ce n’est que tous ensemble que nous pourrons gagner.

Ce débat sur la candidature est en train de devenir grotesque : il me semble de la dernière évidence - pour des raisons historiques que chacun maitrise - que la République française n’est pas prête à se donner le premier secrétaire du Parti communiste - fût-ce une femme - comme Président. Les motivations de celles et ceux qui s’emploient à nier cette réalité méritent d’être éclaircies. Je pense, comme cela a été dit ailleurs, que la construction d’une dynamique unitaire n’est possible qu’à la condition de tout mettre sur la table et de se parler fraternellement mais franchement : dans l’état actuel des choses, si la majorité du PCF décidait de présenter la candidature de Marie-George, la seule garantie que cela nous donne, c’est que l’AU ne sera pas au second tour et donc que le vote utile pour le PS donnera à plein dès le premier !

Partant, il me semble que nous avons assez perdu de temps et que Marie-George ne doit plus retarder l’annonce de sa décision de ne pas être candidate et d’engager son énergie, sa passion, son expérience et son parti pour que le groupe le plus important à l’Assemblée nationale soit celui de l’AU : les sections du PCF - dont l’implatation locale est un atout considérable - pourraient alors s’investir sans arrière-pensées dans l’animation de collectifs locaux les plus unitaires possibles, dans lesquels chacun(e) sera à même de vérifier leur apport et leur utilité.

Je pense en outre que cela réduirait à néant les ultimes tergiversations de la majorité de la LCR qui ne peut justifier sa surenchère anti-PS que par l’ambigüité de la position du PCF.

Car ce n’est que tous ensemble que nous pourrons gagner