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bonne nouvelle "Accusation contre Free : l’UFC relaxée"
Publie le vendredi 7 décembre 2007 par Open-PublishingAccusation contre Free : l’UFC relaxée
Challenges.fr | 07.12.2007 | 16:52 |
L’association avait sévèrement critiqué le fournisseur d’accès à internet, le qualifiant d’autiste face aux problèmes de ses clients.
Vendredi 7 décembre, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le président de l’UFC-Que Choisir qui était poursuivi pour diffamation par le fournisseur d’accès à internet (FAI) Free.
L’avocat de l’association de défense de consommateurs, Me Jérôme Franck, s’est réjoui que la 17e chambre ait "retenu qu’il existait des éléments sérieux pour justifier les critiques formulées" par l’UFC-Que Choisir.
Les motivations du jugement n’étaient pas disponibles en début d’après-midi.
51% des plaintes
Le 15 mai 2006, l’association avait publié sur son site internet que, dès le lendemain, "des centaines de consommateurs, adhérents de l’association et victimes partout en France de l’opérateur Free, allaient saisir" des juges de proximité, parce qu’"exaspérés" du piètre service fourni par l’opérateur. Elle constatait qu’en dépit des "multiples condamnations par les tribunaux", Free "reste incroyablement autiste".
L’UFC réitérait ses accusations un mois plus tard, en affirmant que "même si Free détenait 20% du marché de l’internet haut débit, il concentrait plus de 51% des plaintes !".
Chute du cours de Bourse
L’audience s’est tenue le 2 novembre. L’avocate de Free, Me Orly Rezlan, a dénoncé "l’opération coup de poing" lancée par UFC : "ce communiqué du 15 mai était d’une brutalité inouïe. Il a claqué dans l’air sans aucun préalable", entraînant "la chute du cours de Bourse de Free de près de 12% dans les jours qui ont suivi".
L’association s’est défendue en relevant “le manque total de communication" d’un opérateur "autiste" qui ne répondait pas aux lettres recommandées de certains de ses clients en difficulté. "Free c’est techniquement bien, mais commercialement, c’est nul. Et ce constat, ce n’est pas seulement celui de l’UFC", avait plaidé Me Franck, estimant que les propos incriminés "n’excédaient pas le droit de libre critique".
Le rédacteur du magazine UFC-Que Choisir, Jean-Paul Geai, également poursuivi a lui aussi été relaxé.
Ils devraient être tous condamner , car ils ce foutent royalement de leurs clients.
Il faut qu’il perdent en bourse pour réagir il n’y a que cela qui leurs parlent.
LOLITA