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de la précarité

Publie le mercredi 5 mars 2008 par Open-Publishing
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Un témoignage cf sarkostique :

Petit truc qu’on vient de vivre et qu’on prend... comme une leçon.

Mon chéri cherche du travail, activement car nous ne voulons pas etre des assistés de la société évidemment, et il trouve une annonce sur le site de l’ANPE. Premier contact avec le patron (bar pmu), il l’envoie s’inscrire a l’ANPE pour pouvoir faire un essai.

Ok, bon 3h d’attente aux assedics, 3h a l’ANPE (si si je vous jure) pour obtenir un papier à faire signer par l’employeur et à ramener (pas la poste, sinon ça arrive jamais-je dit ça pour l’anpe pas pour la poste) à l’ANPE. Le lendemain, joli essai de 11h non payées (ça peut aller jusqu’à 40 apparemment) concluant. Deux jours plus tard, lettre de l’ANPE comme quoi il est supprimé des listes car il a trouvé un travail.

Le contrat de travail, un CDI est signé 3 jours avant la fin de la période d’essai (consciencieux ce patron...), et le lendemain mon copain est gentiment remercié, prétexte il n’est pas bon vendeur.

Ca ne s’arrete pas là, il avait signé un contrat 25h semaine mais les horaires donnaient 6h par jour sur 5 jours (pas très fort en maths...). Et là, la bonne nouvelle : les heures sup ne seront pas déclarées, donc payées au black "bon je te les fais à 6,40", mon chéri : "quoi, à ce prix là je préfère etre déclaré, cotiser ma retraite et tout !". Réponse parfaite de l’employeur : "bon je fais un geste, je te l’arrondis à 6,50". Enorme !

Donc qu’est-ce qu’il nous reste à faire ? Se réinscrire aux assedics, si on veut bosser, accepter de faire des essais non payés ?

Quand on dit que les gens sont feignants, moi je rigole. Tu m’étonnes qu’on veuille pas bosser après ca... D’accord le patron était pas ce qu’il y a de plus honnête, mais il profite quand meme bien du système aussi. A bon entendeur...

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