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Un statut public pour les partis politiques.
Publie le jeudi 27 novembre 2008 par Open-Publishing5 commentaires
Suite aux péripéties de l’élection du secrétaire général du PS, il est donc clair qu’au sein des partis politiques, le droit électoral le plus élémentaire peut être bafoué en tout impunité. Un document, (qui circule sur le net) répertorie les fautes innombrables commises lors de ce scrutin. Rédigé par le groupe des amis de Ségolène Royal, il ne concerne bien évidemment que les fraudes dont elle avait à en pâtir. Cependant la réponse de l’autre partie n’est pas de nier ces fraudes, mais de dire qu’il y en a autant au service de Ségolène Royal. Nous pouvons donc assurer en toute tranquillité que ce scrutin est une déplorable parodie de démocratie.
Des pratiques douteuses et quasiment inadmissibles ont été mises à jour. Bien sûr tout le monde le savait, comme tous les politologues qui se taisaient jusqu’à maintenant, mais aujourd’hui, c’est dans "le journal" et dans "le poste" en plus. La liste des fraudes, erreurs, manipulations, est longue, et tout y passe. la crédibilité démocratique du parti socialiste est fortement atteinte, comme d’ailleurs celle de tous les partis politiques, parce que bien entendu ça se passe plus ou moins de la même façon dans tous les mouvements politiques
Cette élection a été une véritable leçon de chose pour les citoyens français, sur l’organisation des partis politiques.
A « C’ dans l’air » sur France 5 mercredi 26 Novembre, les politologues se retrouvaient pour affirmer à juste titre que si des adhérents portaient plainte pour non respect du code électoral, cette élection serait annulée. Il est clair que les associations et organisations doivent respecter les règles minimums , à fortiori les partis politiques. Le POST.FR nous apprend aujourd’hui que " n’importe quel militant pourrait faire annuler l’élection. » selon un avocat Gilles August, interrogé dimanche dernier sur France 2.
– http://www.lepost.fr/article/2008/1...
Je rajoute, que même peut être des citoyens, simples et non adhérents aussi, pourraient porter plainte, parce qu’il faut quand même savoir que ces partis politiques vivent avec de l’argent public. Un débat doit s’ouvrir sur cette question dans les partis et plus particulièrement au PS pour crédibiliser la vie politique.
Eh oui, La démocratie est dans les détails et pas seulement dans les grandes déclarations.
Il faut corriger de nombreux détails évidents outre des règles sur l’émargement et autres habituelles dans les bureaux de vote, comme par exemple ces évidences ;
a) - imposer l’isoloir, listes d’émargements etc...
b) - imposer l’urne transparente ( voir des caisses en carton entouré de papier scotch ) qui ne permet même pas de savoir si l’urne est vide avant le vote etc...).
De fait il est nécessaire d’appliquer les règles et procédures de vote normales pour des élections enfin conformes au droit électoral. Dans les propositions citoyennes pour réformer la vie démocratique et politique du pays, on hésite beaucoup à traiter de la question des partis politiques, de leur vie interne, en considérant à tort qu’il s’agit d’une affaire qui ne concerne que les partis et leurs adhérents.
Or en raison des financements publics importants qu’ils reçoivent, et qui leur permet de vivre, les partis politiques doivent se plier aux règles élecorales établies. Il est donc nécessaire de rappeler les règles et obligations qui leur sont appliquées.

Pour un statut public des partis politiques.
Il faut un vrai statut public des partis politiques, avec le rappel des règles simples de la vie démocratique, qui pourraient être constitutionnalisé.
L’article 4 de la constitution traite des partis politiques.
- Art. 4.
Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en oeuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
C’EST TOUT . il faut et il suffit donc rappeler le respect du droit électoral, assurer le contrôle des utilisations financières. le Statut rassemblera toutes les règles imposées au parti par exemple la parité, et demandera la stricte observance de ces règles dans la constitution.
Messages
1. Un statut public pour les partis politiques., 28 novembre 2008, 00:39
Visiblement l’auteur de cet article voit en la République la garante de l’égalité entre les citoyens de la Nation. Si on demande à un immigré, à un chômeur ou à un travailleur précaire si la république et tous ceux qui l’administrent lui garantissent la Liberté, l’Egalité et la Fraternité on pourrait affirmer sans trop s’avancer que la réponse serait "non". L’auteur déconnecte la république de toute réalité matérielle. Il idéalise l’idéologie de la république bourgeoise en lui donnant un caractère universel. C’est une conception bourgeoise de la démocratie. Par exemple le droit à la propriété qui n’est autre que le droit à la propriété privée des moyens de production. Certainement pas le droit pour tous d’avoir un logement.
Pour en venir à la proposition proprement dite que l’on pourrait résumer par (citation) :
« Il faut un vrai statut public des partis politiques, avec le rappel des règles simples de la vie démocratique, qui pourraient être constitutionnalisé. »
En résumer c’est renforcer le droit d’ingérence des partis politiques par l’état. C’est dans la même lignée que la réforme de la représentativité syndicale qui donne, entre autre, un droit de regard à l’état sur les financements des syndicats. La citation de l’article 4 de la constitution confirme ce droit d’ingérence en délimitant les bornes idéologiques que doivent se fixer les partis politique :
« Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. »
Si cet article constitutionnel était appliqué à la lettre, les organisations communistes devraient être dissoutes. Les communistes se battent contre les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie (bourgeoise). Les communistes du monde entier luttent pour le renversement des bourgeoisie nationales et la destruction des états bourgeois pour les remplacer par des états ouvriers. Parce que les intérêts de classes ne sont pas nationaux nous rejetons l’idée de souveraineté nationale et travaillons à l’unification de la classe laborieuse.
Virgile Besson
1. Un statut public pour les partis politiques., 28 novembre 2008, 10:47, par bernard 29
Trop facile votre discours.
Il ne s’agit que de rappeler les règles de fonctionnement démocratique ( respect des règles du droit électoral) et protéger les militants des dérives du pouvoir au sein des partis et mouvements politiques
D’ailleurs les partis refusent-ils les subsides de l’ETAT "bourgeois" pour assurer leur fonctionnement ?
2. Un statut public pour les partis politiques., 28 novembre 2008, 06:25
A quand un éloge de la vacuité par l’auteur inspiré de cette prose !
1. Un statut public pour les partis politiques., 28 novembre 2008, 10:51, par bernard 29
commentaire désespérement vide. Vous êtes adepte de la vacuité ?
2. Un statut public pour les partis politiques., 28 novembre 2008, 11:20, par bernard 29
à 82 57
voici un texte emprunté au Forum d’Etienne Chouard sur les partis. http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?id=57 pour votre information.