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Unir à nouveau “l’Internationale et la Marseillaise”

Publie le samedi 8 novembre 2008 par Open-Publishing
20 commentaires

A L’INITIATIVE DES VRAIS COMMUNISTES,

UNIR A NOUVEAU L’INTERNATIONALE ET LA MARSEILLAISE

CONTRE SARKO, LE MEDEF, L’UNION EUROPEENNE DU CAPITAL,

LE NEO FASCISME ET LE CAPITALISME EN CRISE !

Les sifflets qui ont couvert la Marseillaise au Stade de France appellent une condamnation sans appel.

Notre hymne national fut à l’origine le chant des Sans Culottes révolutionnaires en guerre contre l’Europe des rois et il fut avec l’Internationale, l’ultime chant que nombre de martyrs de la Résistance ont entonné face aux nazis en partant pour le peloton d’exécution.

La Marseillaise est un chant jailli du cœur du peuple de France, et ce n’est pas un hasard si c’est sur cet air que Pottier a écrit à l’origine les paroles de l’Internationale.

Non la Marseillaise n’était pas chantée par les colonialistes français envahisseurs des terres d’Afrique et d’Asie ! Elle n’est en rien coupable, si le capitalisme français fléau des peuples colonisés mais AUSSI de notre peuple, l’a usurpée comme il a usurpé le drapeau tricolore de Valmy, au profit de ses crimes !

La Marseillaise est d’abord le symbole des luttes du peuple français qu’il est aberrant de confondre avec ses dirigeants indignes, et on ne voit que trop qui va profiter à court terme de comportements irresponsables et diviseurs qui font le jeu de Le Pen et Sarkozy, lesquels s’en servent déjà pour alimenter la xénophobie et appeler à une mensongère « union nationale » pour faire face à la crise que le capital a lui-même engendré.

On peut comprendre que pour certains jeunes originaires des pays colonisés, l’hymne français incarne, bien à tort, la colonisation et ses horreurs. On peut aussi comprendre que beaucoup d’entre eux aient l’illusion dangereuse, en huant la Marseillaise, de manifester leur rejet du fascisant Etat policier sarkoziste dont la politique anti immigrés digne de Vichy salit la France, et plus globalement leur colère contre sa volonté de « karcheriser » et de ghettoiser les banlieues.

Il est vrai qu’à force de contre réformes eurocapitalistes et de lois liberticides, les maîtres de notre pays finissent par rendre la France odieuse à ses habitants de plus en plus pauvres, qu’ils soient dits « de souche » ou issus de l’immigration. Faute des explications politiques et des propositions de solution que pourrait apporter un vrai parti communiste, la partie la plus défavorisée de notre peuple a tendance à confondre la « Franceurope » de Sarkozy avec la République et abandonne avec l’héritage progressiste de notre Histoire , celui qui des Humanistes de la Renaissance, en passant par Descartes, les philosophes des Lumières, les acteurs de la Grande Révolution et ceux de la Commune de Paris amène aux grands intellectuels progressistes du siècle dernier, les Zola, Anatole France, Aragon, Picasso, Joliot Curie, Langevin…. : un héritage de fraternité, précieux pour tous les peuples qu’il faut défendre et promouvoir tous ensemble contre ce gouvernement de destruction nationale !

Et c’est tous ensemble, travailleurs français et immigrés qu’il faut lutter contre la sarkofascisation de notre pays, pour une nouvelle République Française démocratique et sociale, souveraine, laïque et fraternelle, ouvrant la voie à des traités internationaux progressistes non limités à l’Europe .

C’est ensemble qu’il faut reprendre le combat de classe anticapitaliste en refusant le jeu des états majors syndicaux d’accompagnement et de compromission, qui négocient sans états d’âme les pires régressions sociales connues depuis un siècle !

C’est tous ensemble qu’il faut combattre le capitalisme exterminateur qui avec sa crise permanente fait peser sur le monde la menace d’une récession destructive, de misère absolue et de guerres impérialistes conduites par le capital yankee avec le renfort servie de Sarkozy.

Enfin clamons le contre les trotskystes et autres petits bourgeois qui abandonnent la Nation à Le Pen en opposant l’amour de la France à l’internationalisme prolétarien et à l’amour de l’humanité ; contre les sarkolepenistes, mais aussi contre l’ »extrême gauche » caviar qui reprend certaines de leurs idées en les inversant : il faut d’urgence que les communistes et d’abord ceux qui se réclament de l’héritage patriotique du PCF de Thorez ,Sémard et Duclos réapprennent sans frilosité à unir dans les luttes la Marseillaise et l’Internationale, le drapeau rouge de la classe ouvrière et le drapeau tricolore de la République jacobine.

C’est cette union fructueuse initiée dès 1935 par Thorez au nom des communistes français qui a permis les grands acquis du Front Populaire .

Sans cette union, le PCF condamné à la clandestinité en 1939 par des gouvernants de trahison, n’aurait pas pu prendre la direction de la Résistance armée intèrieure face à l’occupant nazi et ses complices français, il n’aurait pu être l’initiateur du Front National de lutte pour l’indépendance de la France, strict contraire du FN fasciste actuel ; il n’aurait pu contribuer à créer avec Jean Moulin et les gaullistes le Conseil National de la Résistance , dont le programme demeure un modèle d’actualité, et qui permit à la Libération avec la participation décisive des ministres communistes, d’immenses conquêtes sociales : sécurité sociale, retraites, statut des fonctionnaires, statut du fermage et Office du blé, nationalisations et création des comités d’entreprises etc…

Sans cette union du drapeau rouge et du drapeau tricolore, le grand PCF marxiste-léniniste d’alors n’aurait pas pu organiser les glorieux FTP et FTP de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) fer de lance de la résistance armée avec les immortels Fabien, Manouchian, Epstein et autres Roger Landini….

A notre époque, sans une politique nationale et populaire large, unissant les forces populaires victimes du grand capital dans un Front Républicain antifasciste, patriotique, populaire et progessiste (FRAPP) et appelant à la fois à sortir la France de l’Union Européenne du capital et de l’OTAN, à activer la solidarité de combat entre les travailleurs de toutes origines, à dissoudre les partis d’extrême droite, à régulariser les sans papiers, à abolir les contre réformes maestrichtiennes, à relancer le progrès social et à restaurer la souveraineté nationale et populaire, à affronter le capital en l’isolant du peuple de France pour ouvrir concrétement le chemin du socialisme dans notre pays.

Dans ce combat à la fois national et internationaliste, les travailleurs et les jeunes de téternelloutes origines doivent prendre une place décisive, pourvu qu’ils sachent s’allier solidement, et ne substituent pas le chauvinisme diviseur et le racisme criminel à la solidarité anticapitaliste et au respect fraternel pour le peuple de chaque pays.

Face à à une « union de la gauche » en faillite, face à l’impasse de l’ »anticapitalisme européiste » de Besancenot, c’est la seule manière efficace de donner un renouveau populaire et politique durable au NON du 29 mai 2005.

C’est à quoi appellent à quelques jours de leur 2° Conférence Nationale les militant(e)s du Pôle de Renaissance Communiste en France.

Et si certains communistes choisissent de faire la fine bouche sur ce combat, nous leur conseillons la lecture de ces quelques lignes de Paul Vaillant Couturier un des fondateurs du PCF au congrès de Tours elles datent du 11 juillet 1936 et sont d’une grande actualité car elles dessinent les contours de ce que devrait être un vrai Parti Communiste Français du 21° siècle.

« Nous ne sommes pas un parti tombé du ciel. Nous sommes des gens solidement enracinés à la terre de France…Nous prenons la suite de l’histoire… Notre discipline et notre amour de l’ordre répondent dans ce pays si facilement et parfois si dangereusement individualiste à ce dont il a le plus besoin pour trouver son équilibre…Notre parti par son intelligence des situations et de la complexité des problèmes, par son attachement aux valeurs morales et aux valeurs culturelles, par le dévouement joyeux et l’intégrité inattaquable de ses militants, par son bon sens, sa générosité, son exaltation du travail, son goût de la netteté et de la clarté, est nécessairement un moment de la France éternelle. »

P r c f
www.prcf.fr

Messages

  • la Marseillaise à la base était un chant de guerre

    la Marseillaise fut écrite par Rouget de Lisle à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à l’Autriche. Elle portait alors le titre de Chant de guerre pour l’armée du Rhin.

    La Marseillaise est déclarée chant national le 14 juillet 1795.

    Considérée comme passéiste dans les années 1970, La Marseillaise fut un temps délaissée au profit des nationalistes dont le Front national

    et aujourd’hui on la chante sur les terrains de foot ..... :))))))))))))))))))

  • La démarche du PRCF me fait penser à celle du Parti communiste marxiste-léniniste de France, dans les années soixante et soixante-dix.

    Lors de la rupture sino-soviétique, des militants du PCF, purs et durs, avaient créé le PCMLF et traitaient de révisionnistes et sociaux-traites les PC inféodés à Moscou.

    Je me souviens d’un meeting communiste où était présent Juquin. Lorsque le membre du bureau politique se mit à parler, les militants du PCMLF se levaient et gueulaient "Marx, Engels, Lenine, Staline, Mao"...

    Certains d’entre eux allaient en vacance, en Albanie, et louaient les bienfaits du régime d’Enver Hoxcha.

    En France, ils se référaient à des militants mythiques du mouvement communiste comme le mutin de la Mer Noire, André Marty*.

    (*Les trotskystes et anarchistes n’aimaient pas ce commissaire politique qu’ils appelaient le boucher d’Albacète car il avait fusillé, pas mal d’entre eux, pendant la Guerre d’Espagne).

    A la différence du PRCF, les maos du PCMLF n’aimaient pas Thorès et Duclos. Pour eux, ils étaient déjà des traites à la cause ouvrière.

    La dissolution des FTP, l’abandon d’une stratégie révolutionnaire, à la Libération, la collaboration de classe, sous le régime gaulliste, dictée de loin, par l’URSS, les pleins pouvoirs votés pendant la guerre d’Algérie, l’abolition de la dictature du prolétariat, l’alliance avec les sociaux démocrates, tout cela les affliger...

    Mais je ne me souviens pas qu’ils accordaient autant d’importance à "la Marseillaise", "un chant bourgeois", pour eux.

    Que les militants du PRCF déplorent le démontage des usine et qu’ils crient, au nom d’une France révolutionnaire, à la trahison des partis de gauche et des syndicats. OK.

    Mais voyons ! Défendre les trois couleurs et la Marseillaise ! Quelle régression pour des militants communistes !

    C’est justement lorsque les communistes ont préféré "la Marseillaise" à "l’Internationale" qu’ils ont pu aller s’engager, dans l’armée française, pour aller tuer du viethmin, du malgache et du fellouze...

    "La Marseillaise" reste pour moi un chant colonial.

    • Le PCMLF, c’était qui ? July, Gluksman, ...etc, et moi j’ai un copain PC qui a déserté en Indochine et qui respecte la Marseillaise depuis que le Vietminh lui a appris ce qu’était la révolution française !

      CN46400

    • La vérité est dur a entendre : aujourd’hui ce sont les institutions, les élus les Sarko, les Ségo qui chantent la Marseillaise et ils la chantent pour une alliance entre le peuple-classe et la bourgeoisie nationale.

      Voilà pourquoi la Marseillaise n’est pas l’Internationale. Elle est la chose d’en-haut diffusée en-bas comme une intox.

      La Marseillaise ne reprendra de la valeur que le jour ou elle sera reprise par ceux d’en-bas y compris les immigrés des colonies contre les puissants, les dominant du pays ou d’ailleurs.

      En attendant il y aura des résistances à son adoption.

      Christian Delarue

    • Ne confond pas la Gauche prolétarienne et le PCMLF.

      July, Glucksman, Geysmar, etc., c’était la GP ; leur journal s’appelait "La Cause du Peuple". Celui du PCMLF, "L’Humanité Rouge".

      Le PCMLF, c’était plutôt des "établis". De jeunes étudiants et intellectuels, qui, après 68, se sont engagés comme ouvriers spécialisés, dans de grandes entreprises, avec l’idée de faire un travail de militants révolutionnaires, au milieu de la classe ouvrière. Cela a été, pour eux, un voyage sans retour.

      Je répète "la Marseillaise", c’est le symbole de l’Union sacrée, entre la bourgeoisie et le prolétariat, au moment de crise, quand le Capital a besoin de chair à canon.

    • La vérité est dur a entendre : aujourd’hui ce sont les institutions, les élus les Sarko, les Ségo qui chantent la Marseillaise

      T’as raison, depuis que Sarko a récupéré Moquet, ce jeune cocos minable n’est plus bon qu’à jeter aux chiens !

      CN46400

    • Je répète "la Marseillaise", c’est le symbole de l’Union sacrée, entre la bourgeoisie et le prolétariat, au moment de crise, quand le Capital a besoin de chair à canon.

      Et, pour moi, c’est le symbole des 47 de Chateaubriant, désignés par Pétain, qui ont traversé la localité en la chantant, avant d’être fusillés par les nazis !

      CN46400

  • pof pof pof ..!!!!!...... c’est donc pas pour demain la paix ,les discours

    pacifiques, pour construire un monde meilleur sans chants

    militaires ,guerriers,

    un coup de manivelle , ON REFAIT LA MEME CHOSE , EN PLUS CRUEL ,

    vous êtes près ? PARTEZ ..... AH !! QU’ELLE EST BELLE LA GUERRE

    et ça peut rapporter gros , 1 ...2...3 ...0 BOUUUUM ,et puis plus rien

    LE NÉANT HIROCHIMA NAGASAGHI TCHERNOBYL IRAK

    mais plein de pognon pour reconstruire , de belles recettes pour les

    journeaux y compris ceux qui sont anti-guerrier ,il faut se qu’il faut et il

    faut bien vivre n’est ce pas ma bonne dame , ça fait prospérer une bonne

    partie de la populace UNE BONNE GUERRE BIEN SAIGNANTE .

    C’etait et c’est et sera toujours comme ça , pourquoi changer , c’est

    inscrit dans nos gènes ALORS CHANTONS ,ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE

    LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVÉ

    • Oublier ce qu’ont pu représenter la Marseillaise, comme l’Internationale pour ceux qui l’ont chantée dans es moments les plus noirs de la désepérance et de l"oppression c’est vouloir oublier simplement notre passé d’opprimés. Et ceux qui ous ont précédés.

      Et occasionnellement donner raisons à nos oppresseurs.

      Les gens qui n"ont pas de passé, n"ont pas d’avenir.

      Je n’en dirai pas plus...

      G.L

  • Le PRCF prend les patins de la collaboration de classe et du nationalisme bourgeois, les patins de l’état bourgeois français contre l’état bourgeois européen en gestation.

    Cette orientation est un obstacle à la bataille pour le communisme, elle flatte l’instinct réactionnaire nationaliste dans un état impérialiste et lutte contre l’unité des travailleurs qui sont eux de toutes nationalités.

    En cette période de crise grave, flatter le nationalisme alors que la France est un état impérialiste dominant, c’est donner des ailes et du charbon aux solutions fascistes à la crise.

    Cette politique est extrêmement dangereuse.

    Par contre le combat contre l’appareil d’état bourgeois français et européen ne fait pas problème.

  • Un contre sens est pratiquement toujours fait sur les paroles : "qu’un sang impur abreuve nos sillons"...

    A l’époque, ceux qui chantaient-disaient ça, disaient, en fait :

    que notre sang qui est impur et se bat contre le sang bleu (pur) des nobles tentant de revenir de l’étranger, que note sang, donc abreuve les sillons.

    Nous sommes prêts à donner notre vie.... et non pas à prendre celle des autres....

    Yves PRAS
    Président d’honneur association des amis de Rouget de Lisle....