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Vergiat et Mélenchon, vite au Bahreïn ! L’armée saoudienne déployée à Bahreïn

Publie le mardi 15 mars 2011 par Open-Publishing
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Une première colonne de 200 véhicules militaires saoudiens a franchi la frontière hier après-midi.

Vergiat et Mélenchon, pourquoi ne pas demander au parlement européen d’envoyer des troupes armées, en particulier françaises, au Bahreïn ?


L’Arabie saoudite a répondu favorablement à la demande d’aide du gouvernement bahreïni. Mais l’entrée des troupes a été qualifiée de déclaration de guerre par l’opposition.

C’est ce qu’on appelle souffler le chaud et le froid. Peu après l’appel au dialogue lancé par le prince héritier de Bahreïn, qui s’est aussi dit ouvert à la tenue d’un référendum sur un renforcement des pouvoirs du Parlement, le régime sunnite de Manama a demandé l’aide des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pour « maintenir l’ordre et la sécurité ».

Hier après-midi, une première colonne de 200 véhicules militaires saoudiens a franchi le pont de 25 km de long qui relie les deux royaumes. Selon le journal Gulf Daily News, proche du régime saoudien, la mission des forces du CCG se limitera « à la protection des infrastructures essentielles, comme les installations pétrolières, électriques et d’approvisionnement en eau ». En dépit de ces déclarations qui se veulent apaisantes, l’arrivée des forces saoudiennes a été considérée comme une « déclaration de guerre » et une « occupation du pays » par la coalition de partis d’opposition menée par le Wefak chiite qui défie le régime sunnite depuis le 14 février.

Ex-soldats pakistanais

Cette coalition a aussi dénoncé le recrutement par le régime bahreïni d’ex-soldats pakistanais. En effet, une entreprise pakistanaise dirigée par d’anciens militaires, la Fauji Foundation, recrute actuellement 800 anciens militaires pour des postes d’encadrement et de formation au profit de la Barhain National Guard.

Plus de 7 000 candidats pakistanais auraient déjà postulé. Ce n’est pas le premier recrutement de ce type. La Garde royale de Bahreïn a déjà recruté des Pakistanais via la Fauji Foundation. Selon l’opposition, près de la moitié des forces de sécurité de Bahreïn pourrait être formée de recrues étrangères.

L’appel à l’aide du régime bahreïni n’est pas sans risques pour les États du CCG. Les communautés chiites d’Arabie saoudite, d’Oman et du Koweït en particulier, pourraient à leur tour se lancer dans la contestation ou intensifier leurs actions en cours. Des actions que le CCG estime être instrumentalisées et soutenues par l’Iran, la principale puissance chiite de la région.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-L-armee-saoudienne-deployee-a-Bahrein-_3637-1727071_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS

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