Vouloir moraliser le capitalisme… un attrape gogos !

Par Michel MENGNEAU

Parmi les promoteurs de cette ineptie se trouve en premier lieu Sarkozy qui fait figure de chantre en ayant fait des pieds et des mains pour réunir quelques chefs d’état soi-disant décideurs ; résultat : un flop où rien ne fut décidé, et il en sera probablement de même pour la prochaine réunion au mois d’avril. Mais le pire sans doute, c’est qu’il nous prend pour des ignares en voulant nous faire croire qu’il impose une ligne de conduite aux banquiers en leur prêtant du pognon, ainsi qu’aux constructeurs automobiles. Pourtant certains s’étonnent encore de découvrir un menteur patenté dans leur chef de l’état. Donc, ce n’est qu’un leurre qui sert à cacher le diktat des capitalistes dont le facsimilé de Napoléon n’est que le valet.

Mais il n’est pas le seul dans ce cas là ! Chez les socialistes des voix s’élèvent aussi pour promouvoir un peu d’éthique dans le système financier. Soit l’on a affaire à des naïfs, soit ces gens là sont des incapables et mollassons libéraux, dont beaucoup adepte du consensus mou ! Dans le cas des socialos je pencherais pour la deuxième solution… Ils en ont fait la preuve avec une attitude indigne lors des deux votes au congrès dont le second leur retombe sur la figure, malgré qu’ils eurent théâtralisé leur boycott de l’assemblée. Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Bref, toutes les manigances, les discours moralisateurs ne sont qu’effets de manches, simulacres pour donner un aspect reluisant au capitalisme que beaucoup de gens commencent à regarder d’un œil suspicieux car l’on sent qu’un doute commence à germer dans les esprits. Mais c’est plus que de la méfiance qu’ils devraient avoir envers le capitalisme, c’est une opposition farouche contre ce système corrompu, inégalitaire, socialement infecte, d’ailleurs le meilleur exemple en est Air-France-KLM qui annonce une vague de licenciement et qui voit par effet boomerang son action augmenter à la bourse de Paris… Les licenciements sont donc une aubaine pour les actionnaires. Donc malgré des cris d’orfraies de ci de là les capitaliste vont profiter de la crise pour licencier, le terme épurer serait plus judicieux, ceci jusqu’à ce que les entreprises donnent des rentabilités boursière maximum, on est l’on nous parle de morale ! On se fout véritablement de la gueule du lampiste.

Il n’y a pas trente six solution, l’unique est de raser la bourse et jeter aux orties le concept comme quoi le système capitaliste est le valable pour emmener les peuples vers le bien être et la démocratie car ce n’est que foutaise qu’il faut bousculer sans arrière pensée !