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la baguette à presque 2 euros en 2008 (entendu sur info économiques tvbfm)

Publie le mercredi 11 juillet 2007 par Open-Publishing
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En 1788, le prix du blé avait tant monté ....
Le reste ca vient des échos ce jour ..........

MATIERES PREMIERES AGRICOLES - (les échos)

Produits agricoles : les prix du blé au plus haut depuis onze ans
[ 14/06/07 ]

Les prix du blé accélèrent leur hausse depuis plusieurs mois. Les fortes pluies aux Etats-Unis ont provoqué le changement de braquet. Les fondamentaux plaident pour une progression durable sur fond de stocks historiquement bas.

En 2007-2008, le marché devrait connaître un déficit de 10 millions de tonnes, en hausse de quelque 3 millions de tonnes sur 2006-2007.
L’échappée belle du blé détonne singulièrement avec la nervosité croissante des marchés les plus liquides des matières premières, comme celui de l’énergie ou encore celui des métaux non ferreux. Longtemps victimes d’un manque d’intérêt des fonds d’investissement, les principales céréales retrouvent des couleurs.

Le maïs, en raison de l’offre additionnelle inattendue émanant des fabricants nord-américains d’éthanol, et le blé pour des causes plus traditionnelles mais tout aussi fondamentales.

Alors que l’envolée de l’éthanol s’est achevée fin février, celle du blé, commencée plus récemment, continue. Elle s’est même accélérée pendant la première partie du mois de juin. Autour des 6 dollars le boisseau de 27 kilos, le cours du blé progresse de près de 19 % sur un mois et de l’ordre de 22 % depuis début 2007.

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur les grandes plaines du sud des Etats-Unis, troisième producteur mondial, en sont le principal responsable. De l’Etat du Nebraska à celui du Texas, les précipitations du mois de mai ont été trois fois supérieures à la normale. L’Oklahoma, deuxième Etat américain producteur de blé d’hiver, n’a récolté que 25 % de sa production au 10 juin, contre 76 % il y a un an à la même époque et une moyenne de 45 % sur les cinq dernières années. C’est donc le blé d’hiver qui souffre le plus.

D’après le dernier rapport publié par le département américain de l’Agriculture (USDA), les livraisons de cette qualité de blé en provenance des Etats-Unis en 2007-2008 ne seront que de 1,610 million de boisseaux, contre une précédente estimation de 1,616 million de boisseaux en mai. Au-delà de l’élément climatique, les cours du blé se raffermissent grâce à un environnement structurellement tendu du marché. « Les prix du blé devraient faire preuve de fermeté en 2007-2008 », expliquent les économistes de National Australia Bank (NAB).

Des stocks en retrait
Toujours selon le département américain de l’Agriculture, les réserves finales mondiales pour la saison 2007-2008 vont descendre à leur plus faible niveau depuis trente ans. Certains professionnels estiment que les greniers américains ne contiendraient, à ce stade, que 11 millions de tonnes de blé. Si tel était le cas, il s’agirait du volume le plus bas depuis 1985.

Le département américain de l’Agriculture table, en fin de campagne 2007-2008, sur des stocks finaux de 443 millions de boisseaux aux Etats-Unis, en retrait de 5,5 % par rapport à sa projection d’il y a encore un mois.

Toujours selon l’agence américaine, les réserves mondiales devraient ressortir à près de 122 millions de tonnes en 2006-2007, ce qui correspond à 71 jours de consommation mondiale, le ratio le plus faible depuis un quart de siècle, contre une moyenne historique de 97 jours. Pis, les stocks globaux vont fondre à 112 millions de tonnes en 2007-2008.

Parallèlement, la demande émanant de l’élevage reste robuste, notent les experts de National Australia Bank. Pour la première fois en six ans, l’Inde a dû importer 5,5 millions de tonnes de blé en 2006. Quant à la Chine, premier producteur mondial, son débit pour cette année est anticipé à 100 millions de tonnes, soit seulement 0,51 % de plus que l’an passé. Au total, le marché devrait connaître, en 2007-2008, un déficit de près de 10 millions de tonnes, en hausse de quelque 3 millions sur 2006-2007. Il n’en faut pas davantage pour soutenir les cours.

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