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« Un petit livre percutant. »

Publie le samedi 7 novembre 2009 par Open-Publishing

Paul Werner. Musée et Cie. : Globalisation de la Culture. (Paris : L’Harmattan) € 10.00. Traduit de l’anglais par l’auteur.

Il y a dix ans à peine, le capitalisme global semblait invincible, en plein essor. Parallèlement, le Musée Guggenheim s’en présentait comme la face culturelle, agissant en collaboration étroite avec les corporations et les gouvernements mondiaux dans des projets de musée à New York, à Rio, à Salzburg, à Guadalajara, à Taïwan, à Abu Dhabi. Dix ans plus tard la plupart de ces projets ont été abandonnés, ou le seront bientôt. Dans l’ouvrage que voici, publié en Anglais en 2006, l’auteur souligne les contradictions et les failles de la vision néo-libérale de la culture telles que les promulguait Tom Krens, Directeur du Guggenheim à l’époque. Mais il ne s’agit pas ici de séparer les « bons » musées traditionnels comme le Louvre des « mauvais » musées comme le Guggenheim : l’auteur étend sa critique au système muséal dans son ensemble et par delà, à la pratique et la pensée du capitalisme tout entier dans le domaine de la culture : tout comme la crise économique actuelle n’est pas une simple question de quelques « mauvais » traders, la crise culturelle, elle aussi, n’est pas une simple question de gestion, mais une marque profonde de la crise du capitalisme même.

« Petite harangue brillante, hilarante, implacable de justesse, hyper-spirituelle... Toute pleine d’aperçus secs sur le monde de l’art aujourd’hui et son mélange adultère de magouille et de fausse démocratie... Mais au-delà des acrobaties verbales on y trouve une analyse prudente, érudite, du marché de l’Art. » - Philadelphia Inquirer, USA

« Je suis heureux de constater qu’il y a des gens qui ont non seulement lu Benjamin, Diderot, Hegel, Locke, Marx, Rousseau, Schiller, Adam Smith, et un certain Johann Joachim Winckelmann, mais qui ont aussi trouvé une façon d’en profiter. » - « Zeke », Montréal, Canada

« L’auteur est-il pondéré, est-il juste, est-il conciliant ? Non, il est mal poli, excessif, et il dépasse parfois le bon style. Tant mieux ! » - The Art Newspaper, Londres

« Un petit livre percutant. »- Boston Globe, USA