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Usagers, solidaires des grévistes, faisons nous entendre partout !

Publie le lundi 19 novembre 2007 par Open-Publishing
16 commentaires

Ras le bol de la campagne mensongère des médias

Depuis une semaine sur les médias télévisés, financés par tous "les citoyens de droite et de gauche" comme les divers journaux aiment à présenter les "antiblocages", nous sommes utilisés en tant qu’usagers comme chair à propagande par le pouvoir et ses hommes des médias, sur un thème unique : "la galère".

"Galères en prévision" (France 2. "20 heures") ; "pluie et vent, un jour de galère donc pour des millions d’usagers des transports en commun" (JP Pernaut. TF1-13heures) ; « galères en perspective » (PPDA. TF1) ; "Quelle galère !" (A. Pulvar. France 3). Le bouquet allant au toujours très zélé (vis-à-vis du pouvoir) JP Pernaut qui prononce les mots suivants : "Troisième jour de galère pour les usagers qui eux n’ont pas le choix et doivent travailler jusqu’à 65 ans, tous les matins". Les journalistes étendent le terme "usagers" aux "bons" étudiants qui veulent travailler "pour préparer leurs examens proches". "La police a dû intervenir pour défendre la liberté d’étudier à Nanterre" (France 3). Quelle démocratie originale qui voit la matraque au service de la culture !

« De droite ou de gauche, la majorité des étudiants sont antiblocage » (Toutes les chaînes) et les autres ? « Pas Français ! », comme sous Pétain ?

Nous, usagers sommes invités généreusement à parler au micro, on voit même des envoyés spéciaux devant les gares, toute la journée, pour recueillir les précieux témoignages. On commence par l’usager compréhensif devant les grèves (c’est cela l’objectivité !!!) mais on coupe ses arguments, ensuite « l’usager pétant les plombs », on le voit casser une poubelle sur un quai de métro (France 2), une autre déclarer, sans émoi du présentateur « Il faut fusiller ces gens là ! », après quoi le journaliste pourra conclure doctement « l’énervement devient un peu plus fort chaque jour ! ». On termine par une note « sociale », par « l’usager affolé » « je vais perdre mon boulot si j’arrive en retard ». Une question sous-jacente nous taraude : y aurait-il des patrons incompréhensifs ?

Non, le reste des informations constitue un démenti à cette pensée interdite sous le règne de Sarkozy. Les patrons sont formidables : « Grâce à leur employeur, les salariés ont été autorisés à dormir dans une yourte installée dans la cour (France 2), « largesse d’un patron hôtelier compréhensif qui a donné des chambres à ses employés » (TF 1).
Et puis, si vous n’avez pas compris, il y a le ton martial, militant de JP Pernaut : « La mobilisation syndicale se heurte à la volonté très claire du gouvernement de créer un système plus équitable de retraites, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy, pour lequel les Français ont voté ! ».

On ne peut s’étonner après de la faiblesse de la syndicalisation dans notre pays, où les médias présentent comme défenseur des inéquités… les organisations syndicales !

Sur quelles ondes accordera-t-on, un temps de parole aux usagers de la télévision privée ou publique, devenue un outil de propagande pour le président et le gouvernement ? Peut-on croire un instant, que spontanément les journalistes, sans directives de l’Elysée, parlent d’une même voix de »galère » ?

Actuellement, les journaux s’intéressent à la liberté d’expression au Liban, espérons que les Libanais s’intéressent aussi à notre propre liberté et droit à l’information !

Qui sont les réels privilégiés ?

Toute l’année, rentabilité financière oblige, nous sommes des clients, lorsque des grèves surgissent, nous devenons subitement, dans les médias, des usagers.

Usagers, nous le sommes, nous pouvons voyager, tôt le matin et tard le soir, le week-end et jours fériés compris, parce que des salariés, qu’on veut nous opposer, remplissent leur mission de service public.

On nous rebat les oreilles, des prétendus « privilégiés » que seraient les cheminots ou les transporteurs publics. C’est un mensonge !

Nous n’acceptons pas comme usagers mais aussi comme travailleurs de nous laisser diviser pour le seul profit du patronat et du pouvoir à son service.

La pension des cheminots se monte en moyenne à 1406 euros mensuels (-13 % par rapport aux autres salariés), certes ils partent en retraite à 55 ans à certaines conditions mais ils cotisent davantage.

L’espérance de vie, un critère ignoré du MEDEF et du pouvoir, pour un ouvrier ou un cheminot s’avère de12 ans inférieure à celle d’un membre des professions libérales ou d’un patron.

Où sont les fiers à bras des médias opposés soi-disant aux privilèges, quand Sarkozy a accordé un cadeau fiscal de 15 milliards d’euros à tous les membres de l’oligarchie financière, s’est généreusement augmenté de 200 %, quand les membres des conseils d’administration d’EADS gagnent en spéculant contre leur entreprise 1,5 milliard d’euros. Les voilà les véritables privilégiés que nos actions doivent cibler, ceux qui se lèvent tard et vivent des fruits du travail des salariés de plus en plus mal payés !

L’indispensable solidarité avec les grévistes.

Le sommet de l’Union européenne à Lisbonne (2000) a fixé l’objectif aux gouvernements de reculer l’âge du départ en retraite à 65-67 ans. La démographie sert de prétexte à réaliser de substantiels profits car le patronat sait que les salariés, usés par une vie de labeur, préfèreront partir avant 65 ans avec une retraite diminuée ou en ayant recours à des assurances et fonds de pension qui rapportent des milliards boursiers aux capitalistes et spéculateurs.

Les réformes allongeant le temps de travail de 37, 5 annuités à 40 ans( 1993) dans le privé puis en 2003 dans le secteur public, ont été présentées en leur temps, comme moyen de solutionner les déficits des caisses de retraite. En 2007, au nom de « l’équité », Sarkozy s’attaque aux régimes spéciaux qui financent d’autres caisses (agriculteurs, commerçants). La retraite à 55 ans pour les métiers pénibles et à 60 ans pour tous, comme celle de nos aînés (c’est cela aussi l’équité), ne pourra l’être qu’en taxant les revenus du capital et de la bourse.

La grève des cheminots, des agents RATP, des transporteurs urbains, étudiants, celle le 20 novembre des enseignants, agents hospitaliers, électriciens est la nôtre, leur lutte permettrait à chacun de bénéficier de nouveaux droits. Le pouvoir et les médias opposent le privé et le public. Dans les médias, les défenseurs de la « liberté du travail » n’évoquent jamais la violation du droit syndical, la difficulté de se syndiquer dans les PME, jamais le chantage à la perte d’emploi dans les entreprises privées, c’est pourquoi nous saluons les salariés du privé qui participeront à la grève du 20/11.

L’intérêt des usagers, au-delà de la gêne occasionnée par l’entêtement du pouvoir, est de soutenir le mouvement gréviste, l’équité doit se faire par le haut afin que les générations nouvelles ne soient pas pénalisées, que les contrats de travail soient respectés.

Usagers, solidaires des grévistes, faisons nous entendre partout !

Paris le 18 novembre 2007.

Messages

  • Le choix est de plus en plus clair, c’est ensemble et déterminés que nous échapperons à notre destin de" consommateurs usagés".
    Pour le moral et rétablir un peu de vérité au milieu de la désinformation,pour ne pas dire malhonnêteté et mensonges des médias de référence,il est bon de souligner le bide de la manif des "usagés pris en otage". Où était passée hier la grande majorité de la population favorable à la disparition des acquis sociaux.Ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquaient.
    Vous avez dit foutage de gueule et propagande où le contraire ?
    Lul

    • Ce n’est même plus de la malhonnêteté, c’est de l’escroquerie morale pure et simple.
      De la décérébration aussi.

      Quant à la manifestation d’hier c’était d’un ridicule consommé !
      Je me suis demandée comment ils avaient pu circuler aussi bien pour arriver là, alors que la grève paralyse" le pays".
      Des miraculés de notre bon "Saint Nicolas" en personne qui en bon thaumaturge par simple imposition des mains a guéri les écrouelles ?

      Quant aux termes utilisés de fascistes et totalitaires, je trouve qu’ils avaient eux, complaisamment le droit de s’exprimer devant une caméra.
      De belles et beaux emplumés emperlouzés du XVIème qui ne connaissent du travail que les rentes qu’ils touchent en fin de mois sur leurs spéculations boursières !

      Dire qu’ils osaient déclamer sur tous les tons :
      "Cheminots au boulot",
      " A bas les privilèges" et autres mensonges débités à longueur de journée dans tous nos médias confondus.

      Mes questions sont les suivantes :
      Est-ce que les journalistes de tout poil se sentent à l’aise dans leurs baskets ?
      Comment vivent-ils cette information orientée et auto-censurée ?
      La brosse à reluire qu’ils doivent actionner à tout moment ?

      Bref...Vivons-nous réellement dans une démocratie où l’on voit le droit de grève contesté ?
      Après les mensonges qui font long feu sur le paiement des jours de grève, comment ne pas réagir lorsque le mot fonctionnaire devient une insulte que l’on jette à la figure à tout moment.

      Mais au fait Nicolas Sarkozy n’est-il pas lui-même le premier fonctionnaire de ce pays ?
      Et si privilège il y a, est-ce que ce n’est pas de s’augmenter de plus de 172 % ?
      Et de faire des cadeaux à ses bons amis Forgeard, Bolloré, Lagardère et autres ...?
      Puisqu’il parle sans arrêt de solidarité, je demande la même et je veux 172 % d’augmentation de mon salaire et le même régime spécial de retraite que le sien !

      Voilà, demain je manifesterai.
      Et j’espère que nous serons nombreux.
      Dominique, d’Orléans

    • Oui, c’est vrai,,les "anti-grève" qu’on a vus à satiété passer à la télé étaient ridicules et pathétiques, mais je trouve très bien qu’on les ait montrés ainsi : ils faut qu’ils assument leur égoïsme de classe ("grévistes - égoïstes" : et oui, ils ne pensent pas qu’à ton petit confort, donzelle Besse-Beige aux idées courtes) !

      L’effet de ces images d’excités anti-sociaux, qui ressemblaient comme deux gouttes d’eau aux intégristes cathos ou aux nervis UMP-UNI (les mêmes, probablement...) est sans doute désasteux pour la "cause" qu’ils croient défendre.

      Juste après, on voyait une fonctionnaire très sympa expliquer qu’elle était solidaire et qu’elle aussi, elle ferait grève le 20 : merci ma belle, on est tous avec toi !

      PS : comment aider financièrement les grévistes : peut-on avoir une adresse, nous autres du privé qui faisons grève "par procuration" ?

      Amicalement
      Jean-Christophe (Antony - 92)

  • l’équité doit se faire par le haut afin que les générations nouvelles ne soient pas pénalisées, que les contrats de travail soient respectés,
    quelques pistes :

    INTEGRATION DES HEURES DE TRANSPORT DANS LES HEURES DE TRAVAIL,donc dans le salaire !!!

    Car le salaire pris directement en compte dans le calcul des retraites de tous !!

    Salaires et revenus garantis en cas de greve ;

    Années d’etudes et de chomage pris en compte dans les 37,5 annuité pour une retraite pleine !

    • prenez contact avec les cheminots et les étudiants en lutte.
      militants syndicaux, membres des pertis de gauche, organisez des collectifs de solidarité, organisons une manifestation nationale pour montrer notre légitime colère face au traitement médiatique de la grève.
      tous ensemble...maintenant, il faut y aller !

    • En masse également il serait bon de participer dans les forums des TV et journaux (ex ce jour la question du journal "le monde" sur la responsabilité de la grève) et aux émissions radios genre "les auditeurs ont la parole sur Rtl. Ça en est écœurant tant on laisse la voie libre aux manipulations sarkozystes
      Jamy

    • hier au soir j’ ai été scandaliser de voir les témoignages chez paul Amar sur la 5, (mais c’est partout pareille)
      j’ai envoyer en mail de protestation mais bon !!!!!!!

      dans son émission que des témoignages contre la grève, aucun pour, alors que nous sommes des milliers voir des million a soutenir, les cheminots et cette grèves, comme celle des étudiants.

      Et toujours la même rengaine de Bertrand et de la doite ( vous prenez en otages) mais eux aussi les prennent en otages, pourquoi toujours les gréviste c’est le gouvernement qui est responsable de cette situation, et ils osent nous parlez d’équité !!! c’est l’ hôpital qui ce fou de la charité

      Les médias sont vraiment a la botte de sarkozy

      c’est vraiment scandaleux mobilisons nous pour casser leur machination.

      Tous ensemble et solidaire

      lolita

  • ouai
    c’est très bien ça sur le principe, j’y suis favorable et j’attends ce type d’initiative
    mais d’où ça sort ?
    et y’a pas un site ?
    c’est relayé/soutenu comment et par qui, politiquement ?
    bref... j’aimerais bien en savoir "plus".. un peu plus ;-)

    LL

  • Bonjour,
    Il serait juste aussi que ce collectif devienne permanent et non le temps d’une grève. Car, pour moi, il va falloir expliquer aux salariés du privé que si la digue du public tombe nous sommes tous dans de sales draps pour notre avenir et celui de nos enfants ainsi que celui de la jeunesse.
    JP PERY
    Bezons

  • Bonsoir à tous,
    je vais essayer d’être bref :
    Ceux qui n’ont pas compris que les tv, journaux, radio sont aux ordres, vont se reveiller un beau matin, en ne pouvant dire que "comment en est-on arrivés là ?

    Pour les grêves proprement dites, la communication est très mauvaise.
    J’ai regardé certaines émissions dites "politiques", à laquelle assistaient des hommes dit "politiques" (des mifiosos costumés) et des représentants des organisations syndicales, et une chose m’a frappé : j’avais l’impression que les représentants syndicaux avaient honte d’être là, honte de défendre les grevistes.
    J’avais l’impression que s’ils pouvaient faire arreter la greve demain, ils le feraient tout de suite.

    Bon courage aux grévistes, mais tant qu’ils n’auront pas su faire passer dans l’opinion qu’ils défendent tout le monde, ca va être dur pour eux.

  • Le CGT-E soutient la lutte des cheminots de la SNCF et des conducteurs de la RATP. Il salue la détermination de « la base » à défendre ses acquis malgré la pression médiatique visant à rendre impopulaire leur formidable résistance, et en dépit des manœuvres et manigances qui se déroulent en coulisse entre le gouvernement, les chefs des entreprises concernées et certains dirigeants syndicaux.

    Il est important que nous réagissons en nombre contre la campagne médiatique qui vise à stigmatiser les grévistes. Dans le climat délétère sucité par les médias, la création du CSUG est une initiative d’une extrême importance qu’il faut faire connaître le plus possible. Par cette initiative nous devons convaincre les travailleurs, plus largement la population, que la suppression des régimes spéciaux nous concerne tous ; que le Medef et le gouvernement veulent lever cette "entrave" avant d’imposer, à tous, une augmentation générale de la durée des cotisations à 41 annuités dès 2008 puis à 42 annuités, voire plus.

    Ils faut que les travailleurs comprennent que le gouvernement Sarkozy a choisi la voie de l’affrontement et du pourrissement espérant défaire ainsi les secteurs les plus combatifs pour accélérer, jusytement sans entrave, la mise en œuvre de ses réformes antisociales : toilettage du Code du travail, désindexation des salaires de l’évolution des coûts à la consommation, suppression du CDI et de la durée légale du travail…

    Les travailleurs du public et du privé doivent soutenir aussi bien la lutte des cheminots
    et des traminots que celle des étudiants, des magistrats et des autres secteurs dont
    les intérêts sont menacés.

    A.Riffer - adhérent du Collectif Général des Travailleurs Dalkia (le CGT-E)

    Site Internet : http://www.cgtedalkia.com - Blog : www.cgtedalkia.over-blog.com

  • "Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif.
    Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique.
    Puis ils sont venus me chercher Et il ne restait personne pour protester."
    Martin Niemöller

    Moi je ne les laisserai pas venir chercher mes camarades cheminots, d’EDF/GDF, postiers, enseignants, ouvriers du public ou du privé, étudiants.
    Que les esprits étroits et les mémoires égoïstes se souviennent bien : Guy MOCQUET, Jean Pierre TIMBAUD, Missak MANOUCHIAN, tous les héros martyrs du fascisme, mais encore Marcel PAUL, Léon MAUVAIS, Benoit FRACHON, etc. étaient les ennemis du pouvoir réactionnaire qu’incarne aujourd’hui les sarko, bertrand, fillon, et consort.

    B.SINAGOGA
    ouvrier, militant syndical et communiste, assurément d’origine juive

  • 100% solidaire des grévistes RATP et SNCF.
    Les médias mentent, ne les écoutez pas. Beaucoup plus de français qu’on ne croit sont solidaires du mouvement des salarariés bénéficiant des, soit disant, régimes spéciaux !
    Autour de moi, y’a pas 1 personne sur 20 qui trouvent que vous exagérez. Certes, certains se plaignent, ... mais ils vous comprennent.

    Ce ne sont pas vous qui avez des avantages, ce sont les Sarko (salaire * 2, budget * 3), les journalistes et éditorialistes qui gagnent des fortunes à ne dire que des conneries, les députés qui non réélus continuent de gagner pendant 5 ans leurs pensions.... les gros patrons qui en 1 mois gagnent une vie de smicard !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Philippe Paris

  • aujourd’hui mardi 20 novembre au journal de 13H de F2 j’ai entendu au moins 5 fois Elise LUCé lancer des sujet d’information en présentant le sujet par " la galère des usagers" et ce depuis une bonne semaine. Un militant UMP n’aurait pas fait mieux.
    C’est inadmissible. il faut que cela s’arrète. EZcrivons lui massivement pour qu’elle passe autant de reportage sur les pensions et retraites puisqu’elle est si sensible au malheur des pauvres usagers.

    andre 18

  • Énormément de gens se pleignent des la propagande des médias. D’accord ! Moi aussi, mais ç a se soigne. Il y a un quotidien qui fait des efforts considérables pour tenter d’informer les salariés le mieux de leur possibilité. Ce journal est en difficulté financière, car il n’est pas suffisamment acheté. Il faut savoir ce que l’on veut ! Si on le sait et bien on achète "l’humanité". On ne le trouve pas partout ? Si nous prenons l’habitude de l’acheter et bien nous le trouverons dans tous les points de vente.

    J Claude Marseille

    • daccord avec toi jean claude mais quand l’HUMA m’appelle pour me demander de placer des huma en plus de ma tourné , j’en ai un mal fou parce qu’on me repond " bof non je le lirai pas"
      et si tu insistes on te fais comprendre que tu agaces. Y a des moments j’ai envie de dire " allez vous faire foutre ne venez pas vous plaindre quand on sera tous dans la merde , et dailleur moins on lit l’HUMA plus on y est " mais on me dit " c’est pas en engueulant les gens que ça va changer quoique ce soit " pas simple hein ?

      Nos concitoyens les moins... sont tiraillés entre résignation et colère , ça dure depuis des années. Il va bien falloir en sortir.

      ANDRE 18