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Etat UMP = Propriete de M. Sarkozy ??????
Le préfet du Val-de-Marne a déposé un recours en référé contre l’arrêté de réquisition pris par le maire de Limeil. La police a empêché l’accès des bâtiments à des élus.
L a préfecture du Val-de-Marne a engagé vendredi 8 septembre un recours en référé contre l’arrêté de réquisition pris par le maire de Limeil-Brévannes concernant des locaux appartenant au ministère de la Défense pour y reloger d’anciens squatteurs de Cachan. Ce recours en référé suspension sera enregistré samedi matin par le tribunal administratif de Melun. Selon Bernard Tomasini, préfet du département, le maire de Limeil n’a pas fait de "tentative pour rechercher" des logements avant de prendre son arrêté, ce que lui impose l’article 2212-2 du code des collectivités territoriales avancé. Il n’a pas pris non plus d’"article d’application" de son arrêté (donnant pouvoir au préfet ou au commissaire de police pour le faire appliquer, ndlr), selon le préfet. Le tribunal administratif devrait rendre sa décision lundi.
Délégation repoussée
Le maire de Limeil-Brévannes a décidé vendredi de réquisitionner des anciens locaux du Commissariat à l’énergie atomique pour reloger les anciens squatteurs, mais la police a barré l’accès des bâtiments à une délégation d’élus de gauche.
Le maire Joseph Rossignol (divers gauche) a pris un arrêté de réquisition de ces anciens locaux du ministère de la Défense, aujourd’hui vides. Il veut y reloger les centaines de personnes qui campent depuis la mi-août dans un gymnase, depuis l’évacuation par la force du plus grand squat de France. Le maire s’est rendu sur place avec une délégation d’élus écologistes et des équipes techniques, dans l’intention de préparer l’aménagement des lieux, mais les forces de l’ordre leur en ont interdit l’accès. Le préfet Bernard Tomasini est opposé à la réquisition et dénonce des "carences en terme de sécurité incendie" dans les locaux du CEA.
Deux jours pour décider
Selon le maire, une semaine de travaux, prise en charge par le conseil général PCF du Val-de-Marne, suffirait pour rendre habitables les 6.600 m² de bureaux. Des centaines d’étrangers africains campent dans le gymnase de Cachan. La préfecture a annoncé qu’elle n’offrirait des solutions de relogement dans les prochains mois qu’aux seules 102 familles en situation régulière, soit environ 220 personnes. La mairie de Cachan a recensé 516 occupants et n’exclut pas que des étrangers sans rapport avec l’ancien squat tentent de bénéficier d’une éventuelle décision collective.
Paris doit "prendre position"
Les Verts du Conseil de Paris ont demandé que la Ville de Paris, en qualité de future propriétaire du site de Limeil-Brévannes, "prenne clairement position pour l’ouverture des locaux disponibles pour un hébergement d’urgence". Une délégation d’élus Verts, comptant notamment le président du groupe des Verts au Conseil de Paris René Dutrey, n’a pu accéder vendredi à ce site. Dans un communiqué, les Verts de Paris dénoncent l’attitude d’un "gouvernement inhumain et peu respectueux de l’Etat de droit". Vendredi matin, précise le communiqué, "le préfet a refusé à une délégation d’élus d’accéder aux anciens locaux du CEA situés à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne)".
Centre de sapeurs-pompiers ?
Le préfet du Val-de-Marne a par ailleurs confirmé que "les services de l’Etat allaient étudier la suggestion" de la ville de Paris. Celle-ci, propriétaire depuis juillet d’une partie des installations, destinées à terme à abriter un centre de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), s’est dit dans un communiqué "favorable à ce que les services de l’Etat étudient si une éventuelle utilisation temporaire par les personnes récemment expulsées à Cachan est possible", tout en soulignant qu’une décision sur l’utilisation de ces locaux appartenait "à l’Etat". "Nous allons voir sur place, sérieusement, si ce bâtiment est compatible avec du logement et dans quelles conditions", a déclaré Bernard Tomasini, sans donner de délai pour sa réponse. "Que dirait-on si l’Etat acceptait volontairement de mettre des gens dans un bâtiment qui ne soit pas en complète sécurité ?", a-t-il ajouté.
Messages
1. > bras de fer ump ?????, 9 septembre 2006, 18:17
Et plein de gens à la rue, c’est une sécurité pour un maire ?
Si un maire -qui est un élu, rappelons-le- ne peut proposer de solutions dans le domaine de sa charge, où va-t-on ?