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Vers une grève à l’Education nationale en septembre

Publie le mardi 20 juin 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Les fédérations de l’Education nationale ont décidé d’appeler à une journée de rassemblement dans toute la France le 6 septembre prochain et de travailler à l’organisation d’une grève dès la rentrée scolaire pour protester contre les suppressions de postes, a-t-on appris lundi soir auprès de la FSU.

Les cinq fédérations de l’éducation (FSU, FGEN-CFDT, UNSA-Education, CERC-CGT et FAEN) se sont réunies en début de soirée à Paris pour décider d’une "riposte commune" à la suppression de 15.000 postes dans la fonction publique en 2007, dont plus de 8.000 dans l’éducation, annoncée le 12 juin dernier par le gouvernement.

"Nous avons décidé d’appeler à des rassemblements locaux le mercredi 6 septembre et nous sommes tombés d’accord sur le principe d’une grève dans le courant du mois de septembre, et dont la date sera arrêtée dès la prochaine rentrée scolaire", a déclaré à l’Associated Press le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri, à l’issue de la réunion intersyndicale qui a duré une heure.

Les fédérations de l’éducation ont également décidé de prendre contact avec les associations de parents d’élèves et les organisations de lycéens et d’étudiants pour décider d’actions en commun contre "ces suppressions de postes qui sont une véritable remise en cause du service public d’éducation, qui va toucher et les enseignants et les élèves, et en premier lieu les élèves les plus défavorisés", a dénoncé M. Aschieri.

Une rencontre des sept fédérations de la fonction publique devrait aussi avoir lieu dans les jours qui viennent pour décider d’actions contre l’ensemble du plan de suppression de postes annoncé parmi les fonctionnaires pour l’année prochaine.

Messages

  • Dès la rentrée... hélas... mais : allez les profs !

  • Mais oui et pourquoi pas decréter aussi, disons un dimanche d’août, une journée nationale "bouderie générale" à l’appel des fédérations et confédérations majoritaires. tout le monde pendant cette journée ferait la gueule et bouderait dans son coin, mais aussi en allant acheter son pain, ses clopes et en croisant son voisin dans l’escalier...
    hum ?? l’est-y pas au moins aussi bonne cette idée !!?

    Quand est-ce qu’on va arréter de nous prendre pour des branques ???

    ouais j’ai les nerfs

    suspension de toutes les épreuves du baccalauréat 2006 dés demain. Tous les profs du secondaire en grève sur appel unitaire. et qu’on organise une gigantesque cagnotte aupres de tous les autres collègues du primaire et supérieur et tous les salariés qui le désirent, public et privé pour palier aux retenues sur salaires des profs en lutte.
    C’est pas du ressort des syndicats d’organiser des trucs aussi simples ?? c’est pas de leur ressort d’avoir les couilles de lancer un tel appel ??
    L’avenir de nos gosses, tout le monde s’en moque ou quoi ?? c’est bien de ça qu’il s’agit !

    oui je vais jusqu’à déclarer que la casse du système public se fait avec l’aval des syndicats majoritaires. on s’oppose pas timidement à un tel massacre, 8500 postes en moins à la rentrée 2006 apres deja plusieurs années de réduction d’effectifs, de départs à la retraite non remplacés, de suppression d’aides éducateurs, assistants d’éducation, et autres AVS.

    deja on atteint 30 gamins (bientôt 35 ? qui dit mieux ?) dans des classes en double niveaux dans des zones dites d’éducation prioritaires (ZEP) théoriquement plafonnées à 25, des classes in-gé-ra-bles alors que ce sont bien ces gosses qui auraient bien le plus besoin d’aide, qui auraient le plus besoin qu’on leur consacre du temps ....mais attention c’est tout sauf rentable le temps, c’est de l’argent le temps, c’est pas pour eux le temps...

    alors, ça vaut pas un report du bac l’avenir de nos mômes ?

    à nous de voir, mais tôt ou tard, il faudra leur rendre des comptes à nos mômes, leur expliquer qu’on y pouvait rien, que c’était la faute à pas de chance, à la conjoncture, et peut-être aussi, mais alors juste un peu, la faute à notre molesse du gras du bide...Le XXIème siècle sera flasque ou ne sera pas.

    leclodo

    • les "journees d action", c est pas la lutte des classes !

    • Quand les lycéens manifestaient et que les grands syndicats regardaient par la fenêtre en sifflottant l’air quelque peu gêné ....

      les syndicats et les organiosations de lutte collective c’est à nous de les reconstruire, ce que nous a montré les luttes de jeunesse ces dernières années (et y compris de jeunes salariés) c’est qu’on luttera contre ce système frontalement. On n’a pas de retraites à négocier, on n’a pas de flexisécurité à gratter, on n’a pas de sièges électoraux à pourvoir. On n’a que nos mains nues et les utopies que nous arriverons à fonder à nouveau à travers l’expérience de nos luttes.

      Ce qui appelle aux journées timides sont déjà le passé alors que l’avenir ne cesse de surgir davantage chaque jour. Savez vous qu’en Grèce la relève arrive aussi également ?

      Courage, même si nous perdons du terrain actuellement à travers toutes nos défaites, nous apprenons à travers nos luttes...

      Jusqu’au bout !