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Urgent le PCF doit se ressaisir, boudjema Chettouh Militant PCF

Publie le samedi 25 novembre 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Certains me connaissent, d’autres non !!!

José, reviens,

Je suis un militant PCF ancien de la ligue et je n’ai pas pour habitude de pirater les listes de diffusion, mais il me semblait plus que nécessaire d’apporter une contribution au débat qui nous agitent tous.

Le fameux débat sur les candidatures antilibérales... Le débat de tous les dangers, le débat qui risque de mettre un terme a notre si belle unité, a notre envie de donner un bon coup de pied dans la fourmilière du bi- partisme et du recentrage libérale de la politique que tentent de nous imposer les medias autour de Ségo VS Sarko en réaction aux formidables mobilisations sociales des 10 dernières années et au référendum Européen.

La situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui est inédite et fait peser sur nos têtes de lourdes responsabilités. La responsabilité de créer les conditions d’une réelle alternative politique afin de changer la donne pour des millions de travailleurs, de précaires, de sans voix.

En préambule :

Loin de nous en réjouir, le vote Royale au PS et une grave défaite pour la gauche et la classe ouvrière dans son ensemble. Le tournant "Blairiste" de la sociale démocratie doit nous faire comprendre une chose : Il n’y a désormais qu’une gauche : celle que nous tentons de construire sur des bases claires : celle qui combattra à n’importe quel prix, le libéralisme, le capitalisme, la bourgeoisie réactionnaire et l’état bourgeois.

Cette gauche populaire, faisant front et signalant la fin des anciennes pratiques, des idéologies dogmatiques et doctrinales. La refondation de la gauche du 21ieme siècle s’opère. Avec celles et ceux qui ont décidé de dépasser leurs propres cadres militants, sans pour autant renoncer aux buts que tels ou tels se soient fixer. Ce front uni...que... ne pourra être réellement opérant que si toutes les composantes, ce fameux arc de la diversité s’y retrouve politiquement.

Il ne doit y avoir aucune exclusive et aucun préalable au critère premier énoncé par le collectif national qui est le suivant : notre candidat doit garantir l’unité.

Or, il est évidement impossible qu’ un représentant de parti puisse être notre candidat. Dire le contraire est pour moi le principal préalable au critère de l’unité. Etant communiste, je ne me satisfait pas de la crainte des autres composantes du mouvement d’avoir le sentiment d’être le comité de soutien ou la caution du PCF.

Le point d’équilibre ne peux pas être MGB en l’état de la composition actuelle du mouvement. C’est un fait.

Les militants communistes engagés dans ce rassemblement anti-libéral doivent le comprendre dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

Même les tergiversations de la direction de la LCR, et le cul entre deux chaises de PRS ne pourrons briser l’espoir si les militants PCF se responsabilisent sur cette question. Nul ne pourra ignorer notre abnégation a servir les intérêts de la gauche et de construire l’avenir. Nous en ressortirons grandis.

Les paroles de mes camardes Gaud, Cohen Seat, et Laurent représentants la direction au Collectif national ne sont pas satisfaisantes pour un bon nombre de militants communistes « investis depuis un certain temps dans les collectifs » ( voir les Pvs de province) et je peux vous assurez, vous autres, que la ligne « majoritaire » n’est pas si « homogène ».

Beaucoup de camarades PCF, ont votés MGB, pour confirmer la stratégie de notre organisation, c’est-à-dire, le rassemblement antilibéral, mais en aucun cas, les militants PCF investis dans les collectifs n’ont mandats pour soutenir la candidate MGB. Nous avons le choix entre 5 candidats. C’est le jeu de la démocratie et nous devons êtres libres de nos choix de ce point de vue. Pour moi ce sera José Bové.

L’espoir se construit petit a petit. Nous devons êtres forts, fiers, capables et rassemblés. Nous devons pierres après pierres, construire sans cesse les conditions de la victoire car le peuple se désespère.

Ils croient que nous allons échouer sur un nom, qui ne représente rien, mis à part la concrétisation « institutionnelle » de notre projet politique.
Nous n’échouerons pas. Les erreurs du passé doivent nous montrer l’exemple. Si la gauche est faible, divisée, rongée par les luttes de
pouvoir, c’est le boulevard pour la droite, la bourgeoisie, le fascisme et la guerre.

Non, nous ne devons pas nous réjouir du vote du PS car il signe l’ouverture des portes aux fascistes. Il faut le comprendre dès
maintenant. Quand la gauche cesse d’être gauche, quand la gauche chasse sur des terres autres que le social, ce n’est pas ni les groupuscules connaissant la vérité ou les débris sinistrés du passé qui en profiterons.

Ceux qui en profiterons seront les tenants du discours : "un immigré en plus, un chômeur français en plus". ( on peut le tourner en négatif)
le peuple en sera rexeptif puisqu’il a faim, froid, souffre, a genoux. Il est fatigué, de crédits, de dettes, le travail l’empêche de réfléchir aux causes réelles
de sa piètre existence.

Nous sommes dans une situation charnière, où, bien que n’étant qu’une photographie des rapports politiques et sociaux en France, cette élection
permettra d’entrevoir la réelle dynamique politique et contribuera à déterminer l’issue. L’issue de ce pays, de cette Europe, de ce monde.
Oui, chaque tracts, chaque affiches, chaque mots chaque écrits, chaque débats contribue a l’avenir. Notre responsabilité est immense, nous le comprenons tous.

Alors, je me sens bien avec vous, en confiance, même si c’est rude parfois. Cela me donne envie d’y croire, moi qui n’est rien... tout seul !
J’ai envie de construire l’avenir pour mon petit lui qui est si fragile et a qui l’on ne donnera pas sa chance et tous ces autres qui se taisent.

Alors, qu’importe le nom, pourvu que celui-ci ne nous brise pas. A tous mes camarades communistes et au delà

Boudjema Chettouh, PCF et collectif 19e

Messages

  • Jamais il n’avait été question dumoindre préalabre de quelle sorte qu ce soit quant à l’étude, l’analyse et le choix de notre candidat...Ce faisant camarade, tu rejoins le camp des irresponsables...

    Fabien, Paris.

    Ci dessous un texte n’allant pas dans ton sens et dont ’argumentaire me parait autrement plus pertinent.

    Démocratie et choix de candidature
    par Jean-Paul Duparc , collectif niçois, membre du PCF.

    vendredi 24 novembre 2006

    Il me semble que la volonté, qui apparaît parfois, de réduire le choix de candidature entre Autain ou Salesse est très étriquée, surtout trop « interne » à l’alternative unitaire. Pas assez tournée vers les défis populaires, politiques et publics à relever.

    Elle pêche par deux postulats sans fondements réels.

    Le premier consiste à penser que, si une personnalité a une « identité marquée », elle ne peut pas être une candidature de large rassemblement qui fasse consensus.

    D’ou l’élimination hative de José Bové et de Marie George Buffet. Sachant que par ailleurs, pour le même motif, le même sort serait réservé à Olivier Besancenot, si il n’avait pas choisit lui même la voie de la candidature solitaire.

    C’est se priver comme candidat des personnalités qui ont le plus d’envergure, de notoriété, qui sont les plus marquantes de notre rassemblement ; et les plus aguerries pour un tel combat dont on connaît l’intensité et la violence.
    C’est se tirer une « balle dans le pied ». Dans une campagne courte, 4 mois, où il sera difficile de se faire entendre et de percer face à l’étau de la bipolarisation, on se choisirait un ou une candidat-e quasi inconnu-e du grand public et ainsi perdre de précieuses semaines à le faire uniquement connaître.

    Et pour quelle raison ? Pour un motif interne de recherche de consensus ?

    Mais l’alternative unitaire, le rassemblement antilibéral, n’est pas un Conclave, où nous chercherions à élire un pape ou une papesse, avec tous les jeux d’habileté d’avoir la prudence d’une personnalité « ni trop marquée, ni trop marquante ». Pourquoi pas non plus s’inventer une « course au centre » de l’alternative unitaire, dans les meilleures traditions politiciennes ? Le rassemblement antilibéral n’est pas un ensemble de « chapelles », avec comme candidat le, ou la, plus équidistant-e de toutes. C’est un nombrilisme de « cercle d’initiés » qui tourne le dos à l’efficacité en se réduisant au choix du « plus petit dénominateur commun » .

    Pour le consensus, le courage, la réelle maturité, c’est savoir choisir la candidature la plus efficace en fonction des objectifs politiques du rassemblement. Et non pas se résigner à choisir par élimination. Les seules garanties fortes pour le respect incontournable de l’unité et de la diversité du rassemblement résident dans deux dimensions. D’une part la conception collective de la campagne, l’aptitude et la pratique du candidat à faire vivre cette diversité. D’autre part un pacte politique transparent sur le programme, et l’ambition stratégique du rassemblement.
    A l’inverse une garantie qui reposerait par trop sur une personnalité choisie simplement parce que « ni trop marquée, ni top marquante » serait bien fragile et aléatoire dans un tel combat.

    Le second postulat est qu’une candidature issue d’un parti politique serait par définition moins rassembleuse.
    A l’image de plusieurs intervenants d’horizon divers cette semaine au collectif Nice Nord, de plus en plus de personnes se rendent compte du caractère dangereux d’un tel argument d’un point de vue démocratique. Il est d’autre part singulièrement déplacé lorsque justement l’enjeu est la constitution d’une nouvelle majorité politique à gauche. Il est enfin un argument de division et de tension lorsqu’il s’agit de discriminer la seule formation politique nationale qui ait fait pleinement le choix du rassemblement antilibéral.

    Et, c’est bien parce que Marie George Buffet a, à la fois, la stature requise, la ténacité à travailler pour que le rassemblement antilibéral ne se mette pas de frontière, la pratique d’en faire vivre la diversité, et qu’elle est issue d’un collectif militant dont l’engagement plein et entier est un atout pour tous, qu’elle représente une candidature efficace.
    Elle peut être au même titre que d’autres, voire mieux que d’autres, rassembleuse et fédératrice d’énergies.

    Reste la construction du double consensus entre les collectifs et les organisations parties prenantes du rassemblement.

    Quelle place donner à ce qui apparaîtra comme la proposition qui sera la plus partagée à l’issue d’un recensement national et transparent du débat des collectifs ?
    Cette notion de proposition « la plus partagée » n’est pas une lubie de dirigeants communistes comme j’ai pu le lire ici ou là.
    Il y a quelques 700 collectifs, plusieurs dizaines de milliers de personnes.
    On voit bien, à consulter le site national où les comptes rendus sont disponibles, qu’une grande diversité de votes existe selon les collectifs. Il faut donc bien déterminer « l’importance respective des opinions défendues » et le ou les « choix les plus partagés » pour dégager une « tendance » nationale. Tout ceci figure explicitement dans la méthode proposée parle collectif national.

    Dans un tel rassemblement, l’obtention d’un double consensus est bien d’abord être dans l’état d’esprit d’entendre, si elle existe et se dégage largement bien sur, la proposition la plus partagée par les collectifs.(1)

    Ce n’est pas vouloir « passer en force » cela. C’est se situer au positif dans le processus en cours. Je n’imagine pas pour ma part qu’une force impliquée dans le rassemblement, si une proposition se dégage largement du débat des collectifs, veuille en imposer une autre. On se dit pour la démocratie participative ? Appliquons là déjà à nous mêmes.(2)

    Jean Paul Duparc

    (1)Parce que sinon réfléchissons à ce que cela veut dire. Cela signifie revenir de Paris le 10 décembre au soir pour dire que les votes des collectifs avaient dégagé une tendance en faveur de X et que le candidat retenu est Y parce qu’il a fait consensus au sommet dans un petit arrangement entre amis au sein du collectif national et proposé à l’assemblée. Quant à la proposition faite par PhGandin de la LCR d’obliger les collectifs à se déterminer dans un second vote sur un choix restreint et prédéfini « Salesse ou Autain » je ne la trouve pas pertinente. Non à imiter la méthode « Sarkozy/Royal », où avant même que le débat soit clos, on voudrait nous imposer un choix préfabriqué ! Non à un consensus défini, de fait, comme le « plus petit dénominateur commun »
     ;, nous méritons mieux et sommes capables de mieux ! Et Non parce que tout simplement de nombreuses personnes peuvent avoir en premier comme en deuxième choix des propositions qui n’obéissent pas à ce conformisme là. Ainsi à Nice

    Nord, plusieurs personnes ont souhaité que si ce n’était pas Buffet, ce soit Bové.

    (2) et ce qui nous distingue des primaires du PS, outre le fond bien sur, c’est que tout ceci repose sur la conviction et la volonté partagée. Ne se fait pas dans un conditionnement médiatique forcenée. C’est enfin poursuivre la réflexion si une tendance ne se dégageait pas nettement de la consultation des collectifs. C’est donc différent et pas mécanique comme des primaires.

    • Nous tenons tous plus que tout à la consolidation de l’unité parce que nous savons ce qui nous menace avec la droite ou avec le PS, et la décision provisoire de José nous a abattu parce qu’elle nous semble excessive. Certaines de ses remarques sont infondées : peut on reprocher à Marie Georges de participer à des meeting communistes ? Plus on se démultipliera et mieux cela vaudra. Peut on condamner la constitution de collectifs même s’ils sont, faute de mieux constitués de communistes ? Comment le PCF s’y prend il pour "imposer" Marie Georges ? Cf Gardanne, Montreuil. dans mon collectif les discussions se passent normalement sans pression aucune. Il reste ce PV dont parle José, mais je ne connais pas les procédures. Pour ce qui est du choix du candidat, il me semble que chacun doit prendre un peu de recul et de hauteur, de distance et se convaincre de ce que cette question a de dérisoire puisque l’affiche sera commune, que la campagne le sera aussi. Même si Marie Georges est à mes yeux celle qui est vraiment à la hauteur, je crois que si sa candidature met en péril l’unité, elle saura se retirer. mais de grace, il faut que cesse cet anticommunisme qu’on sent parfois dans certaines interventions. Voir ses camarades avec les yeux de la propagande de ses ennemis n’est pas supportable.

    • C’est après de tels messages à rallonges qu’on se rend compte qu’on ne pourra se passer de VOTER !...

    • non,chers camarades communistes ,il ne s’agit pas d’anticommunisme,il s’agit de préserver l’unité.
      une candidature de consensus ne peut être celle d’un parti vu la configuration du mouvement de la gauche antilibéral equi est appelé à se développer .

      le parti communiste a certes un rôle influent, mais il ne peut être l’axe du rassemblement.des militants socialistes anti-libéraux et beaucoup de citoyens de gauche sont prêts à nous rejoindre.

      marie-george doit retirer sa candidature .les communistes auront une grande part des candidats dans les élections législatives et marie-george dirigera la campagne unitaire avec les autres porte-parole.

      jean-claude

    • Je suis en désaccord total avec ce qui vient d’être dit, laissons se développer le processus de
      désignation du candidat et seulement ensuite s’il y a lieu chacun devra prende ses responsabilités en soutenant celle ou celui qui sera choisi.

      Je ne vois pas pourquoi mgb devrait retirer sa candidature sous prétexte qu’elle serait issu d’un
      parti politique, que je sache l’élection présidentielle est bien une élection politique, le président
      de la république actuel applique bien une politique qui ne nous satifait pas.

      ce n’est pas en niant la nécessité de partis politiques que l’on progressera, de 1936 en passant
      par la libération c’est bien gràce au rôle joué par celui que certains décrient que l’on a obtenu les
      progrès sociaux c’est quand son influence s’en est réduite que des coups ont été porté ......

      Ce que je lis sur ce site m’encourage au contraire, car je suis persuadé que des intervenants se
      réclamant de ci ou de cela n’ont peut être rien à voir avec notre rassemblement anti-libéral.

      Il faut que vous sachiez que j’ai un profond respect pour tous et toutes les candidats qui se
      sont déclarés, je ne demande à personne de se retirer, n’en déplaise à ceux qui n’ont rien avoir
      avec notre mouvement, l’avenir va les surprendre et les prochains meetings annoncés vont
      rassembler encore plus. Je ne sais qui sera désigné mais ce que je saîs c’est que nous gagnerons ensemble, que seul notre programme et la campagne qui sera menée par tous les
      collectifs, membres de partis avec le leur et tous les camarades de toutes sensibilités représentent une force considérableet tout le travail qui reste à accomplir qui sera déterminant.

      Emilion

  • MOI NON !

    Boudjema, tu ne penses pas que ce serait plutôt à toi de te ressaisir ?
    GREMETZ et KARMANN avaient-ils raison, alors, de privilégier une démarche identitaire du PCF ?
    Les 96% qui ont désigné MGB ont-ils eu tort tous ensemble contre toi, tout seul ?
    En étant une des forces constitutives de l’AU, le PCF devait-il s’exclure des droits consentis à tous les autres ?
    En quoi le PCF, en quoi MGB, en quoi les militants engagés dans l’AU sans "plan B" ont-ils fautés ?
    La Liberté, l’égalité, la Fraternité pour tous les autres, le goulag pour le PCF et ses militants, condamnés à la lobotomisation et à n’être que des bras ?
    N’importe qui a droit à être candidat, sauf un-e militant-e (dont la première d’entre eux) du PCF ?
    Le CIUN du 10/12 aboutira à la désignation parmi les candidats, sauf MGB ?!
    Pour montrer qu’elle a les mêmes droits que les autres ;
    pour montrer qu’elle respecte à la fois la démocratie de l’AU et celle de son parti ;
    elle doit s’offrir en expiation aux anticommunistes de tous poils ?
    Mon cher camarade, je crois que tu auras beaucoup de mal à traverser les tempêtes avec le frêle esquif des certitudes dans lequel tu t’embarques, si tu n’as pas la boussole des principes et des valeurs élémentaires de solidarité.

    NOSE