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voila qui permet de toucher du doigt pour ceux qui en doutait encore la réalité du capitalisme.
ils n attendent pas de nous des concessions
ils veulent de nous une redition sans conditions.
peu leur importe que l on renonce a nos acquis ,c est une soumission qu ils attendent.
ils veulent juste voir jusqu ou nous sommes pres a aller ...
ceci a valeur de test.
alors tirons nous aussi les conclusions de ce malheur.
allons au combat ,ne cedons rien,occupons les lieux de travail ,s il le faut sequestrons des directeurs , au moins ,si le resultat est le meme nous n aurons rien a regretter !
Makhno
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RTT contre emploi : le choix des salariés de Bosch
Créé le 03/06/08
Les salariés de l’usine Bosch de Beauvais ont proposé lundi de renoncer à leurs jours de RTT et de se soumettre à un gel des salaires pendant deux ans. Une concession très importante sur le plan social. Pour eux, l’objectif est de sauver le site, condamnée à la fermeture par une décision de la direction de l’équipementier automobile allemand annoncée jeudi dernier. 240 emplois sont en jeu. La direction a indiqué que des "propositions alternatives à la fermeture" seraient proposées à tous les salariés.
plus d’info
Ils n’ont qu’un objectif : sauver leur usine. Alors que Bosch a annoncé jeudi la prochaine fermeture de l’usine de Beauvais qui fabrique des systèmes de freinage, pour cause de "marché difficile", les 240 salariés du site se mobilisent. Et font des propositions à la direction pour qu’elle renonce à son projet. Première concession : renoncer à leurs 12 jours annuels de RTT. Ils sont aussi prêts à accepter un gel des salaires pendant deux ans. Un début de réponse devrait peut-être être apporté mercredi matin.
Selon le projet de la direction, la production du site de Beauvais serait réallouée à d’autres sites du groupe. La production de la division Chassis Systems Brakes serait concentrée sur les sites de Pont de l’Arche (Eure), Angers et Moulins (Allier).
L’usine de Beauvais comptait 2.600 salariés en 1976. Elle n’en employait déjà plus que 800 au début des années 2000. Avec un effectif d’environ 272.000 salariés dont 9.420 en France, le groupe Bosch, présent dans plus de 50 pays
source europe 1 -economie et societe info
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Beauvais : 240 licenciements chez Bosch
Le groupe allemand vient d’annoncer la fermeture de son site picard. Grève immédiate chez les ouvriers.
L’équipementier automobile Bosch a annoncé jeudi son intention de fermer son usine de Beauvais, qui fabrique des systèmes de freinage et qui emploie environ 240 salariés.
"Confronté à un marché difficile, Bosch a annoncé son intention de concentrer l’organisation industrielle de sa division Chassis Systems Brakes pour améliorer sa compétitivité" et "se désengagerait progressivement du site de Beauvais", ce qui "entraînerait la suppression de 240 postes", annonce le groupe allemand dans un communiqué.
A la suite de l’annonce, les salariés ont "spontanément" décidé de bloquer l’usine, où aucun camion n’est ni rentré ni sorti depuis la fin de matinée.
En mars, la direction du groupe avait annoncé la suppression de 86 emplois sur le site, expliquant alors qu’elle visait à "un retour à l’équilibre" du site qui "continue d’accumuler des pertes" malgré "les plans de redressement précédents".
Avec un effectif d’environ 272.000 salariés dont 9.420 en France, le groupe Bosch,
présent dans plus de 50 pays, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 46 milliards d’euros
en 2007. Avec AFP fr3 regions
Messages
1. bosch beauvais.2 articles, 4 juin 2008, 17:01
Quoi faire ? NE PAS CEDER ! JAMAIS ! Et surtout quand ces entreprises mafieuses font des bénéfices colossaux ! C’est pas parce qu’on est ouvrier qu’on est con ! Nous aussi, nous savons compter et comprendre où le "joueur de flûte veut nous emmener" !
1. bosch beauvais.2 articles, 4 juin 2008, 18:17
quand apres plus d’un siecle une théorie est mise en echec il faut bien la relativiser si ce n’est la rmettre en question totalement.
ainsi l’exemple de Bosh et de la réponse des salriées face à la menace de licenciement.
Est ce nouveau ce chantage ?
non
la soumission,la lacheté ont elles été une garantie,une assurance contre la dégradation continue de nos acquis ?
non
et pourtant des millions de travailleurs reprennent àleur compte les fables du capital ,alors que leur conditions objectives d’existences devraient les conduire à une conscience d’éxploités et déboucher sur la lutte.
Si Marx est bien dans le vrai sur la lutte des classes,la plus value,la baisse du taux de profits,l’obligation incessante d’accumuler,en revanche cette partie théorique :
de la réalité qui détermine la conscience mérite d’être tres serieusement interrogée.
Nous sommes bien obligés d’admettre apres 150ans que le prolétariat n’est pas déterminé par ses conditions d’existence uniquement .
Il y a autre chôses et cet autrechôse est aussi déterminant que l’existence et la place dans la production.
C’est du coté des sciences psychologiques qu’il faut enfin enrichir Marx.
C’est plus que nécéssaire car on bloque depuis trop longtemps sur cette non motivation à lutter alors d’apres Marx ça devrait être une consequence quasi automatique.
et quand bien même des millions de prolétaires ont leur conscience en prise direct avec leur "essence" il arrive que cela ne soit que temporaire alors que ces conditions réelles sont bien permanentes.
C’est un point qui ne fait pas trop souvent discussion mais c’est bien là que le bât blesse,et la difficulté de l’appel à la greve générale s’explique tres bien par cet écart entre l’être et sa conscience .
camarades quand une théorie est trop faible pour expliquer ,pour prévoir,au lieu de la malaxer dans tous les sens,en l’assaisonnant du mot "dialectique" tous les 2 phrases,pour la faire coller avec la réalité,il est temps de la questionner sur le fond,et de voir où elle est à enrichir ..pour le moins .
Damien
2. bosch beauvais.2 articles, 4 juin 2008, 18:56
Ce qu’il faudrait se demander, c’est pourquoi cette trouille du salarié devant le patron ? Est-ce parce qu’il a peur de perdre son emploi, qui ne court pas les rues, est-ce parce qu’il est susceptible ? Ou est-ce parce que ça remonte à son enfance ? Est-ce que l’éducation parental et/ou scolaire prépare mal les enfants à l’affrontement social ou d’idées ?
Un patron par contre, c’est étonnant, mais n’a pas peur des salariés. Pourquoi ? Se sent-il plus fort, supérieur, légitime dans son rôle ? Considère t-il que "ses" salariés sont "sa" chose ou des sous-fifres ?
Voilà de quoi réfléchir pour essayer de comprendre les mécanismes des uns et des autres et comment les contourner quand il s’agit des patrons et comment extirper les blocages quand il s’agit des salariés. Tout a une explication et des remèdes.