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contre la pensée unique et la presse couchée : la presse etrangère
Publie le mercredi 28 novembre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
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La guérilla suburbaine des « lascars » fait tache d’huile
RÉGION PARISIENNE | 00h05 Les émeutes prennent de l’ampleur. 120 policiers ont été blessés. Que cherchent donc à dire, les « lascars » ?
© AP Photo | La flambée de violence qui a sévi dans la nuit de lundi à mardi, à Villiers-le-Bel, affiche un lourd bilan : 63 voitures incendiées et 120 policiers blessés, dont trois grièvement.
Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer l’article Envoyer par email Réagir sur l’article Recommander JEAN-NOËL CUÉNOD | 28 Novembre 2007 | 00h05
« Qu’ils brûlent un commissariat, je peux comprendre. Mais une bibliothèque et une école maternelle, là je suis dépassée ! Comment va faire ma nièce pour lire, maintenant ? » Cette mère de famille d’origine algérienne désigne d’un geste désabusé ce qui reste de la bibliothèque et de l’Ecole maternelle Louis-Jouvet, un joyau dont le maire socialiste de Villiers-le-Bel était particulièrement fier. Seuls subsistent les murs noircis. A l’intérieur tout a été brûlé par des cocktails Molotov.
D’autres bâtiments publics de Villiers-le-Bel et de cinq communes voisines l’émeute fait tache d’huile ont subi le même sort durant la nouvelle flambée de violence qui a sévi dans la nuit de lundi à mardi. Bilan : 63 voitures incendiées et 120 policiers blessés, dont trois grièvement. Certains ont essuyé des coups de fusil de chasse.
Un père de famille du quartier de la Cerisaie déplore les violences, mais prend la défense de ceux qui s’appellent « les lascars » : « Que voulez-vous... quand on a mal, on fait n’importe quoi. » Mais mal à quoi ? Le maire adjoint communiste de Villiers-le-Bel, Maurice Bonnard, dresse ce constat. « Mal au chômage tout d’abord, près de 25% des jeunes n’ont pas de travail. Au logement aussi, malgré tous nos efforts, nous n’arrivons pas à construire suffisamment de logis sociaux. Certains doivent se tasser à trois ou quatre dans une pièce. Il faut dire que Villiers-
le-Bel appartient à la communauté d’agglomération (ndlr : 140 000 habitants) la plus pauvre de France ! Mardi matin, le premier ministre François Fillon est venu nous dire que le
gouvernement allait débloquer des moyens. On verra bien... » Toutefois, il ne peut expliquer entièrement ce mal-être à la fois violent, diffus et confus.
Une révolte sans mots
Car les « lascars » n’émettent pas de revendications claires. Ils ne mettent pas de mots sur leur révolte. Et leurs manifs ne ressemblent en rien aux défilés habituels. Ils attaquent les CRS, non pas frontalement mais par embuscades. Les « lascars » déboulent là où les forces de l’ordre ne les attendent pas. L’affrontement est alors bref et brutal. D’autant plus que ces jeunes paraissent pour la plupart rompus aux sports de combat. Cette guérilla suburbaine se révèle d’une redoutable efficacité car mardi matin, la police n’a procédé qu’à six interpellations.
La flambée commence le soir. Elle est précédée l’après-midi par une sorte de spirale de la rumeur à propos de l’accident qui a coûté la vie à Mouhsin et Lakhmi (15 et 16 ans) lors d’un choc entre leur minimoto et une voiture de police, dimanche à Villiers-le-Bel. Ces rumeurs se déclinent sur un seul thème : les flics sont coupables d’avoir tué les deux jeunes. Elles se colportent par téléphone mobile et enflent à chaque appel. Puis, lorsque la rage a atteint son point d’ébullition, les violences démarrent. Elles visent tout ce qui représente pour les « lascars » l’Institution, sans distinction : les policiers, mais aussi les pompiers. Et les journalistes qui sont de plus en plus agressés. Les « lascars » ne supportent pas que leur version ne soit pas la seule à être mise en avant.
Messages
1. contre la pensée unique et la presse couchée : la presse etrangère , 28 novembre 2007, 09:38
où il est question de fadela amara (en final) ndlr
France
Banlieues : "Encore pire qu’en 2005"
BERNARD DELATTRE
Mis en ligne le 28/11/2007
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Les échauffourées, en leur ampleur, demeurent - pour l’instant ? - contenues.
Mais leur intensité est déjà plus élevée qu’il y a deux ans.
Et, depuis 2005, la situation sociale et économique des quartiers sensibles ne s’est guère améliorée.
EPA
CORRESPONDANT PERMANENT A PARIS
Rien qu’en une nuit, plus de 70 policiers blessés, une demi-douzaine de bâtiments mis à sac, une dizaine de commerces endommagés, et une soixantaine de voitures brûlées. Mardi, c’est à nouveau un bilan effarant qui a dû être dressé, au lendemain d’une deuxième nuit de violences urbaines après la mort dimanche de deux adolescents dans le département du Val d’Oise.
Contrairement aux pires craintes, les troubles n’ont pas (encore ?) essaimé à d’autres départements sensibles de la banlieue parisienne. Mais, en termes d’intensité des violences, un pas supplémentaire a déjà été franchi par rapport aux émeutes de 2005 (lire ci-dessous). Celles-ci, au total, avaient fait en trois semaines quelque 200 blessés dans les rangs des forces de l’ordre. Deux ans plus tard, en deux jours à peine, on est déjà presque à la moitié de ce bilan.
Les syndicats policiers, à l’unanimité, s’alarment d’un "niveau de violence sans précédent", proche de "la guérilla urbaine". Des émeutiers n’hésitent plus à faire feu (au fusil de chasse, au fusil à grenailles, au fusil à pompe, etc.) sur les forces de l’ordre. "Il y a deux ans, on s’attaquait aux biens, là on s’attaque aux personnes", se désolait mardi le maire d’une ville touchée par les troubles. "C’est une situation qui est bien pire que celle qu’on a pu connaître en 2005", résumait un syndicat policier. Avant de mettre en garde : "Jusqu’à maintenant, nos collègues se sont fait tirer dessus et n’ont pas riposté. Mais si on continue comme cela, nous craignons un drame."
Selon nombre d’élus locaux, ce degré plus élevé de violence par rapport à 2005 s’expliquerait par une situation sociale et économique de ces banlieues qui serait elle-même "encore pire qu’il y a deux ans", selon les mots mardi du maire de Sarcelles. "Les leçons de 2005 n’ont pas été tirées", dénoncent à l’unisson centristes, trotskistes et socialistes, pour qui "rien n’a été fait" pour les banlieues en deux ans. C’est un constat qui doit être nuancé.
Les subventions aux associations de quartier, qui avaient été supprimées avant 2005, ont été rétablies. Une dizaine de nouvelles zones franches ont été mises en place. Des dizaines de milliers de jeunes ont suivi des stages ou des formations. Plus d’une centaine de conventions ont été signées pour la réhabilitation de près de 200000 logements. Des tours ont été dynamitées. Une nouvelle agence nationale de cohésion sociale a été imaginée. Et en 2007, dit le gouvernement, 3,7 milliards d’euros ont été consacrés à la politique de la ville.
Mais la dotation annuelle consacrée à la solidarité urbaine vient d’être amputée de 30 millions d’euros. Et, globalement, tous ces efforts, disséminés dans 770 zones sensibles, ont rarement eu des effets très visibles sur le terrain - y compris dans les zones au coeur des émeutes de 2005, comme à Clichy. Des engagements très symboliques (le CV anonyme, etc.) n’ont pas été tenus. Une très emblématique secrétaire d’Etat à la Ville, Fadela Amara, a été nommée, mais elle n’a trouvé le temps que de faire un énième tour des banlieues pour un énième audit de la situation. Et en attendant, le taux de chômage, le pourcentage d’échecs scolaires et les statistiques de la délinquance ont diminué moins vite dans les cités que dans le pays, alors que la baisse du pouvoir d’achat, elle, y est évidemment plus durement ressentie qu’ailleurs.
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1. contre la pensée unique et la presse couchée : la presse etrangère , 28 novembre 2007, 11:07
Tiens tiens .... pstttt... A gauche, les communistes (et les verts) auraient-ils dit que des leçons aurait été tirées par ce pouvoir absolu de la droite ? Et ce texte
enchâssé telle une m...de, n’est pas une citation d’un homme politique mais le commentaire d’un soit disant "journaliste".
C’est quoi cet article ?
JP