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Vente de DIM : les salariés des principaux sites à Autun sont inquiets
Publie le lundi 17 janvier 2005 par Open-PublishingLes salariés des usines DIM à Autun (Saône-et-Loire) faisaient part lundi de leur inquiétude après la décision du groupe américain Sara Lee, propriétaire en France de DIM et de Playtex, de vendre la totalité de ses filières textiles en Europe.
Depuis l’annonce faite jeudi dernier lors d’un comité central d’entreprise au siège français du groupe à Levallois-Perret, "nous sommes dans l’attente d’un repreneur, mais nous sommes très inquiets pour l’avenir", a confié à l’Associated Press Geneviève Brochot, déléguée syndicale chez DIM à Autun.
Plus de 1.400 salariés travailllent à Autun, où sont situées les principales unités de production de DIM en France. Le fabricant de sous-vêtements s’y était installlé en 1957. Malgré de nombreuses restructurations, l’inventeur du collant en 1967 est encore aujourd’hui le plus gros employeur du bassin autunois.
"On espère un repreneur mais avec le contexte de la concurrence mondiale dans le textile, on n’attend pas non plus de miracle", a résumé Eric Lemaître, délégué CGT.
"Depuis que nous avons été racheté par Sara Lee en 1989, nous avons déjà connu de nombreuses fermetures de sites, avec des reconversions difficiles, voire impossible pour les salariés qui sont souvent peu qualifiés", a poursuivi Geneviève Brochot. Selon les syndicats, la moyenne d’ancienneté des salariés chez DIM est de 25 à 35 ans.
"Cela fait des années que l’on nous explique que les ventes baissent, que les femmes portent moins de collants qu’avant. Des efforts ont été faits. DIM développe de nombreux nouveaux produits, innove. Mais est-ce que cela suffira ?", se demande Eric Lemaître. LYON (AP)