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la makhnovtchina à écouter

Publie le vendredi 22 octobre 2010 par Open-Publishing
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Plusieurs versions sur ce lien de la Makhnovtchina :

http://www.youtube.com/watch?v=bB4M...

Messages

  • Nos pourparlers sont rompus.

    Nous, représentant des paysans, des ouvriers et des matelots, voyons dans votre attitude, le désir de provoquer une lutte fratricide sanglante. Venez donc ! Nous vous attendons.

    Revenus dans leurs lignes, il font savoir aux combattants que les pourparlers ont échoués et que l’ennemi va arrivé d’un instant à l’autre. Le climat se tends, on les entends arriver. Makhno s’accroupit près de deux combattant se disant mutuellement : "Quelle mauvaise chose que la guerre"

    Je cite :

    "Oui mes amis, la guerre est une bien mauvaise chose. Nous le sentons tous, mais ne pouvons pas ne pas y prendre part...

     Et pourquoi donc ? ... ..

     Tant que les ennemis de notre liberté -continuai-je- recourront aux armes pour nous combattre, nous serons obligés, nous aussi, de leur répondre les armes à la main. Nous voyons en ce montent que nos ennemis ne renoncent pas à nous combattre, et cependant ils savent très bien que les travailleurs ne veulent plus être des esclaves à solde, mais qu’au contraire ils veulent être libres, à l’abri de tout esclavage. Il semble que cela aurait dû suffire.

    Nos ennemis les "Pomechtchiki", les patrons d’usines et de fabriques, les généraux, les fonctionnaires, les marchands, les popes, les geôliers, et aussi toute la meute des policiers payés pour protéger tous ces soutiens du régime tsariste, auraient dû comprendre et ne pas se mettre en travers du chemin des travailleurs qui tentent de parachever leur oeuvre de libération révolutionnaire.

    Non seulement ils ne veulent pas les comprendre, mais encore ils essaient d’attirer à eux un certains nombre de socialistes-étatiste et, de concert avec ces traîtres, ils inventent des formes nouvelles de l’autorité pour empêcher les travailleurs de conquérir les droits à une vie libre et indépendante.

    Tous ces fainéant ne font rien, ne produisent pas ce dont ils ont besoin, mais s’efforce d’avoir tout sans travailler, de tout diriger, y compris la vie des travailleurs, et toujours, -cela est caractéristique- au dépend des travailleurs. Et, par conséquent, c’est eux qui sont responsable de cette guerre et non pas nous. Nous ne faisons actuellement que nous défendre, mais cela amis, n’est pas suffisant.

    Nous devons non seulement nous défendre, mais passer à l’offensive, à notre tour, car se défendre aurait été suffisant, si, ayant renversé le pouvoir du Capital et de l’Etat, nous vivions dans l’abondance et dans la liberté, si l’esclavage aboli avait été remplacé par l’égalité et que, alors, nos ennemis se fussent dresser contre nous dans le but de nous écraser et de nous asservir. Mais lorsque nous ne faisons encore que tendre vers ce but, nous devons penser à attaquer nous mêmes nos ennemis.

    La défense est étroitement liée à l’attaque, mais elle appartient à ceux de nos frères et soeurs qui, sans faire partie des premières lignes révolutionnaires, ne font que suivre les combattants et, reprenant leurs idées, élargissent et intensifient la Révolution que, à tort, vous appelez la guerre amis.

    Dans ce cas l’oeuvre de défense acquiert son vrai caractère et justifie tout le sang versé par les combattants dans la phase destructive de la Révolution, en consolidant leurs conquêtes sans en déformer le caractère et la "portée".

    A ce moment un commandement retentit : Section de mitrailleuses-feu !

    the Nestor Makhno Archives

    Gidehem