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acharnement répressif sur le syndicat cnt ça continue

Publie le mercredi 6 avril 2005 par Open-Publishing
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Acharnement contre les militant(es) syndicalistes les plus actifs , voir le cas charles hoareau de la cgt a marseille qui fut obligé de se soumettre a unfichage adn simplement pour avoir ouvert un squatt pour venir en aide a des des mal logés , emprisonement de sebastien shiffres a la fac de nanterre pour ses idées , aux antilles 3 mois de prison pour notre camarade de l’ucgt pour avoir fait gréve , emprisonement et procés quasiment truqué contre notre camarade kamel belkadi de daewoo orion qu’on accuse avec un dossier des plus minces d’avoir mis le feu a son usine , arrestation et l mise en garde a vue d’un autres de camarade syndicaliste dans un supermarché carrefour sur " témoignages " de vigiles pros directions , harcélement anti syndical vexation diverses a l’encontre de latifa chez maxi livre , convocations policiéres de militant syndicaux pour leurs actions et militantisme , manifestant(es) lycéen(es) tabassées pendant le mouvement lycéen actuels , procées sistématique " pour outrage et rebellion a représentant de l’autorité publique " souvent accompagnés de " bavures "

Les exemples d’une criminalisation volontaire du pouvoir et du gouvernement actuel des acteurs et actrices du mouvement social ne manque pas ces derniers temps , preuve d’un durcissememt de la répréssion tout azimuts

La liberté d’expression et la liberté syndicale existe t’elle encore en france

la cnt pose la question : a-t-on encore le droit de dénoncer la misère et l’exploitation capitaliste, les régressions sociales, les lois liberticides, la prison, les inégalités sociales, les abus de pouvoir de l’ Etat et du patronat, les répressions policières ?

Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias

medias@cnt-f.org

Paris, le 5 avril 2005 : Liberté d’expression menacée : a-t-on encore le droit de dénoncer la misère et l’exploitation capitaliste

Depuis deux mois, la CNT est victime de violences policières et d’actions en justice. Elle porte à la connaissance de tous les faits inquiétants suivants :

Le samedi 12 février, vers 23h, sans aucune raison, la police a chargé un concert de soutien à l’Union Régionale CNT qui se déroulait dans ses locaux parisiens, siège de la CNT. Les forces de l’ordre ont essayé d’y pénétrer avec une extrême violence. Plus de deux cents agents, dont une trentaine en tenue anti-émeute, ont dans ce but matraqué et gazé à grand renfort de bombes lacrymogènes les militants syndicalistes présents, ainsi que les simples spectateurs venus assister à cette soirée musicale. Plusieurs blessés légers et une interpellation étaient à déplorer. Aucune plainte à l’origine de ces violences policières, aucune action illégale non plus. Un concert de soutien à la CNT peut-il justifier à lui seul un tel déploiement policier

Le jeudi 24 mars à 7h du matin, trois militants de la CNT Béthune, un de la CNT Lille et un du Comité de Solidarité Basque de Lille faisaient l’objet d’une perquisition à leur domicile par 4 à 7 policiers suivant les cas. Ils furent mis en garde à vue juqu’en début d’après-midi. Nos camarades eurent à subir photométrie, prise d’empreintes génétiques, prélèvements d’ADN, confiscation de disquettes, fouille des véhicules et même cachot pour l’un des militants CNT . A ce jour, l’enquête diligentée par le parquet de Lille suit son cours. Elle fait suite à une plainte de l’Ordre des Médecins dont les locaux à Lille avaient été recouverts d’inscriptions revendiquant la libération des prisonniers malades lors d’un rassemblement pacifique et autorisé à Lille. La police n’a pas lésiné sur ses moyens d’intimidation, de fichages et de renseignements. L’intrusion violente et l’atteinte à la vie privée des personnes militantes à la CNT est sans commune mesure avec les faits reprochés.

Le mardi 29 mars, le responsable national des publications sur le site internet de la CNT était convoqué pour audition par la police judiciaire de Paris. Le Parquet a ouvert une enquête pour délits de presse suite à une plainte de l’entreprise Bouygues. Ce serait plusieurs sites internet qui seraient mis en cause, dont celui de la CNT, pour avoir mis en ligne un tract informant et appelant à une campagne d’actions. Nature de la plainte déposée : "Provocation à commettre des vols, extorsions et destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes". Peine maximale encourue : 10 ans d’emprisonnement assortis d’une amende de plusieurs milliers d’euros... Serait-ce la publication d’un tract dénonçant la complicité de Bouygues, constructeur n°1 des prisons en France, avec la politique répressive de l’Etat français, qui serait en cause ?

Au vu de ces violences à l’encontre de ses militants et de ces attaques en justice, la CNT pose la question de la liberté d’expression aujourd’hui en France. Des lois liberticides ont été votées ces dernières annnées (Lois de Sécurité Quotidienne en 2001, Lois de Sécurité Intérieure en 2003, Loi Perben 1, Loi Perben 2). Elles ont toutes accrues les pouvoirs de la police au détriment de la personne et de l’organisation de sa défense.

La CNT pose la question : a-t-on encore le droit de dénoncer la misère et l’exploitation capitaliste, les régressions sociales, les lois liberticides, la prison, les inégalités sociales, les abus de pouvoir de l’ Etat et du patronat, les répressions policières

Messages

  • Salut à toutes et à tous,

    Solidarité avec la CNT.

    Désormais, dans nos manifs, parmi nos principaux slogans, il devra systématiquement y avoir :

    HALTE À LA RÉPRESSION !

    À BAS L’ÉTAT POLICIER !

    Et parfois :

    LIBÉREZ NOS CAMARADES !

    Ces trois slogans pourront (c’est même une nécessité) être aussi utilisés comme motifs de grèves, de manifs, et d’appels à la solidarité.

    Il me semble nécessaire de demander aux gens qui ne sont pas encore en grève de se mettre en grève par solidarité, en envoyant des délégués ou des manifs dans les entreprises privées et dans les services publics.

    A+
    do
    http://mai68.org

    GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !