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le labyrinthe temporel

Publie le mercredi 9 juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

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Quand même si le véhicule a eu cet essor c’est pour la sensation de liberté qu’il procure, et cela de façon bien plus efficace que toutes les déclarations de Droits de l’Homme quelles que soit la version.

Pourtant c’est sans s’y référer une seule seconde que cet outil de liberté de se déplacer et donc de grandir le champ de son pouvoir d’action personnel a été créé et ensuite popularisé.

A elle seule l’automobile est à la fois le principal vecteur de liberté des sociétés riches, son symbole (publicitairement exploité avec succès), et à la fois la principale cause de détresse dans le monde, causant un préjudice financier incontestable et macroscopique, la famine et le dérèglement climatique.

J’ai été dans les premiers à dire sans être entendu à l’époque le lien nécessaire à faire entre les conséquences néfastes diverses, humaines comme climatiques, et leur cause, à savoir la structure du système social qui a été construit par sédimentation culturelle (terme repris par le nouveau président de la (Grande et glorieuse) Russie Medvedev, dont les bénéfices du fonctionnement (l’accroissement de liberté mécanique) peuvent être obtenus par de bien meilleures méthodes.

Pour autant finalement ce discours a été assez repris pour qu’aujourd’hui il paraisse indéniable que la structure financière est liée à ce qu’on nomme couramment "l’activité humaine", puisque cette activité humaine doit avoir une raison, sans toutefois que ça ne réussisse à faire avancer le débat dans le bon sens, qui est celui de la remise en cause de quelque chose.
Non au contraire ça justifie la flambée des prix.

Ce qui doit être remit en cause doit l’être de façon souhaitable, cela me paraît nécessaire de le souligner, on ne sait jamais.
La voiture, le véhicule motorisé par explosions consécutives d’une dose de combustible fossile (l’agro aussi c’est fossile) doit disparaître.

Tout bien pesé, si on sait qu’il y a au moins une chose qui doit disparaître, bien sûr on pense aux états mafieux et organisés en oligarchie, mais surtout dans l’immédiat, il est possible de subvenir au plus urgent en supprimant les véhicules à essence du commerce.

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Bon, cela dit, par certaines autres méthodes, avec plus de science, en l’améliorant, on pourrait presque affirmer que le libéralisme tel qu’il existe aujourd’hui, avec tout le chemin qu’il a parcouru pour être ainsi aujourd’hui aussi inefficace et inconséquent, peut soit :
1 - disparaître au profit d’un tout autre système mit sur pied progressivement ;
2 - s’améliorer.

Le point 1 a été développé avec succès pendant de nombreuses années, on sait que ça peut marcher, c’est juste que les gens font comme s’ils devenaient sourds quand on leur parle de ça.
Par son extension on en vient à se demander si finalement tant qu’à faire, ce ne serait pas ça le rôle de l’état, d’être un super-organisme d’assurance collective et de création de richesses dont la propriété est publique, quoi qu’accordée par usufruit (ce qui constitue le fameux contrôle dont il semble que le système ait besoin).

Que si un tel organisme existait il supplanterait le corpus d’état, le rendant caduque, lui et ses lois.
Le second système embaucherait à tours de bras, et les citoyens ne reverseraient plus d’impôts puisque les prix de ce second système seraient calculés de façon algorithmique (dynamique), tenant compte automatiquement de la totalité des coûts subséquents à un produit.

Concrètement les nouvelles sociétés d’activité qui se créent aujourd’hui devraient se conglomérer en une inter-coopérative et se fixer un but non lucratif.
Légalement dans l’idéal il serait possible de signifier à tous les groupes financiers au-dessus d’un certain seuil, de devenir des organismes étatiques à but social de façon automatique, et puis ensuite de baisser progressivement ce seuil, afin de s’assurer que les bien les plus consommés (les plus élémentaires - faire la relation entre les deux, c’est du libéralisme) soient du domaine public et non lucratif.

Le point 2, l’amélioration du libéralisme tel qu’il existe, va de toutes façons tendre vers ce même résultat dans le désir, car finalement cela concerne la mécanique interne d’attribution algorithmique des prix et le fait de tenir en comporte les coûts subséquents, comme par exemple si on déracine un arbre et qu’on expulse des indiens, le coût de leur procès est répercuté sur le coût de l’arbre arraché, et des planches de bois fabriquées, et dont des consommateurs finaux, qui tout d’un coup auront une bien meilleure conscience politique.
C’est un peu dans cet esprit que cela se construirait, de façon post-totalitaire (où certains comportements qui nous paraissent immoraux sont devenus conventionnels).

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Mais cela, ce point 2 est beaucoup plus de l’utopie que le point 1 car il est absurde de prétendre qu’un système comme le libéralisme, même profondément remanié, empli de restrictions morales sévères, dont on aurait obtenu un contrôle quasi total sur toutes les battements de son organisme, même si cela était possible, comment affirmer que ce seul objectif puisse être signifiant du résultat escompté par la charte des Droits de l’Homme ?

Comment croire que si le libéralisme était intelligent, et que les injustices seraient réduites assez sensiblement, on aurait atteint si tôt et déjà la fonction Dieu (la perfection) ?

Vu le temps qui se passe entre chaque changement historique de ce système, et vu l’angle prit par les dernières mises à jour, il est difficile de croire qu’au bout de cent ans, même avec plusieurs changements de caps qui seraient difficiles, on ait pu faire devenir le libéralisme synonyme justice.

ça pour de l’utopie, ç’en est, et pourtant tous les jours dans les moindres phrases, la construction logique des discours sur l’économie, ce sur quoi se fondent ces discours, est précisément l’utopie que je viens de décrire. Et sa temporalité, est au minimum celle-là, 100, deux ou même trois cent ans d’évolution, soit maximum 8 ou 9 "update" (modification des règles du système").

C’est beaucoup trop lent !

Seul un système révolutionnaire émergé en une faible dizaine d’années, avec le concours de toutes les nouvelles têtes pensantes, de tous les nouveaux créateurs d’activité, et de tous les travailleurs qui souhaiteront être inclus dans une mécanique à but social, peut entrer en rivalité avec le monstre gluant et pataud qu’est le système financier, qui par extension immédiate, est presque synonyme du système social mondial.

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Il est question ici de liberté, mais oui, si un ordre hiérarchique ne peut être refusé en raison du fait qu’à défaut, on se retrouve à la rue, ou pire, au chômage.

De la même manière que le libéralisme, s’il était poussé encore un peu, ira considérer les gens comme des entreprises individuelles dont on loue du temps de travail, alors dans ce cas ces entreprises, pourquoi ne clameraient-elles pas leur injustice s’ils sont finalement contraints de travailler "à prix coûtant" ?

Le coût de la vie permettant tout juste la subsistance qui permet de travailler, il est indéniable que les humains en tant qu’entreprises, sont un organisme social à but non lucratif, et dont le fruit du travail est directement reversé à des personnes morales, avares et sévères.

Alors en quoi doit-on être choqué ou trouver utopique la proposition qui consiste à rendre tous les secteurs d’activité à but non lucratif ? Si c’est ce que les gens font déjà chaque jour, à leur propre détriment.

C’est le système qui doit être à but non lucratif, pas les gens.

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La propriété individuelle ne sert à rien, et si la valeur d’une propriété individuelle peut être décuplée si elle est rendue publique, alors c’est tout le corpus dans son ensemble qui verra sa valeur incrémentée positivement, par ce simple jeu de papiers bureaucratiques.

A la place de la propriété, il faut implanter le concept d’usufruit, et cela doit à son tour reposer sur la fonctionnalité de l’attribution.

Le but est que les terres des agriculteurs leurs soient affectées de façon intergénérationnelle, mais sous la condition d’être productives en fonction des besoins du système, on d’en avoir la garde ou la responsabilité.
Il serait ainsi illégal qu’une terre cultivable ne le soit pas en raison de ce qu’elle est une propriété privée.
Inversement, il ne doit pas s’agir d’exécuter une loi si c’est au détriment de ses "anciens" propriétaires, toujours en raison de ce même calcul de la fonctionnalité.

Des mots comme éle rendement", ’l’optimisation", ont de quoi faire peur dans un système fait de libéralisme, pour autant, au sein d’un système social tel que je l’ai décrit, de telles notions sont un soucis quotidien dont les fruits s’observent de façon concrète, en particulier, en terme de valorisation.

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Il est indéniable que le rêve inaugural de l’humain qui vient de naître, est que sa vie soit fructueuse et dynamique, vivifiante et enrichissante, porteuse d’incréments positifs dans les startes de sa société, dirigée par l’accomplissement des Lois divines (et fonctionnelles) qui ne l’ont pas encore été.

Voyons si à force de focaliser sur un rêve on ne délaisse pas ce qu’il y a autour et dont il est issu ;
si ça ne devient pas une berlue.

Une fois ceci attesté, qu’en conclure ?

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  • FOCUS/Banque : oubliée dep. Bear Stearns, crise systémique revient hanter les m.

    Paris (AWP/AFX) - Le scénario d’une déstabilisation en chaîne du système bancaire, qui semblait écarté depuis le sauvetage mi-mars de la banque américaine Bear Stearns, ressurgit avec les craintes de faillite de deux acteurs majeurs du refinancement aux Etats-Unis.

    La nouvelle poussée de fièvre des Bourses est partie d’une étude de Lehman Brothers, selon laquelle les géants américains du refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae pourraient être contraints de lever, à eux deux, 75 milliards de dollars pour faire face à leurs engagements.

    Cette éventualité inquiète d’autant plus que le succès de nouvelles augmentations de capital est loin d’être assuré, tant les marchés ont été sollicités ces derniers mois, et alors que Fannie Mae a déjà dû différer une levée de fonds de 15 milliards de dollars, rappelle le courtier Aurel.

    Or ces deux sociétés sont indispensables au fonctionnement du marché immobilier. Elles rachètent aux banques leurs créances hypothécaires, fournissant des ressources qui leur permettent d’accorder de nouveaux prêts.

    Si elles ne peuvent plus assurer leur mission, "le risque de spirale négative est clair", expliquent les analystes d’Aurel, plaçant les banques dans l’obligation de durcir les conditions de crédit aux ménages, donc conduisant à une nouvelle chute de l’activité immobilière, déjà moribonde.

    "C’est le problème des bombes à retardement qui existent dans le système financier mondial, notamment aux Etats-Unis, et qui existeront tant qu’on devra purger les excès de prix dans le marché immobilier", résume Romain Boscher, responsable de la gestion actions chez Groupama Asset Management.

    Pour lui, "on voit surgir un échelon complémentaire" de la crise, après les défauts sur les prêts à risque dits "subprime", et les difficultés des rehausseurs de crédit comme Ambac ou MBIA, chargés de garantir les titres d’émetteurs moins bien notés qu’eux.

    Les encours gérés par les rehausseurs de crédit représentent "environ 2000 milliards de dollars" alors qu’on est "sur des niveaux encore plus importants pour les acteurs du refinancement hypothécaire, de l’ordre de 5000 milliards de dollars", souligne M. Boscher.

    C’est bien l’énormité de ces montants qui ravive les inquiétudes de "crise systémique", c’est-à-dire de défaillance en cascade des acteurs financiers, puisqu’elle rend très périlleuse une opération de sauvetage orchestrée par les pouvoirs publics, comme celle de Bear Stearns le 17 mars.

    "La seule solution serait une garantie explicite de l’Etat américain, mais il n’est pas dans une situation financière si confortable que cela", souligne le gérant de Groupama.

    L’agence Standard and Poor’s a en effet calculé que, dans un contexte de récession sévère et prolongé, le soutien de Washington à Fannie Mae et Freddie Mac pourrait lui coûter entre 3% et 8% du produit intérieur brut, soit entre 415 et 1107 milliards de dollars en prenant comme référence le PIB 2007.

    Les Etats-Unis risqueraient de perdre au passage la notation "AAA" de leur dette, réservée aux émetteurs les plus sûrs, ce qui les contraindrait à régler des intérêts bien plus élevés.

    A moins qu’ils n’optent pour une solution moins coûteuse, c’est-à-dire modifier la réglementation en réduisant les ratios de solvabilité imposés aux deux refinanceurs, comme l’envisage Aurel.

    "Naturellement, cette action est à double tranchant", plaçant Fannie Mae et Freddie Mac à la merci d’un non-remboursement massif des ménages, avertit le courtier.

    afx/sm
    (AWP/08 juillet 2008 15h00

    http://www.romandie.com/infos/news2/200807081500040AWPCH.asp