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Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle
Publie le mardi 21 juin 2011 par Open-Publishing35 commentaires
La commission des candidatures du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s’est « majoritairement prononcée » pour une candidature à la présidentielle de Philippe Poutou, ouvrier en Gironde, a annoncé ce mardi le parti.
Cette proposition doit toutefois recevoir l’aval des délégués du parti lors d’une conférence nationale qui se réunira les 25 et 26 juin, précise-t-il dans un communiqué.
Ouvrier de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), où il est syndicaliste CGT, Philippe Poutou avait été tête de liste du NPA lors des élections régionales en Aquitaine.
communiqué du NPA : http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-le-nom-dude-la-candidat-e-du-npa-sera-connu-ce-week-end
Messages
1. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 17:18, par arnold
J’ai oublié mon commentaire :
un prolo ça a plus de gueule qu’un costard-cravate ayant usé ses fonds de culotte au Sénat.
1. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 17:34, par monachicchio
un prolo qui concrétement se bat, avec d’autr,e contre les licenciements dans l’uisne de ford blanquefort. Il aura de quoi dire. Bonne nouvelle pour nous tous.
2. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 18:02, par A.C
.............ah bon..!
curieux , cette approche de la lutte des classes..
K.MARX n’a jamais porté de bleus de travail..
:))
de plus, c’est pas gentil pour d’autres salariés , ça !
Les facteurs par exemple..!
A.C
3. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 18:24, par arnold
Pointilleux sur le mot "prolo" monsieur A.C.
Sans reprendre le Manifeste, je pense que celle fournie par wikipédia pourrait être celle du camarade ci-dessus et la mienne :
"le prolétariat est constitué de l’ensemble des salariés et des chômeurs (considérés comme des salariés sans emploi), en définissant le prolétariat comme la classe sociale qui, pour avoir de quoi vivre, est obligée de vendre sa force de travail à la classe antagoniste qui dispose du capital et des moyens matériels de production".
J’aime à employer ce terme générique (latin genus, generis (« genre »)qui tend à disparaître. Archaïque me nommeras-tu ? J’assume.
4. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 20:00, par A.C
:)
Non je rigolais. ;
Qu’on puisse considérer qu’"un prolo" c’est plus sur qu’un mec en cravate -trois pièces,pour défendre la classe ouvrière, moi ça me fait marrer, que veux tu..!
Sinon, en terme de classe, rassure toi, j’arrive à m’y reconnaitre ..sans Wikipédia..!
Par exemple sais tu qu’un type comme moi était"objectivement" partie intégrante de la classe ouvrière quand , employé de banque , il participait, par exemple en travaillant à la mise en place d’un crédit à une entreprise ,au processus de création de richesses, etquepar contre, en "plaçant " le fric des mes clients dans l’achat d’actions..je devenais une heure après, toujours aussi objectivement, ..partie intégrante des couches parasitaires et larbin du Kapital, comme le premier flic venu !!
:))
Ceciétant, j’attendrais de savoir si le NPA confirme la désignation pour déranger l’ambiance.!
:)
.il y a pas mal àdire sur la façon dont, militants"trotskystes compris-..l’intersyndicale Ford a" amnistié " , parfois de façon presque comique, le consensus Droite-PS.. qui a conduit à la casse..!
En allant porter la sébille syndicale aux maires PS de l’agglomération permettant aux fusilleurs d’emplois de défiler avec les prolos en lutte...
OUi, je connais sur le bout des doigts ce dossier que j’ai défendu -au nom d’un groupe communiste bien isolé, . pendant 6 ans au sein de la Communauté Urbaine de Bordeaux..
C’est là que j’ai compris encore mieux que sans parti révolutionnaire, la lutte des classes est des plus fragilisées.
Quelle que soit la composition de la Commission éxécutive du Syndicat CGT...
Ceci dit , sache le :
Autant je préfère le choix pour un Parti d’avoir SON candidat défendant le Projet deson Orga (contrairement à un PC qui se mélanchonise) autant, même si mon frère était candidat aux Présidentiellles, ..je resterai chez moi en 2012 !
C’est dire que même un prolo sympa, camarade de" ma" CGT , il n’aura pas ma voix..
Sans aucun mépris, sans hargne inutile, ni attaque ad nominem.
Donc, y compris,..
Cordialement.......... :))
A.C.
5. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 22:10, par Pedro (CSR)
Non, ce n’est pas curieux. K. MArx n’a jamais prétendu representer la classe ouvriere, il en a été un théorcien.
ce n’est pas la meme chose !
Aujourd’hui, c’est comme ça, il faut sans cesse dire et répeter des évidences...
6. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 23:07, par Copas
bien, on verra, si le vote du NPA le permet.
Mais si ça le fait il sera là sur les positions du NPA, et en plus faisant partie de la classe ouvrière, au sens large du terme.
Ca changera de la quasi-totalité des candidats, sauf celle de LO.
Évidemment ce n’est pas suffisant, evidemment patati patala, mais c’est comme ça et ça ne fait pas de mal face aux pantoufles sénatoriales, à la Hulotte hélicoptérosée et sponsorisée par les gros trusts pollueurs, à l’Aubry FMInisée, et aux faces blafardes des rois feignants de la droite + l’idiote utile facho du capitalisme...
j’ai tout cité là ?
Maintenant ça fait pas le programme, ça faut cravacher, ça ne fait pas non plus la révolution , car on le sait que c’est pas dans les élections telles qu’elles sont que la société se change...
Ca ne fait pas le parti dont nous avons besoin, justes quelques traites pour payer les premières mensualités...
Juste un petit morceau qui donne un peu d’air...
Maintenant pas joué non plus que la mafia n’empêche pas aussi la possibilité de se présenter... C’est que la démocratie c’est l’endiguement, il faut 500 signatures... c’est pas pour ceux qui ne font pas partie du casting.
Bien
demain est un autre jour.
7. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 23:58, par Luis
Ce n’est pas exact Marx comme Engels ont activement participé à la construction de la Première internationale. C’étaient aussi des militants, pas seulement des "théoriciens"
8. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 02:07, par arnold
« Qu’on puisse considérer qu’"un prolo" c’est plus sur qu’un mec en cravate -trois pièces, pour défendre la classe ouvrière, moi ça me fait marrer, que veux-tu..! »
D’aucune manière je sous-entends que les trois pièces cravates, aujourd’hui, ne serait d’égale valeur « révolutionnaire » aux « côtes bleues » (je te fais grâce des études statistiques sur le nombre d’ouvriers en France).Comme moi tu connais les chiffres. Cependant, je te renvoie vers l’histoire du mouvement syndical. Il fut un temps, jusqu’à la fin des années 60, où le « trois cuisines » était un symbole de complicité et de trahison de classe. Ouvriériste me jugeras-tu ? Oui assez idiot pour cela à la lecture de certaines bios, comme celle qui me vient à l’esprit de l’ « hermine rouge », le petit rouquin, Cremet, bagarreur comme pas un contre les chefaillons en cols blancs du côté de la Bretagne. Tu connais son histoire, elle te fût enseignée à l’école fédérale ou à l’échelon supérieur. Ce « gus » reste encore pour moi un référent en termes de LDC. Ceci dit, il y a pas 2 jours, des camarades postiers du 92 passaient au Tribunal sur plainte des « propres-sur-eux-inspirant-confiance-parce-que nippés-du-3-pièces- et-fidèles-clebs-du-maître-local ». Oui ces « costard-cravate » se sont plaint d’une séquestration « arbitraire ». Comme d’hab me suis-je dit à la lecture de la presse relatant les événements.
Toi comme moi connaissons les grands débats qui ont traversés notre CGT sur l’intégration des « corps intermédiaires » dans les années 20-30. L’Ugict en débat encore et nous devons poursuivre ce débat tout comme celui de la place des flics dans notre OS.
Ta « tirade » sur la banque, excuse-moi, je la connais pour l’avoir vécue à l’AFB comme trois pièces-cuisines de classe 7 (grade de ton époque). Gagner sa croûte dans un environnement nocif pour élever ses mômes combien sommes-nous ? Néanmoins, nous avons utilisé les outils à notre dispo (OS) pour mener la LDC. Tu m’avoueras qu’à nos places, dans nos lieux d’intervention il s’agissait de pas grand-chose, de coups inutiles portés au Kap. Tirons un bilan de ces (nos) activités militantes. Pour mes zigues, il est négatif dans cet environnement professionnel mais « ô » (clin d’œil à l’une de tes proses) combien productif, sous couvert de mandats syndicaux, pour l’international. Oui, A.C., comme toi j’ai utilisé mes mandats syndicaux pour servir mon orga politique. Je suis fier de cet acquis « arraché » plutôt imposé aux saigneurs par nos aînés à la Libération. Ne nous étendons pas.
« Sinon, en terme de classe, rassure toi, j’arrive à m’y reconnaître sans Wikipédia..! »
Je n’en doute pas. Wiki m’a permis seulement de ne pas tronquer. Je te connais pointilleux et correctif quant aux citations de nos bibles communes. Ton éducation partisane, à coup sûr.
« Oui, je connais sur le bout des doigts ce dossier ». Rien à dire. Éloigné du site, non informé ou plutôt ayant zappé l’info de mes camarades à l’époque, je te crois sur parole.
« Autant je préfère le choix pour un Parti d’avoir SON candidat défendant le Projet de son Orga (contrairement à un PC qui se mélanchonise) autant, même si mon frère était candidat aux Présidentielles, je resterai chez moi en 2012 ! »
Nous nous séparons sur cette envolée. Vois-tu, cette élection peut nous permettre de nous compter quant à la création du futur parti Communiste que tu aspires à longueur de threads, ici. C’est con, c’est simpliste et bête mais mathématique : combien sommes-nous en France ? Cette élection peut nous donner une indication moyennant que nous déposions un bulletin de vote commun. 1 ou 2 million de bulletins sont indicateurs. Dans ma commune 300 bulletins sont significatifs.
Amicales salutations révolutionnaires
Arnold
2. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 17:32
Le nom de le/la candidat-E du NPA sera connu ce wek-end.
Contrairement aux informations sorties sur Europe 1, le NPA n’a pas désigné de nouveau porte-parole, en lieu et place de Myriam Martin et Christine Poupin, ni de candidat-E pour l’élection présidentielle de 2012.
Une commission des candidatures s’est majoritairement prononcé pour Philippe Poutou mais c’est la conférence nationale, composée des délégué-E-s élu-E-s dans les assemblées préparatoires, qui votera pour désigner le ou la candidat-E pour la campagne présidentielle.
De plus, le JDD.fr, en relayant cette information, a cru bon de l’assortir d’une photo qui n’est pas la photo de Ph. Poutou.
Le 21 juin 2011.
1. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 17:48, par arnold
83.***.231.***
J’ai fourni le lien dans le papier. Inutile de le mettre dans les commentaires. Donne plutôt ton point de vue.
Amicales salutations révo.
2. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 17:53
mon commentaire, c’est que d’un coté c’est bien que ce soit quelqu’un qui soit au coeur des luttes, et d’un autre coté c’etait aussi le moment pour le NPA de faire connaitre une porte parole, qui depuis le retrait de Besancenot a moins d’echo mediatique.
3. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 19:38, par Copas
C’est effectivement les 25 et 26 Juin que ça se jouera.
Mais il y a eu depuis quelques semaines un renversement non seulement de majorité mais également d’orientation après une rébellion politique dans ce parti pour enrayer un cours qui revenait sur les fondements du NPA, retombait dans les vieux errements politiciens incompréhensibles et amenait ce parti à la liquidation.
Pour autant cela devra être confirmé par la conférence nationale des 25 et 26 juin et surtout par le dégagement d’une orientation politique de fond, nécessitant une stratégie de passage au socialisme et une orientation favorisant la reconstruction des grandes organisations unitaires de masse et de classe, démocratiques, pour résister aux agressions du capitalisme.
L’unité ce n’est pas une bataille pour rassembler des crocodiles nomenclaturistes par en haut
, "fils de ...", "épouse de ..." , "sénateurs de carrière" écartés pendant des dizaines d’années du monde réel et de la vie réelle, dont les bases matérielles de l’existence dépendent de positions dans les institutions.
L’unité c’est ce qui permet le contrôle par en bas de telle façon que les plus grandes masses contrôlent les processus et représentants.
Car il ne faut pas oublier que 100% des partis rentrés dans les institutions pour changer la société ont été retournées par les dites institutions et ont promu des politiques finalement favorables au capital. Pas 51% ; ni 25%, ni 70%, mais 100% des partis rentrés pour tout casser ont été cassés et transformés en descentes de lit, en flamands roses pour services rendus au profit
On ne va pas dans les institutions sans que le peuple avec ses organisations soit donneur d’ordre, et non masse de manœuvre.
Les réformistes qui pensent que la société se change par les élections, la révolution citoyenne comme dirait Mélenchon, sont parfaitement dans leur droit et logique. C’est leur truc. Ca les regarde mais ça n’a jamais marché et toujours les institutions les ont transformés en gestionnaires des intérets du capitalisme.
Mais c’est leur droit.
Pour les révolutionnaires, où qu’ils soient, il ne peut y avoir des alliances sur la gestion du système, ce n’est pas comme ça que la société marche.
De même il ne peut y avoir d’alliances hors sol, en catimini, par en haut ...
Les seules alliances se font sur le terrain réel et contrôlable, pas sur des positions unitaires d’appareils bureaucratiques pour avoir des postes dans les institutions.
De l’air !
et de l’air frais !
4. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 20:48, par khan
Entiérement d’accord avec toi COPAS MAIS............
Peut-on continuer à se battre avec si peu de partisans, de sympathisants ?
Les organisations "révolutionnaires" dont je suis militant depuis 30 ans ne décollent pas et n’attirent pas grand monde et ce depuis plus de.....50 ans.
Pire elles finissent par se faire rabrouer dans les manifs par pas mals de manifestants parce qu’elles sont considérées comme sectaires, individualistes politiquement et manquant grandement d’humilité.
En tant que militant d’une organisation "révolutionnaire", combien de fois ai-je été pris à parti par le PC PG GU .... et aussi des ouvriers non encartés parce que nous ne voulions pas réellement un parti de masse, nous unir tous ensemble et peser sur les possédants.
J’ai toujours réussi à argumenter et à m’en sortir mais j’ai vraiment l’impression que notre popularité reste confidentielle, on est sympathique mais pas dangereux pour quiconque, juste un trublion qui n’inquiète personne, un vain agitateur (j’ose même dire un bouffon ! )
Sommes nous crédibles ?
Détenons-nous vraiment la solution ?
Ne faut-il pas trouver, penser autre chose et autrement ?
Un grand penseur comme Marx aurait certainement trouvé sinon une solution au moins un processus politique.
Dis c’est encore loin le Grand Soir ?
Amitié révolutionnaire ( bien que je sois de plus en plus circonspect et dans le doute !)
5. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 21:49
etre revolutionnaire n’empeche pas de discuter avec les autres. On peut etre revolutionnaire et vouloir l’unité sur des bases claires sans compromission. Ca permet lors des manifs lorsque l’on discute avec d’autres militants de defendre nos positions sans se faire traiter de sectaire d’entrée. Discuter avec les autres parties dir "reformistes" n’est pas de la perte de temps, ça permet de les mettre face a leur contradiction, le plus compliqué c’est de faire des comptes rendus dans la presse ou aupres des militants de ces partis pour qu’ils se rendent compte de ce qui se passe ;
Ne pas discuter nous isole de maniere definitive, alors que l’on peut discuter passer pour unitaire et au final si l’on reste ferme sur un programme anticapitaliste indepandant du PS et EELV, alors se sera les autres qui passeront pour sectaire.
Je crois que des millions de gens ne sont absolument pas au courant de se qui se passe vraiment a gauche et c’est pour cela que discuter n’est jamais inutile : meme si c’est long et chiant...........
6. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 21:51, par Copas
ce sont là des claques très réduites de la classe ouvrière, en fait inexistants dans la classe ouvrière pour ce qui est du PG et de la GU.
Pour le PC, il est l’ombre de lui-même et tout reste à reconstruire en s’adressant largement à une classe, et pas à des petits appareils fossiles par en haut.
Le NPA s’est toujours excusé de son existence et quand il se prenait des claques par les dinosaures il regardait son nombril en se demandant où il avait fait des bêtises.
Tu es un peu dans ce sens, et c’est dommage.
Ouvres la fenêtre et regardes au delà des petits partis de gauche et cesses de croire que les fossiles politiques qui c’est le début et la fin du monde.
Rien qu’ici tu as des tas de gens avec qui on peut être d’accord ou pas, mais qui ne sont pas dans le sens de la génuflexion vis à vis du front de gauche.
Et essayes d’argumenter et faire de la politique, même quand il faut ramer à contre courant, c’est utile pour la suite.
Ceci étant la classe ouvrière, au sens large du terme, est un désert politique pour les organisations politiques, et parler du PC, de la GU et du PG comme tu le fais fait hurler de rire.
Oui bien sur il y a les habituelles claques sectaires dans les manifs, rends tu service en les laissant faire ? en consentant ? que représentent-elles ?
Penses tu qu’il fasse se mettre avec Melenchon ? pour quoi faire ? refaire la mitterandie ? à quoi cela sert-il ?
7. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 22:24
Pas mieux ! On s’excuse d’être, on s’excuse de ne pas accepter de compromission avec le PS et ses satellites, on s’excuse de ne pas être assez unitaires...
Depuis deux ans entre introspection et "c’est ma faute, ma très grande faute", on n’a oublié le principal : construire le parti !!!
Carland
8. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 21 juin 2011, 23:51, par Luis
Au débotté, pour prolonger la réponse de Copas à la question du camarade fatigué d’être minoritaire :
Aucun parti réformistes n’a jamais fait aucune révolution.
Et les révolutions sont rares...
Comment arrivent-elles ?
Lorsque ceux d’en haut ne peuvent gouverner comme avant ;
et que ceux d’en bas ne veulent plus être gouvernés comme avant.
Je paraphrase Lénine. Cela veut dire lors d’une crise majeure.
(crise ou guerre dans le passé, sans aucun doute en plus désastre écologique dans l’avenir).
Mais Lénine ajoutait une troisième condition lorsque les masses disposent d’un outil, ce que j’appelle le pied de biche sur lequel les travailleurs peuvent peser pour faire sauter la porte (l’appareil d’Etat en l’occurence).
Beaucoup de ce qu’il a écrit, pour la Russie et son époque, est dépassé,
pas cette généralisation il me semble.
Pourquoi ? Parce que l’Etat dispose lui aussi d’outils performants,
appareils idéologique et de répression.
Cet outil, le pied de biche, c’est le Parti révolutionnaire.
Il faut qu’il soit assez long, en acier bien trempé, et de bonne section.
Il ne doit pas être construit dans la boite à outil, mais aussi ouvertement
que les circonstances le permettent,
pour que les travailleurs le connaissent, et reconnaissent sa force,
aient confiance en lui, dans les combats quotidiens,
autrement dit la guerre de position.
Ils ne le jugent pas utile, ou n’ont pas le temps de le construire.
Ils pensent que l’on peut s’en passer,
et que autant tenter la "révolution par les urnes".
Ce ne sont que dans les crises majeures, dites révolutionnaire
lorsque la nature de classe et violente de l’appareil d’Etat leur saute aux yeux
qu’ils s’emparent de l’outil.
Evidemment, pour des raisons tant économiques (trente glorieuses)
que politiques (le projet d’émancipation socialiste déconsidéré par la stalinisme)
la France et l’Europe n’ont pas connu un crise révolutionnaire.
Mais il suffit de regarder la grande crise en cours,
nous approchons d’une situation où les deux premières conditions seront remplies.
Il est temps de renforcer l’outil, en allant vers la création d’un parti révo.
Jamais plus utile sa 31ème année de persévérance...
(j’ai moi-même plus de quarante ans de "lente impatience" comme a écrit Daniel Bensaid, à relire sur ces questions stratégiques)
9. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 07:30, par khan
le problème n’est pas de se regarder le nombril , il est de savoir si ce que nous proposons en tant qu’organisation révolutionnaire est viable, constructif, perenne et efficace.
Détenons nous vraiment la solution ?
N’est ce pas un manque d’humilité et excés de confiance en soi que de prétendre détenir la vérité, la solution aux problèmes des masses populaires quand nous n’avons aucun bilan positif à présenter !
Quelles sont les références historiques qui nous laissent penser que nous sommes sur la bonne voie ?
Ce sont quelques questions qui n’auront peut-être pas de réponses imparables ! mais qui devraient entretenir le débat, la discussion !
L’essentiel ici est de fournir une argumentation efficace et non des tirades révolutionnaires moultes fois lues et entendues et qui sont parfois un peu datées et plus vraiment d’actualité !
10. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 15:08
Aux conditions énoncées, incontournables, j’ajouterais celle-ci : irruption de l’évènement, du drame. Par exemple, la révolution de 17 aurait-elle eu lieu sans la guerre de 14/18 ? Pour qu’un peuple décide de prendre son destin en main, il faut qu’il y ait une accélération de l’Histoire, du niveau de politisation, de questionnement et de réflexion des gens.
Bref, sans développer, je pense qu’une révolution peut survenir (si les autres conditions sont remplies) à la suite d’un drame qui touchera les gens et les obligera à se poser la question du système qui en est à l’origine et à le remettre en cause. Par exemple une centrale nucléaire qui pète, ou un empoisonnement de masse (type vache folle mais puissance 10), ou une guerre... Tout ceci n’est qu’intuitif, les théoriciens vont hurler (ils ont peut-être raison...).
Chico
11. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 20:08, par Luis
Bien que les grands désastres écologiques approchent, le plus proche c’est encore le soulèvement contre la barbarie imposée par un capitalisme sénile et agonisant.
Mais Chico a raison : une étincelle allume la plaine lorsqu’elle est sèche.
Pour revenir au sujet, a propos du candidat présumé du NPA et la lutte Ford CGT, lire ici : http://www.cgt-ford.com/1.html
12. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 20:53, par Copas
Bien personne ne te dit que les gauches du NPA aient la solution au problème, il faut arrêter là....
Ce qu’on sait c’est que le front de gauche est le recommencement de la mitterandie, et que la relation aux institutions a toujours fini de la même façon, et ce n’est donc ni une tirade révolutionnaire, ni un archaïsme quelquoncque de la pensée mais ce qui ressort d’un truc qui ne marche pas. Non seulement ça ne marche pas mais ça finit dans les périodes de grandes crises par des catastrophes.
C’est aussi une réalité.
D’un autre côté les gauches du NPA ne prétendent pas avoir de solutions miracles.
Je suis de ceux qui pensent que l’extrême gauche s’est enfermée depuis 80 ans dans une relation d’amour-répulsion avec les partis réformistes (ça aussi le réformisme qui est honorable n’est pas une invention, Merluchon et la direction du PCF sont réformistes).
Cette relation se comprenait quand les dits partis (en Europe) étaient énormes et incontournables, organisaient une classe ouvrière au sens large.
C’est fini cela .
C’est aussi une réalité incontournable.
J’ai comme beaucoup de camarades assez vieux, connu encore un Parti Communiste Français organisé dans les barres d’HLM, les entreprises, les commerces, les services, vendus des journaux dans des immeubles au porte à porte, c’est fini cela.
Il n’y a là aucun mépris, mais cette période est finie et il n’y a plus de raison de s’obnubiler de façon compulsive autour de petits partis réformistes excentrés de la classe populaire et très faibles (ça ne signifie pas que l’extrême gauche soit forte).
Personne n’est contre parler avec les anciens du PC au contraire, mais il faut cesser d’agir en mineur perpétuels et assumer enfin ses responsabilités de construire autre chose qui rompe avec l’ancien (en faisant le bonheur des anciens également car ce qui reste d’encartés du PC n’attendent pas un NPA qui se la joue PG-bis dans une course de flamands roses).
Ce ne sont pas là des tirades insensées, mais un souhait de faire autre chose que poursuivre une relation politicienne par en haut avec des petits partis.
J’ai connu, tout jeune, l’histoire du programme commun qui a finalement amené le désastre que l’on sait, de s’allier par en haut et autour des institutions, pour finir à droite toute et dans le gouvernement qui a privatisé le plus depuis 1945.
L’unité oui, mais sur ce qui fait avancer concrètement les choses et controlables par les bases...
Et là les militants du NPA, du PC, sans carte, etc, trouveront facilement à s’entendre.
Mais ce n’est pas le même chemin que les unités politiciennes à vue électoraliste.
Mais ce qui fait se faire couillonner c’est toujours le même chemin, et les gauchistes et ex-gauchistes bourdonnant autour des appareils petits et nomenclaturisés à mort.
Nous avons vêcu il y a quelques jours la liquidation du PC contre ses militants, le NPA est également largement à l’agonie pour les mêmes raisons.
On en a peut-être sauvé un morceau
Peut-être.
Une tirade peut-être, mais qui part de la réalité et pas d’une tour d’ivoire et qui essaye de trouver une porte sur l’été.
3. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 10:24, par richard PALAO
7 dirigeants du NPA viennent d’annoncer leur départ de la direction de leur parti ( LEILA CHAIBI, YANN COCHIN, FRANCE COUMIAN, MAEL GOEPFERT, DANIELE OBONO, ANTONY SMITH, STEPHANIE TREILLET).
Ils reprochent à la majorité de ne pas respecter les principes fondateurs du NPA et de se recroqueviller autour de l’ancienne équipe de la LCR et de ses pratiques sectaires ; ils reprochent également à la majorité de refuser systèmatiquement tout rapprochement avec le FDG .
Après la parodie de désignation de MELECHON comme candidat du FDG à la présidentielle , ou seulement un gros tiers des adhérents du PCF à participé au vote , on ne peut que constater que le gauche non-socialiste est en pleine déliquescence et ne représente quasiment plus rien en tant que force politique .
Les travailleurs sont donc livrés à eux-même et se sentent abandonnés par ceux qui devraient les défendre .
Comment tous ces apparatchiks peuvent-ils s ’autoproclamer révolutionnaires , alors que par leurs divisions , leur goût pour le fractionnisme , leur manque de volonté politique pour créer une grande organisation révolutionnaire , ils ne laissent aux travailleurs que le choix de voter "utile" pour le PS pour se débarasser de l’insupportable SARKOZY .
pour ma part je souhaite que les travailleurs optent massivement pour une autre alternative : L ’ ABSTENTION !!! pour faire en sorte que ces "révolutionnaires" obtiennent un score le plus bas possible qui les poussent à revoir leur position et les placent en position de faiblesse vis à vis du PS pour négocier les places ; mais surtout pour leur signifier qu’il est temps d’arrêter ce foutage de gueule de cesser la délégation de pouvoir en se tournant vers les masses pour construire avec elles un vrai projet de rupture avec le capitalisme qu’il faudra imposer par les luttes notamment en paralysant l’appareil de production et les institutions puisqu’il n y a rien à attendre des urnes .
1. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 15:12, par Luis
C’est vieux d’au moins deux mois. Les 7 membres du CPN, pas la direction, ont mesuré que leur proposition de dissoudre l’anticapitalisme dans l’aventure social démocrate du FdG était minoritaire.
Ils avaient bien mesuré que les hésitations de la Direction du NPA entre réformisme et révolution étaient finis, qu’ils avaient perdu la bataille, comme l’avaient anticipé les autres partis bien avant.
La plupart sont passés au PG, ce qui en dit long sur leur désaccord depuis le début sur les Principes Fondateurs du NPA, qui se prononce pour une révolution sociale et le pouvoir des travailleurs.
Il y aura toujours des illusions réformistes, et aussi pour quelques uns des carrières à faire dans le système.
Cela n’a aucune importance. Par contre, construire un parti rassemblant le max des révolutionnaires est urgent.
2. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 17:41
ces zigs sont parti après le congrès, en février hein !
3. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 18:07
LEILA CHAIBI, YANN COCHIN, FRANCE COUMIAN, MAEL GOEPFERT, DANIELE OBONO, ANTONY SMITH, STEPHANIE TREILLET
Départ annoncé il y a six mois déja ! Tes informations datent...
4. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 19:05
pris la main dans le sac de la manipulation. piétre manipulateur à deux balles
Manochicchio
5. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 23:17, par richard PALAO
peut importe les dates de ces départs , ce qui est important c’est que le NPA comme le FDG sont minés par les querelles internes et par l absence d une ligne politique. ils ne remplissent plus leur rôle de défenseur des travailleurs et ces derniers vont leur faire savoir qu’ils en ont marre en s ’abstenant massivement aux prochaines élections .
6. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 00:26, par monachicchio
bien sur, peut importe les tentatives de manipulation ; Lamentable
7. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 07:33
Ce n’est pas faux. Mais il est plus facile de ne pas tomber dans ce travers quand on est seul, franc-tireur, sans orga. Ceux qui se "querellent" ont au moins le mérite d’essayer de travailler collectivement au sein d’une structure commune.
Chico
8. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 08:38, par richard PALAO
tu as parfaitement raison CHICO , raison pour laquelle je ne souhaite pas rester "un franc tireur" mais participer à la construction d’un vrai parti communiste .
9. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 08:40, par Copas
Le FdG a une ligne politique
Transformer la société par des élections. On peut être d’accrod ou pas mais ça a une cohérence
Le NPA n’a plus de ligne politique depuis qu’il se met à tituber autour de élevage de flamands roses et revenant sur les fondements du NPA, dont l’impossibilité de passer des accords avec des appareils et une logique du bas vers le haut, le maintien de l’hypothèse révolutionnaire.
A la création du NPA tout cela s’était flou, mais ça existait . Là c’est parti dans les zigs zags.
La réaction qui a lieu depuis quelques semaines est utile car elle concerne quelque part un arrêt d’une position insensée qui vidait ce parti de ses forces ;
Maintenant, reste qu’il faut revenir aux fondamentaux et à une stratégie compréhensible par les plus grandes masses, et d’abord aux militants.
Une stratégie qui tire les leçons de tout un XXeme siècle de partis ayant construit des stratégies de changement essentiellement dans les institutions de l’appareil d’état.
Ca ne concerne pas que le NPA
10. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 09:38, par jaja
Une stratégie qui tire les leçons de tout un XXeme siècle de partis ayant construit des stratégies de changement essentiellement dans les institutions de l’appareil d’état.
de l’incapacité de tirer des enseignements de plus de 150 ans de tentatives du mouvement social vers l’émancipation sociale.
et après on s’étonne que la majorité des peuples se retourne vers des solutions qui ont des centaines d’années sinon des milliers d’années d’existence ?
11. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 23 juin 2011, 13:22, par richard PALAO
MONACHICHIO TU DIS MANIPULATION , il n y a pas eu de départ au NPA ? ( outre des dirigeants , le NPA a perdu environ la moitié de ces adhérents , ce qui est reconnu par le NPA ) il n y a pas eu seulement que 30% de votants pour désigner MELENCHON comme candidat du FDG ?
Q uand on en vient à nier l’évidence même , on n ’est pas loin de l’aveuglement , MANIPULATION criaient les staliniens ; MANIPULATIONS criaient les KMERS ROUGES , les manipulés se sont ceux qui comme toi se taisent et cachent les turpitudes des dirigeants de leur parti se rendant ainsi complices de la désagrégation du mouvement ouvrier ...
Je sais de quoi je parle, en tant qu’ ex du PCF , j ai raconté ce genre de conneries mais j’ en suis guéri à tout jamais .
4. Un ouvrier syndicaliste CGT candidat à la présidentielle, 22 juin 2011, 19:47
C’est un trés bon choix ! Enfin quelqu’un qui n’est pas fonctionnaire pour représenter le npa : ce n’est pas que j"ai qquechose contre les fonctionnaires (j’en suis) mais le npa ressemblait de plus en plus à un syndicat de fonctionnaires (exemple ? sur la liste pour les régionales dans le 64 : sur 19 il y avait 15 fonctionnaires dont 9 de l’EN )