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Solidarité avec Anita !
Anita, expulsable, accuse un policier de tentative de viol
Une agression sexuelle et une tentative de viol sont reprochées à un fonctionnaire de police dans les locaux du centre de rétention administrative de Bobigny (Seine Saint-Denis) par une jeune fille Serbe, Anita S., lors de sa détention l’été dernier.
Or, malgré cette affaire, le tribunal correctionnel de Bobigny doit se prononcer demain sur sa reconduite à la frontière. Anita est serbe. Agée de 20 ans, elle n’a pas de papier. Elle a fui son pays à 14 ans. Son tort est d’être entrée illégalement sur le territoire, avant que la demande de regroupement familial déposée par sa mère n’aboutisse. C’était à la fin de l’année 2000. La Serbie était bombardée par l’Otan. " Mon père est venu nous chercher mon frère et moi. Il nous a fait faire des visas de touristes, et nous a ramenés en France ", raconte Anita. Malgré un avis ministériel favorable en juillet 2004, la préfecture n’a toujours pas donné suite à la demande de titre de séjour.
Policier identifié.
En juin 2005, lors d’un contrôle d’identité à Bagnolet où elle vit chez sa mère, les policiers l’embarquent et la placent en centre de rétention administrative à Bobigny.
C’est le samedi 18. Il n’y a pas de membre de la Cimade dans les locaux du centre le week-end. Dimanche matin, le 19, vers 7 heures, un fonctionnaire de police entre dans la chambre où Anita dort avec deux autres jeunes femmes. Elle raconte qu’il lui a fait des attouchements sexuels. " Je me suis réveillée et je lui ai demandé ce qu’il faisait là ". Il m’a dit : "Tu es la nouvelle, toi, tu ne connais pas les règles." J’ai commencé à hurler », poursuit Anita. Elle crie. L’insulte. Fait un scandale. " Il était surpris de ma réaction. Il est sorti de la pièce, et d’autres policiers sont arrivés.
Ils m’ont dit : "Vous n’avez pas de papiers, si vous continuez on vous renverra chez vous". » Des menaces qui peuvent être mises à exécution puisque, pendant ses quarante-huit heures de détention, le préfet a émis un arrêté de reconduite à la frontière. La jeune fille fait appel à un avocat et porte plainte. Le jour même, les deux femmes qui dormaient dans la chambre identifient le policier qu’elles ont vu s’enfuir. Une confrontation a lieu. " Il m’a dit de ne pas gâcher sa carrière ", grimace Anita, dégoûtée.
A la suite de l’agression, son avocat arrive à bloquer l’arrêté préfectoral. La jeune fille est assignée à résidence au domicile de sa mère. Elle doit pointer au commissariat de Bobigny attenant au centre de rétention. Mais elle a peur d’y retourner. Sur les conseils de son avocat, elle ne répond pas à sa première convocation, fixée au 22 juin, et va se cacher à Paris chez son petit ami Fabrice. Arrestation musclée. Des officiers de police viennent la chercher alors chez sa mère. Ils la menacent. Si elle ne dit pas où est sa fille, sa carte de séjour ne sera pas renouvelée. Ljiljana vit pourtant en France légalement depuis près de quinze ans. Jean-Marc Landrevie, président de l’association Issue de secours, prend en charge Anita dès la fin juillet 2005 et l’aide dans ses démarches judiciaires et administratives. Le 17 août, la police retrouve finalement la jeune fille, alors qu’elle passait chez sa mère chercher des affaires.
Arrestation musclée.
Son avocat n’avait pas déposé de demande de recours dans les temps, juste après l’agression. Anita est accusée de s’être soustraite à une mesure de reconduite à la frontière, et est placée en détention provisoire. Elle y restera quinze jours. La justice tranchera sur son cas demain. Coupables d’« entrée et séjour illégal » sur le territoire, Anita et son frère de 23 ans pourraient être expulsés.
Le nouvel avocat de la famille, Me Philippe Meilhac, va faire valoir que le frère et la soeur n’ont plus aucune attache en Serbie. Et va bien sûr revenir sur la tentative de viol. Le 31 mai , Anita a de nouveau porté plainte, cette fois avec constitution de partie civile. " Ce qui est dramatique, explique l’avocat , au-delà des faits, c’est la mauvaise foi et la lenteur des procédures, pour que les mesures d’éloignement surviennent avant que le scandale n’éclate. " " Dysfonctionnements ". Le regroupement familial piétine toujours à la préfecture.
En revanche l’Inspection générale des services, la police de la police, a été plus rapide : un mois après l’agression, le parquet a classé le dossier. L’Inspection se contente de noter qu’elle « regrette des dysfonctionnements » à Bobigny, et que ceux-ci ont donné lieu a des « sanctions disciplinaires ». Elle relève qu’un fonctionnaire de police mâle n’a pas le droit d’entrer seul dans les chambres de femmes du centre. Lui se justifie en parlant d’un " contrôle de routine ".
Messages
1. > bobigny solidarité avec anita , 11 août 2006, 09:58
Eh bien, voilà à quoi mène la politique d’"humanité" (encore un terme "désactivé") du gouvernement - dont qui nous savons et le playboy sioniste chargé du nettoyage ethnique humanitaire.
Des jeunes gens qui se reconstruisent dans notre pays après des années de drames ont droit à "l’humanité" mâtinée de "fermeté" de la France, à savoir : DEHORS, mais d’abord, je vais un peu m’amuser avec toi. Toi, chair fraîche à ma merci et moi gros porc intouchable.
A vomir.
Mais où est donc la future présidente de la France ? Sans doute, ne peut-elle pas tout faire. La preuve, elle n’a même pas pu aller voter contre les lois sur l’immigration.
Sachons reconnaître TOUS nos ennemis.
Désolée de faire de la politique politicienne sur cet article, mais tout est lié. Et l’acharnement de Blair à discréditer tout ce qui n’est pas judéo-chrétien ne contredira pas cela.
Quant à tous ceux qui restent là, coûte que coûte, à arpenter le terrain pour récupérer in extremis - malgré les mensonges, les embûches et les traquenards - ceux qu’on attrape sans autre forme de procès et sans états d’âme pour faire du chiffre, je dis : BRAVO.
Vous êtes les Justes d’un pays anesthésié et perfusé à la "pensée unique".
La France, labellisée "Pays des Droits de l’Homme", doit le devenir.
Valens
1. > bobigny solidarité avec anita , 12 août 2006, 19:13
Heuuu j ai pas tout compris la...
T’as pris ton petit médicament ... t’es sur ?