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des pressions inexcusable pour de simples graffitis appelant a la solidarité

Publie le samedi 26 mars 2005 par Open-Publishing

Communiqué de la CNT Béthune

Les domiciles de militants de la Confédération nationale du Travail (CNT) Béthune (mais aussi de la CNT Lille, du Comité solidarité basque de Lille) viennent de faire l’objet de perquisition de la part de la brigade criminelle (SRPJ) de Lille, sur ordre du Parquet. Des policiers en nombre, parfois munis de gilets parre-balles, ont ainsi procédé à des intrusions inacceptables dans la vie privée des syndicalistes dès 7 heures du matin.

Un tel déploiement de force pour quelques litres de peinture déversés sur les façades des bâtiments du siège lillois de l’Ordre des médecins criminels, en mai 2004, en soutien à Joëlle Aubron et aux prisonniers politiques d’Action Directe, laisse songeur... Les syndicalistes ont été placés en garde-à-vue, puis menés dans différents commissariats de la région, interrogés sur la nature du soutien que la CNT Béthune apportait aux prisonniers politiques d’Action Directe, puis, pour certains placés dans un cachot, avant d’être libérés...

L’Etat assassin qui livre au régime de la mort lente les prisonniers d’Action Directe coupables à ses yeux de ne pas renier leurs idéaux anticapitalistes et anti-impérialistes en dépit d’années d’isolement, de vexation, de torture morale et de tracasseries administratives, tente aujourd’hui d’enrayer l’élan de solidarité qui se développe autour de la cause des prisonniers politiques de France et des détenus malades.

L’Union locale de la CNT Béthune réaffirme son soutien à Georges Cipriani, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher du groupe Action Directe. Elle exige leur libération immédiate et sans condition.

Union locale CNT Béthune 25 mars 2005