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Vers un fichage généralisé de la population

Publie le mercredi 30 mai 2007 par Open-Publishing

Pour sarkozy et son parti la population de ce pays tend a devenir un ennemi interieur nous sommes tous et toutes potentiellement des " classes dangereuses "

Alors que Dominique Cottin, secrétaire générale adjointe du ministère de la justice, annonçait en octobre la mise en place pour 2008 d’un système d’interception à destination des juges d’instruction et du parquet, une autre super-cellule d’écoute dotée de puissants moyens informatiques d’interception des communications téléphoniques a été, selon Le Figaro, lancée en toute discrétion entre les deux tours de l’élection présidentielle, le 2 mai.

Ce nouveau système permettra à la police de suivre courriels, sms et appels sur mobiles grâce à une nouvelle plate-forme technique d’interception. La police aura dorénavant tout loisir de rechercher la trace d’une connexion vocale ou écrite entre plusieurs personnes, notamment en recoupant les informations d’appel ou d’envoi de messages.

Elle ne pourra toutefois pas accéder au contenu des textes échangés ou écouter les enregistrements de conversations sans en avoir au préalable fait la demande à la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS).

UNE PLATE-FORME DESTINÉE À TOUS LES SERVICES DE SURVEILLANCE

Cette plate-forme technique, administrée par l’Uclat (Unité de
coordination de la lutte antiterroriste) et hébergée dans les tout
nouveaux locaux des services de renseignement de la police nationale à
Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), permettra aux enquêteurs d’accéder à
un certains nombre d’informations détenues par les opérateurs de
téléphonie ou les fournisseurs d’accès à Internet. Ils pourront entre
autres demander la liste des numéros d’appels entrants et sortants,
l’adresse postale et les coordonnées bancaires d’une ligne
téléphonique, ou encore la liste des sites Internet consultés par une
adresse IP.

Toujours selon Le Figaro, ce sont déjà 300 requêtes par semaines
qu’enregistre la plate-forme depuis le 2 mai, dont près des deux tiers
proviennent de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et
des Renseignements généraux (RG). Mais cette dernière devrait bientôt
pouvoir répondre à "20 000 requêtes par an", affirme un expert dans Le
Figaro, requêtes émanant des différents services habilités : DST, DCRG,
RG-PP, sous-direction antiterroriste de la DCPJ et DGGN, le tout sous
la haute surveillance de la "police des polices", l’Inspection générale
de la police nationale (IGPN).

Ce qui tombe sous le sens rebondit ailleurs. (Jacques Prévert)

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