Un soutien de poids pour Fillon : celui du bouffon !

Allègre apporte son soutien à Fillon dans le Parisien du 14-2 dans lequel il déclare qu"[’il] déplore que Fillon [doive] faire marche arrière".

Fidèle aux fonctionnements mentaux qui sont les siens, Allègre se rappelle au bon souvenir des enseignants qui voilà bientôt 5 ans lui ont botté les fesses avec pertes et fracas ; il rajoute une petite louche d’insultes à l’égard de la profession : qu’ il soit favorable, via le contrôle continu, à l’instauration du bac La Courneuve et du bac Louis le Grand n’est guère surprenant. C’est lui qui avait instauré le contrôle continu par l’intermédiaire des trop fameux TPE.

Mais Allègre a une réputation à maintenir. Alors il livre son explication de la mobilisation des enseignants contre le contrôle continu, alors que [celui-ci] "leur donnerait un pouvoir supplémentaire sur les élèves"(sic). Mais "comme ils ont le sentiment d’avoir perdu beaucoup de prestige" (sic), "le bac reste "le" totem, cérémonial quasi sacré".

Allègre est incapable de comprendre que les enseignants puissent se mobiliser sur quelque chose qui relève de l’intérêt général, d’un projet de société, et non de leurs propres intérêts.

Pour ceux qui se souviennent de son passage rue de Grenelle, il s’agit de la projection sur les agents de l’Etat des propres turpitudes du personnage.
Lesdits agents se seraient passés de cette nouvelle insulte. Et Fillon de ce drôle de soutien.

Mais les médias n’en peuvent plus de consulter l’ancien sinistre de l’education . Ils ne demandent qu’exceptionnellement leur avis aux enseignants. Dans le meilleur des cas, c’est un syndicaliste de la FSU qui est sollicité,et dont les propos représentent de moins en moins la "base".

Comme c’est étrange, tout cela, non ?