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ZAKARIAS (VINCI) RELAXE !!!!
Molex condamnés !!!!
MAJ
L’ex-PDG de Vinci Antoine Zacharias est relaxé
Le parquet avait requis deux ans de prison avec sursis et 375.000 euros d’amende contre l’ancien patron, qui avait notamment touché 12,9 millions d’euros lors de son départ du groupe. Le parquet a fait appel.
L’ancien PDG de Vinci (1997-2006) Antoine Zacharias, qui était poursuivi par le parquet de Nanterre pour les conditions dans lesquelles il avait obtenu ses salaires et avantages financiers avant son départ du groupe, a été relaxé vendredi 26 mars par la 15e chambre du tribunal. Le parquet de Nanterre a annoncé avoir immédiatement fait appel de cette relaxe. "La décision n’est pas conforme à la position juridique que nous avons soutenue", a déclaré une source au parquet de Nanterre. Deux ans de prison avec sursis et 375.000 euros d’amende avaient été requis contre l’ancien PDG accusé d’"abus de biens sociaux" pour ses avantages financiers entre 2004 et 2006 ainsi que pour son indemnité de départ.
"Un abus d’autorité"
Au cours de son réquisitoire, la procureure Marie-Aimée Gaspari avait estimé qu’Antoine Zacharias avait été "incontestablement le chef de projet de sa propre rémunération". Evoquant un "abus d’autorité" de sa part, elle avait affirmé que "l’actif social" du groupe avait "bien été exposé à un risque auquel il n’aurait pas dû être exposé".
Des salaires annuels de 3,3 millions d’euros en 2004, puis 4,2 millions d’euros en 2005, une indemnité de départ fixée à 12,8 millions d’euros, une retraite complémentaire annuelle à 2,1 millions d’euros, sans compter les plans de stock-options : ces chiffres, qui avaient fait scandale à l’époque, valent aujourd’hui un procès pour abus de biens sociaux à l’ancien patron du leader mondial du BTP et des concessions, âgé de 71 ans et retiré en Suisse.
700.000 stocks-options en 2006
Après deux ans d’enquête préliminaire, le parquet de Nanterre avait estimé qu’Antoine Zacharias avait opportunément modifié les règles du jeu en sa faveur dès 2004, sans tenir compte de l’intérêt de la société.
L’épisode clé intervient en mai 2004, lorsque, selon l’accusation, le PDG fait procéder au renouvellement complet du comité des rémunérations du groupe, dont les trois membres, également administrateurs de Vinci, ont plafonné le salaire. Quatre mois après son installation, un nouveau comité, présidé par le parlementaire britannique Quentin Davies va dans le sens d’Antoine Zacharias.
Ainsi, la rémunération, entièrement indexée sur les résultats, passe de 2,9 millions d’euros en 2003 à 3,3 millions d’euros en 2004, puis 4,2 millions d’euros en 2005. Mais le changement a aussi des répercussions en cascade sur l’indemnité de départ (12,8 millions d’euros) et sur la retraite complémentaire annuelle (2,1 millions d’euros), calculés à partir du dernier salaire annuel, lequel vient justement de flamber.
Le parquet de Nanterre avait également reproché à l’ancien PDG de s’être fait attribuer 290.000 stock-options en 2004, puis 894.000 en 2005 et 700.000 en 2006. La défense a souligné qu’au moins 50% de ses stock-options avaient été annulées.
Messages
1. ZAKARIAS (VINCI) RELAXE !!!!, 26 mars 2010, 18:57, par momo11
Mais non la "justice" n’est pas aux ordres du pouvoir......momo11
2. ZAKARIAS (VINCI) RELAXE !!!!, 26 mars 2010, 19:47, par J.Michel
Evidemment, à Nanterre tout s’enterre !
J’ai la désagréable impression de ressentir qu’il existe des militants antifascistes (lorsqu’on défend l’homme contre la perversion des entreprises) qui espéraient le contraire.
Alors maman vous dit une fois pour toute que le père Noël n’existe pas !
J.Michel