi à l’âge de 81 ans, laisse le souvenir d’un "grand flic" épris d’ordre, entré en politique auprès de Jacques Chirac et homme-clé du RPR.

    Né le 16 octobre 1928 au Puy (Haute-Loire) de parents instituteurs dans le Cantal, étudiant boursier, Robert Pandraud est affecté, à sa sortie de l’ENA en 1953, au ministère de l’Intérieur. Il y commence une carrière de haut fonctionnaire qui lui permettra de connaître, au fil de ses affectations, les arcanes de la Place Beauvau.

    A partir de 1968, il occupe durant treize ans des postes-clés, avant de devenir directeur général de la Police nationale (1975-1978).

    En 1981, Robert Pandraud est nommé inspecteur général de l’administration du ministère de l’Intérieur, après l’arrivée des socialistes au pouvoir.

    Il se tourne alors vers la politique et rejoint Jacques Chirac à la mairie de Paris en mars 1982. Député (RPR puis UMP) de Seine-Saint-Denis (1986-2007), ancien conseiller régional (RPR) d’Ile-de-France (1992-1998), Robert Pandraud restera un homme-clé du parti. Malik Oussekine insulté

    En mars 1987, il lâche à propos de Malik Oussekine, 22 ans, mort après avoir été matraqué par des policiers dans le Quartier Latin lors d’une manifestation le 6 décembre 1986 : "Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit".

    Commentant en février 1988, la grève de la faim menée par les dirigeants historiques d’Action directe, arrêtés un an plus tôt, il déclare : "Faire la grève de la faim, c’est leur droit. On peut toujours faire des régimes d’amaigrissement".

    Membre du bureau politique de l’UMP depuis 2004, il présidait depuis 2005 la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales du parti présidentiel.

    Mis en examen en 2002 pour "détournement de fonds publics et complicité" dans l’affaire des chargés de missions de la Ville de Paris, il bénéficiera d’un non-lieu, les faits commis en 1992 étant prescrits. Les réactions :

    Charles Pasqua a raconté jeudi combien il était "pratiquement inséparable" de Robert Pandraud. "Nous étions complémentaires. J’étais plus politique, il était plus technicien", a-t-il ajouté.

    L’ancien président Jacques Chirac a fait part jeudi de sa "très grande tristesse" à l’annonce du décès de Robert Pandraud, qui fut un de ses collaborateurs et ministre de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988).

    La députée communiste de Saine-Saint-Denis Marie-George Buffet a salué jeudi la mémoire de l’ancien ministre à la Sécurité Robert Pandraud, élu du même département, dont elle souligne qu’il "aura marqué de son empreinte le paysage politique français".

    "Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux", écrit-elle dans un communiqué.

    Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, "souhaite saluer le parcours de cet élu de la République respecté de tous" qui fut "député de la Seine-Saint-Denis de 1986 à 2007". "En consacrant vingt années de son existence au service des séquano-dionysiens, Robert Pandraud a témoigné d’une fidélité remarquable et d’une compétence reconnue".

    Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l’ancien ministre Robert Pandraud décédé jeudi, saluant en lui "un très grand serviteur de l’Etat" qui sut "rétablir la sécurité" lorsque "la France fut frappée par une terrible vague d’attentats terroristes" en 1986.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679