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tageblatt (presse lux.)
Le ton monte entre les camps Royal et Sarkozy
Le ton de la campagne présidentielle s’est encore durci jeudi entre les camps Royal et Sarkozy, sur fond d’accusations autour de l’enquête des renseignements généraux sur un membre de l’équipe de Ségolène Royal.
Les socialistes ont à nouveau attaqué le ministre de l’Intérieur et candidat UMP, accusé de mélange des genres et sommé de quitter la place Beauvau.
Ségolène Royal a estimé que la campagne électorale »ne doit pas tout permettre », dénonçant »l’organisation d’attaques généralisées sur tous les plans, y compris sur (sa) vie privée », et en appelant à Jacques Chirac.
M. Sarkozy et ses proches ont rétorqué en accusant leurs adversaires d’élever un »rideau de fumée » pour masquer des difficultés de campagne et la baisse de Mme Royal dans les sondages.
Le ministre-candidat, tout en démentant à nouveau être derrière l’enquête des RG et en assurant qu’il ne quitterait pas son ministère, a été direct : »je comprends que M. Hollande veuille reprendre la main pour mener une campagne en lieu et place de Mme Royal, vu la situation de la candidate », a-t-il glissé lors d’un déplacement dans l’Aisne.
Cette »tempête dans un verre d’eau pour essayer de faire oublier les sondages » traduit »une très grande nervosité. D’ailleurs, je le comprends, il y a de quoi être nerveux », a ajouté M. Sarkozy.
Nouvelle salve dans un discours lors d’une réunion publique : »elle a dit que les tribunaux chinois, c’était mieux que les tribunaux français. Ca dépend pour qui », a-t-il ironisé.
Sa garde rapprochée a abondé dans le même sens tout au long de la journée, alors que Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace France, aujourd’hui dans l’équipe Royal et objet de la fiche des RG dont la révélation par le Canard enchaîné a déclenché la polémique, portait plainte pour »atteinte à l’intimité de la vie privée ».
Un vif incident a opposé au Sénat le ministre Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy, à Jean-Luc Mélenchon.
Au sénateur socialiste qui demandait »une campagne propre » et au gouvernement »d’en répondre », le ministre a rétorqué : »la ficelle est un peu grosse ». »Quand tout s’emmêle, quand on accumule les erreurs, les imprécisions et les gaffes, alors là, on crie au complot ».
Et d’ajouter que les difficultés de la candidate s’étalaient dans la presse »et notamment grâce à vous personnellement M. Mélenchon, qui alimentez beaucoup la presse sur ce qui se passe chez vous ». La passe d’armes a déclenché un incident de séance, le sénateur socialiste exigeant des excuses.
De son côté, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur, a appelé M. Sarkozy à quitter son ministère, car »on ne peut pas être à la fois ministre de l’Intérieur et candidat à la présidence de la République ».
Le porte-parole du PS, Julien Dray, a pointé un »silence assourdissant » de l’UMP sur le fond : »dès lors qu’il ne s’agit plus de lancer de fausses polémiques ou de calomnier, mais de nous confronter projet contre projet, il n’y a plus personne du côté du ministre-candidat ».
Messages
1. la france des RG, 26 janvier 2007, 10:50
24H journal suisse :
L’ex-directeur de Greenpeace France Bruno Rebelle, membre de l’équipe de campagne de Ségolène Royal et qui a fait l’objet d’une enquête des (RG) dont la note a été publiée dans la presse, a porté plainte contre X jeudi.
L’AFP a eu connaisance d’une "notice" ou fiche personnelle "actualisée" des RG, "sans ordre", le concernant, après l’entrée de M. Rebelle dans l’équipe de la candidate socialiste à la présidentielle, le 15 janvier.
La direction centrale des renseignements généraux (DCRG) avait auparavant confirmé à l’AFP qu’une "notice comportant des éléments biographiques" avait bien été établie sur M. Rebelle, mise à jour en janvier 2007 (le 15, ndlr) et "actualisée automatiquement, et sans ordre".
Cette note, consultée par l’AFP et mise en ligne par l’hebdomadaire le Nouvel Observateur, ne révèle aucune malversation et autre donnée ayant trait à la vie privée de M. Rebelle. Excepté, cite l’hebdomadaire, une citation à comparaitre après une manifestation écologiste dans le sud-est en octobre 2001.
Nicolas Sarkozy réaffirme n’avoir pas "commandé" d’enquête des RG (durée : 1mn01)© AFP TV
Il y est décrit comme "un homme de dossier" grand "communiquant" lié aux milieux industriel et politique, ayant réussi à redresser l’association écologiste et ayant passé, fut un temps, pour un "baroudeur" voyageant en Amérique du sud et en Afrique du sud notamment.
Il, dit cette note, cherche la "transparence" y compris dans ses idées quand il évoque les alterondialistes dont il ne croit pas aux rassemblements et cherche à trouver en eux un nouveau sommet interplanétaire, comme pour le protocole de Kyoto (sur la réduction des gaz à effet de serre qui détruisent la planète, ndlr).
Le cabinet de Nicolas Sarkozy avait démenti "formellement" mercredi "toutes demandes d’investigations (aux RG) sur l’entourage politique de Mme Ségolène Royal".
Sur la base des informations du Canard Enchaîné, révélateur de l’information, Bruno Rebelle a porté plainte "avec constitution de partie civile pour atteinte à l’intimité de la vie privée", ont annoncé jeudi les avocats Jean-Pierre Mignard, - un proche de Mme Royal -, et Emmanuel Tordjman.
En pleine campagne présidentielle, l’affaire a déclenché une vive polémique. Les socialistes, notamment Jack lang, ont réclamé le départ de Nicolas Sarkozy du ministère de l’Intérieur. Ce dernier a qualifié de "ridicules" les informations de l’hebdomadaire.
Ségolène Royal a appelé Jacques Chirac à assurer "le bon fonctionnement" de la période pré-électorale, dénonçant "l’organisation d’attaques généralisées (...) y compris sur (sa) vie privée". La candidate socialiste, en déplacement à Fort-de-France (Martinique) a estimé que "l’Etat ne doit pas être un système clanique".
Le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou a dénoncé l’enquête des RG "indigne d’une démocratie normale". Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur, a appelé Nicolas Sarkozy à quitter la place Beauvau.
M. Sarkozy, lui, a réaffirmé à Saint-Quentin (Aisne) n’avoir "pas commandé" d’enquête sur l’entourage de sa rivale, assurant qu’il ne quitterait pas son ministère.
Un vif incident a opposé jeudi au Sénat le sénateur Jean-Luc Mélenchon (PS) à Brice Hortefeux, ministre délégué aux Collectivités territoriales, très proche de M. Sarkozy. Après un échange de propos peu amènes entre les deux hommes, un huissier a du intervenir et s’interposer.
L’affaire touche les RG, implicitement accusés de "coups bas" alors qu’ils cherchent à briser leur étiquette de "police politique".
LES RG reconnaissent établir sur toute personne étant dans la contestation environnementale, "même non violente" et tout autre responsable dans n’importe quel domaine ayant des responsabilités (politiques, associatives, journalistiques, ou autres...etc), a affirmé jeudi la DCRG. C’est dans ce cadre, selon elle, que sont établies des "notices, comportant des éléments biographiques, qui sont mises à jour régulièrement et de façon naturelle".
Dans une interview au Parisien parue vendredi, Antoine Royal, frère cadet de la candidate socialiste, déclare avoir fait l’objet d’une enquête des Renseignements généraux.
"J’ai reçu un appel téléphonique d’une fonctionnaire des RG (qui m’a dit :) +Ma hiérarchie m’a envoyée pour avoir des informations à votre sujet+ (...) Elle avait donc eu des ordres d’en haut pour remplir une note", affirme M. Royal, chef d’entreprise dans les Vosges.
"J’ai vu cette fonctionnaire de l’Intérieur (...) L’entretien a duré près de deux heures dans mon atelier", ajoute-t-il.
"L’entretien s’est déroulé de manière courtoise. Ce n’était pas un interrogatoire de police", précise M. Royal, qui connaissait déjà "très bien" cette fonctionnaire depuis l’époque où "elle s’occupait des enquêtes économiques sur les entreprises innovantes".
"Je n’ai rien évoqué sur Ségolène et sur mon frère Gérard" (ancien membre de la DGSE), dit-il.
Commentant cet épisode, il estime que "cela fait partie des méthodes de (Nicolas) Sarkozy".
"J’ai été mêlé à une affaire dont se sert aujourd’hui le ministre de l’Intérieur pour déstabiliser ma soeur", confie-t-il au journal, qui précise qu’Antoine Royal a été "mis en examen l’an dernier pour escroquerie et abus de biens sociaux par un juge de Saint-Dié".
"En enquêtant sur moi, les hommes de Sarkozy visent ma soeur. C’est une campagne de dénigrement", conclut-il.
1. la france des RG, 26 janvier 2007, 11:38
Depuis quand les RG payés avec nos sous, fait de l’excès de zèle ? On ne peut pas imaginer un seul instant qu’ils tournent sans patron. SARKOZY doit démissionner de son poste.
En tout cas, j’espère que les RG ont aussi un dossier béton sur SARKOZY, sur ses pratiques douteuses. Si j’ai bien compris tout le gouvernement, tous les hommes politiques, financiers, économiques, les patrons, les syndicalistes, etc... sont assurés d’avoir un dossier de renseignements sur eux, avec quelques détails croustillants, déstabilisants. La honte pour notre pays ! Jusqu’ou ira-t-il pour tromper l’électorat ?
Quand la population dit qu’elle a peur de SARKOZY, c’est pas pour rien. Elle avait bien sentie de quoi était capable cet individu. Quand on est capable de faire la chasse à l’enfant (encore maintenant) jusque dans les écoles, ça en dit long sur le personnage.Il est trop dangeureux pour notre démocratie.
Quant à la vie privée de REBELLE, on s’en fout.
Laissons le ministre fouiller les poubelles, la puanteur c’est son parfum préféré.
DEMISSION, DEMISSION, DEMISSION