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Publie le vendredi 15 décembre 2006 par Open-Publishing
17 commentaires

CCAG : Intervention de Claire Villiers et Marylène Cahouet à la réunion des organisations et sensibilités politiques

Parce que CCAG rassemble des militants politiques, syndicaux, associatifs, nous sommes particulièrement attachées à la diversité, l’originalité de notre rassemblement. C’est cela que le « nom sur le bulletin de vote » soit donner à voir. Nous voulons faire du neuf, opérer une rupture par le programme, ET par la conception du pouvoir, du rôle des élus. Le choix que nous allons faire n’est pas celui qui nous rassemble dans les collectifs tels qu’ils sont aujourd’hui : l’avis des membres des collectifs est donc un des éléments du choix. C’est le sens du « double consensus’ . Le choix doit se faire pour tous ceux et celles qui ne sont pas dans le mouvement mais, on le sait, on le sent, aspirent à y entrer, aspirent à voter pour nous. De ce point de vue, nous devons à la fois analyser comment réfléchit la société, et à quel moment de l’histoire nous sommes : à la fois le siècle passé, et les 20 ans d’alternances où la gauche, a été partiellement au pouvoir, ont laissé beaucoup de défiance, de scepticisme sur la volonté et la capacité à rassembler, à tenir les engagements pris. Pour toutes ces raisons, nous pensons que parmi les candidats, Clémentine Autain et Yves Salesse répondent mieux aux critères établis : capacité à rassembler, ré-articuler le social et le politique, faire du neuf. La candidature de Marie George ne répond pas pour nous à ces critères. Enfin, nous le constatons tous, il y a une très forte volonté d’unité, de ne rien faire qui fasse éclater le rassemblement. Mais depuis le début, nous savons que les camarades qui appartiennent à d’autres organisations politiques (Verts, LCR, Alternatifs...) ne pourraient pas faire cette campagne, si la secrétaire nationale du PCF en était la porteuse ; ce n’est pas un élément nouveau. Une telle candidature ferait donc éclater le rassemblement, ce que nous ne voulons, ni les uns, ni les autres. Deux mots pour finir : chacun mesure qu’il ne s’agit pas que de l’échéance, détestable pour nous tous, de la présidentielle : toutes les autres échéances, en particulier les législatives, sont liées à cette dynamique. Un échec serait catastrophique. Nous ne sommes pas dans une partie de « poker menteur » où chacun dirait des choses qu’il ne pense pas, qu’il ne fasse pas, pour « faire monter la pression’ . De ce point de vue, nous ne comprenons pas que dans sa lettre Marie Georges affiche des propositions de noms, sans en avoir le moins du monde parlé avec les premiers concernés, et dont elle sait qu’ils ont toujours dit qu’ils n’envisageaient pas la possibilité de la campagne autour d’une des composantes du rassemblement, le PCF en l’occurrence : les mots ont un sens ! Dans les jours et les semaines qui viennent nous ne nous résoudrons pas à l’échec, et ferons tout pour que des possibilités soient explorées permettant de sortir gagnants !

Messages

  • Cessons d’accréditer l’idée que les candidatures de Clémentine AUTAIN ou d’Yves SALESSE feraient consensus, le résultat de la consultation des collectifs locaux est sur ce point sans appel et les nouvelles consultations qui ont eu lieu le confirment. Continuer à propager cette thèse que rien n’étaye, si ce n’est les désirs de quelques-uns, ne va pas nous mener bien loin.

    Néanmoins je réitère ce que j’ai écrit par ailleurs et qui tient au respect de la souveraineté des membres des collectifs locaux comme des adhérents du PCF. La lutte contre le projet de Constitution Européenne l’a bien montré et nous nous sommes battus contre le principe qui permettait à des institutions nommées de s’opposer aux choix des peuples. Pourquoi devrions-nous donc avaliser ces méthodes au sein de notre rassemblement ?.

    Alors qu’une des ambitions de notre mouvement est de permettre aux citoyens de se réapproprier la politique pour rendre crédibilité à cet engagement, devrions-nous accepter que l’on dépossède tant les membres des collectifs locaux que les militants communistes des choix qu’ils ont déjà exprimés ? Est-ce de

  • Cessons d’accréditer l’idée que les candidatures de Clémentine AUTAIN ou d’Yves SALESSE feraient consensus, le résultat de la consultation des collectifs locaux est sur ce point sans appel et les nouvelles consultations qui ont eu lieu le confirment. Continuer à propager cette thèse que rien n’étaye, si ce n’est les désirs de quelques-uns, ne va pas nous mener bien loin.

    Néanmoins je réitère ce que j’ai écrit par ailleurs et qui tient au respect de la souveraineté des membres des collectifs locaux comme des adhérents du PCF. La lutte contre le projet de Constitution Européenne l’a bien montré et nous nous sommes battus contre le principe qui permettait à des institutions nommées de s’opposer aux choix des peuples. Pourquoi devrions-nous donc avaliser ces méthodes au sein de notre rassemblement ?.

    Alors qu’une des ambitions de notre mouvement est de permettre aux citoyens de se réapproprier la politique pour rendre crédibilité à cet engagement, devrions-nous accepter que l’on dépossède tant les membres des collectifs locaux que les militants communistes des choix qu’ils ont déjà exprimés ? Est-ce de cette façon-là que l’on créera la meilleure dynamique parmi tous ceux à qui l’on demandera ensuite d’aller au « charbon », tracter, débattre, sur les marchés, à la porte des entreprises, auprès de la population ? Je ne le crois pas !

    Je ne supporte pas ce mépris pour la piétaille, qui veut que l’on privilégie l’expression de « cénacles d’initiés » ou « d’aréopages de personnalités », aussi éminentes et respectables soient-elles, à l’expression démocratique et souveraine de ceux qui devront ensuite faire vivre la campagne. C’est pourquoi j’assume cette position !

    Et n’y voir là qu’un intérêt de boutique relève du procès d’intention. Je n’ai aucune action dans la « Maison BUFFET », j’estime simplement qu’au regard des critères de candidature validés par tous, sa candidature est recevable et ne saurait être l’objet d’un veto, inacceptable là encore au regard des principes agréés par tous, comme le « refus de toute exclusive ». Et qu’il faut respecter l’expression majoritaire qui s’est dégagée, même si elle ne fait pas l’unanimité.

    D’aucuns peuvent avoir une opinion différente, sans pour autant être forcément taxés d’anticommunistes, et cela est naturel dans un rassemblement comme celui-là. Ce sont plutôt certains des arguments souvent avancés pour justifier sa disqualification à-priori ou les sommations de retrait de sa candidature qui relèvent de l’anticommunisme.

    Ensuite, mettre l’accent sur le fait que sa candidature ne fait pas consensus pour la sommer de la retirer n’est ni honnête ni juste car c’est passer sous silence qu’aucune des autres candidatures proposées ne fait consensus. C’est à partir de ce constat qu’il faut rappeler le deuxième terme du consensus, car je rappelle qu’il est double.

    J’estime également que renvoyer dos-à dos la LCR et le PCF comme le font certains n’est pas fondé, car c’est omettre que, des organisations politiques majeures représentées dans le collectif national, le PCF est la seule à s’être pleinement engagée et sans « poire pour la soif » en faveur du rassemblement antilibéral, sans déclarer unilatéralement et préalablement de candidature. C’est pourquoi le parallèle avec Olivier BESANCENOT est bancal !

    N’oublions pas cependant qu’il ne s’agit pas d’une candidature à une élection locale mais d’un scrutin national qui demande aussi des qualités de visibilité au niveau de l’opinion publique.

    Il ne s’agit pas tant pour moi de passer en revue les qualités et les défauts de telle ou telle personne, mais de déterminer une candidature à même de répondre à ces enjeux dans la configuration d’un scrutin qui, même si nous en contestons le fond institutionnel, existe tel qu’il est et nous impose d’y être présents dans le cadre existant si nous voulons répondre aux attentes de ceux qui souffrent de la situation actuelle.

    L’apport de cette candidature doit d’abord s’exprimer sur des pratiques politiques nouvelles et un contenu de rupture par rapport au modèle libéral. Je reste persuadé que cela ne sera pas en dépossédant les membres des collectifs de leur libre arbitre et de leur capacité à intervenir dans tous les stades de la mise en œuvre de cette candidature que nous y arriverons. Non plus en invoquant des sondages d’opinion dont tous ont pu mesurer le parti pris ou des résultats électoraux dont le diagnostic et l’analyse peuvent s’avérer très divers. La théorie de « la fin de l’histoire » et du « déclin irréversible » vaut ce qu’elle vaut mais elle existe d’abord pour encourager à la résignation. Cela ne sera pas non plus en sortant une candidature « miracle » d’un chapeau d’illusionniste !

    Au-delà des méfiances et griefs respectifs, sachons nous rassembler pour crédibiliser une alternative politique à cette société capitaliste si destructrice

    Pedro Da NOBREGA

    Membre du collectif de Nice/Magnan

    • J’ai fait gréve hier contre les conséquences de la privatisation de FranceTelecom pendant le gouvrenement jospin où siegeait Buffet,pas Besancenot .
      Alors oui tu as raison ,le parrallele entre le pecf et la lcr est bancal.
      Je précise que je suis encarté nullepart.
      REDFOX

    • il faut se documenter avant d’accuser !! le PCF n’a pas voter pour la privatisation de France Telecom mais CONTRE !!!!!

      c’était en 1996
      "LA majorité RPR-UDF du Sénat a adopté hier le changement de statut de France Télécom, qui en fait une société anonyme. Le projet de loi, sur lequel le gouvernement a déclaré l’urgence, a obtenu 222 voix contre 93 (groupe communiste, républicain et citoyen et PS)."

      autre chose en 2004, MGB candidate 7.20% (pas 3% !!)

    • MG B n’a pas fait 7,3% en 2004, c’est la liste qu’elle conduisait qui a réalisé ce score. Liste largement ouverte à d’autres sensibilités que celle du PCF.
      Quant à sa candidature pour représenter la "Gauche Antilibérale", il faut regarder la réalité en face : elle n’est pas consensuelle, et de loin. Elle est certes en tête dans la majorié des comités. Le contraire eut été surprenant compte tenu du poids des militants communistes dans ces comités.

      Mais dans le même temps, sa candidature est fermement rejetée par de nombreux participants. Il est à ce propos significatif d’examiner les résultats des 157 collectifs qui ont choisi la méthode de comptage par points (5 au premier, puis 4, 3...) ; là c’est Clémentine A. qui arrive en tête, MG B et Y.S derrière. Donc, la candidature de MG B se situe aux deux pôles des choix : souvent citée, souvent rejetée.

      Dans notre comité, chacun désignait 2 candidats. MG B est bien arrivé en tête (24 voix en 1er et 4 en second) CL.A derrière (21 voix en 1er et 18 en second) puis Y.S (9 et 19). En points celà donne Clémentine en tête avec 62 points, puis Marie-Georges 54 et Yves 37. Néanmoins, le PCF a comptabilisé ce résultat comme lui étant favorable. Il tourne ainsi le dos à ce qui avait été décidé avec son accord : rechercher une candidature consensuelle.

      Or le consensus ne s"accomode pas avec un vote majoritaire, qui entraîne gagnants et perdants. Le consensus c’est rechercher ce qui uni tout le monde. C’est ainsi que hier soir dans notre comité nous sommes parvenus à nous entendre sur les candidatures qui réalisaient le consensus, c’est-à-dire Yves Salesse et Clémentine Autain. Les camarades qui avaient choisis MG B lui restent favorables, mais ils considèrent, sans se renier, que C. A ou Y. S sont à même de représenter cette "nouvelle" Gauche vers laquelle de nombreuses "espérences" sont en attente.

      La balle est dans le camp de la direction du PCF.
      La conservera-t-elle pour jouer sa propre partie, ou cherchera-t-elle à la partager ?
      daniel sommen

    • Daniel ,
      tu dis : ""MG B n’a pas fait 7,3% en 2004, c’est la liste qu’elle conduisait qui a réalisé ce score. Liste largement ouverte à d’autres sensibilités que celle du PCF.""
      ce qui prouve bien que MGB peut conduire des listes d’union et faire un score largement superieur aux 3% , que vous avez décidé d’attribuer une fois pour toutes au PCF . NON ?
      claude de Toulouse .

    • Claude,

      Il serait hasardeux de projeter le résultat des régionales de 2004 sur la prochaine présidentielle. On peut tirer, toutefois, que cette liste tirée par Marie-Georges préfigurait le rassemblement du mouvement antilibérle. Quant au score, 7,3%, iln’a rien d’extraordinaire si l’on tient compte du poids électoral du PCF dans la région parisienne.

      Mais le problème qui nous agite, là, est de désigner un nom sur lequel tout le monde (quasiment) s’accorderait, sans que personne pour autant ne renie ses choix antérieurs. Autrement dit, rechercher le consensus. Beaucoup de camarades confondent MAJORITE et CONSENSUS, ce qui les conduit à s’arc-bouter, aidés en celà par la direction du PCF, sur des positions rigides qui donnent le sentiment que le parti voudrait occuper une position hégémonique. Mais peut-être est-ce dans cette direction que le vent tourne ?

      Si nous voulons poursuivre ensemble la belle aventure, il faut arrêter les invectives qui ne correspondent pas à la tradition communiste d’analyses et de réflexions et qui tournent le dos aux communs combats.

      daniel sommen

    • Et ça aurait changé quoi si Claire Viliers n’avait pas été la ?

      Jean Claude des Landes

  • C- onsensus
    C- onsensus par
    A- rmée de
    G- énérales

  • n’a t elle pas fait du neuf MG BUFFET en permettant à claire Villiers d’être vice présidente à la région Ile de France ? N G

  • Juste en passant ... merci au CCAG de reconnaître que les communistes sont finalement les plus unitaires (et malheureusement peut-être les seuls). Si le candidat est Marie-George Buffet ... tout le monde s’en va sauf les communistes ... si le candidat est Yves Salesse ou Clémentine Autain ... tout le monde reste y compris les communistes ! Qu’est-ce que vous voulez ? Que les communistes passent sous les "fourches caudines" ? Qu’ils fassent amende honorable ? Je ne suis pas communiste mais je considère cette conception de l’alliance comme inacceptable, scandaleuse même ! Et surtout vieille ... si vieille ! Décidément les vieux démons de la politique politicienne restent bien chevillés au corps ! ...............JPL - CU du Pays manosquin

  • C’est quoi le CCAG , combien de militants , combien d’elus , quel programme , premiere fois que j’en entends parler , ce ne serait pas une grenouille qui veut etre aussi grosse qu’un boeuf ?
    claude de Toulouse .

  • les collectifs ont choisis Présidente M BUFFET 1er ministre Mm AUTIN Vice 1er ministre SALLESSE

    Le bulletin de vote on s’en fout c’est ainsi qu’il faut aller en campagne avec un programme de consensus !

  • Le PC, quand il discute avec le PS doit toujours être unitaire pour deux (Dixit Thorez), avec les antilibéraux il doit être unitaire pour tous. C’est pour cela que je suis pour la suspension de la candidature MGB en attendant l’oiseau rare quon va sans doute nous montrer bientôt. Mais je vois mal comment le PC pourrait donner le feux vert à CA et YS qui, c’est le moins qu’on puisse dire, n’ont pas fait fait grand chose pour s’assurer la sympathie des militants communistes.

    Par contre je préconise le lancement rapide de la campagne, sans nom, sur le programme de l’AU, avec un collectif de porte parole, dans lequel le PC compterait au moins autant, et peut-être même un peu plus que MARS et les alter écolos réunis, et qu’il faut imposer aux médias.

    De toute façon Dieu reconnait, parait-il, toujours les sien. Alors, à nous le terrain et à lui d’arbitrer ! Assez de paroles, des actes ! ça urge, le peuple attend !

    CN-46400

  • Le peuple a su dire NON... a la constitution...

    Et les collectifs ne veulent pas du NOM de MGB...

    Faudrait quand meme mesurer que les adversaires politiques doivent bien sourire de vos débats...

    Pour ma part, MGB présidente, AUtin 1er ministre et Salesse Vice 1er ministre me suffit pour aller en campagne...

    Et le bulletin de vote, le peuple s’en fout..
    La campagne fera comprendre les choses...

    Et c’est plus facile à faire que dévelloper sur les articles de la constitution

    Et poutant le NON est passé et oui le NOM peut passer !

    Arretons de penser que le peuple est con...