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Unesco : un accord historique pour la formation en Afrique

par Jérem

Publie le mardi 28 octobre 2014 par Jérem - Open-Publishing

Alors que la société Airtel Gabon a conclu la semaine dernière le premier accord de partenariat de l’histoire entre une société privée africaine et l’UNESCO dans le cadre d’un programme d’éducation et de formation de la jeunesse Gabonaise, l’heure était à l’optimisme pour l’ensemble des acteurs attenants à ce projet. Un projet qui voit se concrétiser pour la première foisles ambitions affichées lors du New York Forum Africa 2014 organisé par Richard Attias à Libreville au mois de mai dernier.

En effet, de nombreux dirigeants politiques et économiques africains avaient insisté lors de ce forum sur la nécessité de favoriser le développement économique et social en Afrique au profit des populations, en encourageant les partenariats internationaux et en attirant les investisseurs du monde entier. Un défi pour lequel avait été décrétée à cette occasion la constitution d’un nouveau fonds de solidarité pour la formation de la jeunesse africaine.

Ce fonds baptisé "Train My Generation", s’est donné pour objectif de rassembler près de 200 millions d’euros auprès des grandes économies mondiales afin de financer la formation des jeunes dans les secteurs clés de l’économie africaine. Un point central selon Luc Oyoubi, ministre gabonais de l’Economie, qui considère ce Fonds comme "une alternative crédible pour satisfaire les offres d’emplois non pourvues, faciliter l’occupation des pans entiers de l’économie non exploités ou exploités en deçà de leurs capacités réelles, et redynamiser le développement régional par la formation technique et professionnelle".

Le programme "Train My Generation" aurait d’ailleurs joué un rôle significatif dans la toute nouvelle collaboration établie entre le groupe de télécommunication indien Bherta Airtel et l’UNESCO. Un accord qui prévoit de financer pour une période de trois ans un accès facilité à la formation pour les jeunes du Gabon.

Plus de 5000 jeunes de 18 à 35 ans devraient ainsi pouvoir bénéficier d’une formation scientifique et entrepreneuriale via les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De nombreux enseignants du secondaire auront également la possibilité de compléter ou d’acquérir de nouvelles compétences qu’ils pourront eux-mêmes transmettre plus facilement par la suite. Financé à hauteur de 4,3 millions de dollars par le groupe Airtel, ce programme de formation prévoit entre autres la mise en place des cyber-centres équipés de serveurs et d’ordinateurs dans des écoles de Libreville, de Port Gentil, d’Oyem, de Franceville, de Bitam et de Lambaréné.

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