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Une femme enceinte (7 mois) mère d’un enfant né en France, menacée d’expulsion !

Publie le mardi 16 mai 2006 par Open-Publishing
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Une femme enceinte de sept mois, mère d’un enfant de trois ans né et scolarisé à Paris et dont le mari a été expulsé vers la Chine, se trouve menacée d’expulsion, "une situation choquante", ont déploré mardi la FCPE et le Réseau éducation sans frontières (RESF).

"La maman et le papa se sont rencontrés en France, puis mariés à la mairie du XIe. Jacques est né en 2003, et la maman, actuellement enceinte de 7 mois, doit accoucher à la mi-juillet. Ils ont fait plusieurs demandes de régularisation depuis 2002 sans succès", ont expliqué la Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) et RESF.

Ils ont rappelé que "à la suite d’une arrestation, le père de famille a été expulsé vers la Chine. La maman a été relâchée, mais elle est toujours sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière (...). Enceinte et terrifiée, elle doit faire face, seule, à une situation extrêmement précaire".

Les deux organisations se sont dites "choquées par cette expulsion qui remet en cause les engagements internationaux de la France et notamment ceux qu’elle a pris en signant la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : aucun enfant ne doit être séparé de ses parents à moins que son intérêt ne l’exige".

Un comité de soutien a été mis en place pour aider cette famille. Il organisera un rassemblement devant l’école Piver (XIe), le lundi 29 mai à 18H00.

Messages

  • Au-delà de tous les bons sentiments faciles ou des insinuations douteuses qui renforcent les arguments des immigrationnistes, il faut bien avoir en tête que ce sont pour la plus grande part les privilégiés et les resquilleurs qui peuvent passer à travers les mailles des frontières, quand ce ne sont pas les menteurs (cf le cas, en Hollande, d’une ministre immigrée, par aileurs bien à l’abri d’un attentat auquel Van Gogh n’a pas échappé...). Il faut en effet avoir de l’argent, des copains bien placés, connaîtres des filières et surtout avoir des dons pour tricher pour pouvoir s’expatrier par les "voies naturelles" (j’exclus les boat people et autres passeurs à Ceutat) : visas de tourisme, utilisation des avions, faux mariages, papiers falsifiés etc. Alors que l’immense majorité de leurs compatriotes qui restent sur place voués à leur situation économique désastreuse n’auront jamais les mêmes moyens ni les mêmes idées : ce sont ces populations "honnêtes" qui feront qu’un jour leur pays d’origine finira par sortir de leur conditions de vie actuelles. Autrement dit, si on utilisait chez nous toutes les énergies qu’un déploie pour les sans-papiers resquilleurs, à lutter dans les pays d’émigration contre la corruption locale, le pillage des ressources nationales (par ex.par le biais de nos subventions agricoles) etc..., nous ferions vraiment œuvre de justice et nous aiderions les pays pauvres à se sortir un jour ou l’autre par eux-mêmes de leur condition.