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les confédérations ont oublié les grèves de solidarité
Publie le mardi 15 novembre 2005 par Open-Publishing15 commentaires
Une question me taraude depuis plus de un mois de grève à Marseille.
Pourquoi la CGT et FO se refusent-elles à lancer un mot d’ordre de grève de solidarité à la RATP, en soutien à la RTM ?
La solidarité de classe, la forte possibilité que les privatisations menacent d’autres entreprises publiques dans les transports urbains, le fait que la résistance ne saurait s’organiser efficacement entreprise par entreprise face aux chiens de garde du capitalisme, cela ne compte pas pour nos directions syndicales ?
Messages
1. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 15 novembre 2005, 21:26
CA CONTINUE !!!
Encore un qui a oublié la solidarité des confédérations...
Et le 19/11 pour les services publics et EDF, à Paris, c’est quoi ?
Et la lutte menée depuis plus d’1 mois à Marseille pour la RTM c’est quoi ?
Y a pas assez de raisons de se plaindre, faut-il en inventer ?
Soyons sérieux et passaons plus de temps à réussir les temps forts que nous avons décidé !
NOSE
2. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 15 novembre 2005, 21:36
Cher syndiqué,
Je partage ton désir.
Comment ne pas être d’accord avec le constat de ton dernier paragraphe. Il est évident qu’avec le déchainement de nos gouvernants pour la destruction de nos services publics qu’ils bradent à leur amis du privé, aucun secteur de notre service public ne sera épargné.
Demander à nos centrales syndicales de "donner l’ordre" de grève de solidarité, elles pourraient le faire, mais je pense qu’avant, c’est aux salariés de prouver qu’ils la demandent. À ce jour il me semble que la mobilisation n’est pas au niveau pour celà.
Avant de demander aux copains de Paris de la RATP d’être solidaires, en priorité les salariés de Marseille et de la région de Marseille devraient montrer l’exemple ; soutenir et porter cette lutte exemplaire des traminots( il ne faut pas oublier également ceux de NANCY). Nous devrions être des millions dans la rue et je pense qu’à ce moment là nos confédérations pourraient unifier en lutte nationale.
Bien sûr que si les salariés de la RATP lanceraient leur grêve de solidarité, ils aideraient et amplifieraient le mouvement du Sud. Ils permettraient également de faire s’étrangler le gouvernement de fachos qui nous pressurent, mais celà devrait partir de eux-mêmes et dans la conscience qu’ils ont une très grande force. Les transports comme l’énergie sont pour nous des armes redoutables. "Nous" je parle également du privé qui en tant qu’usager a tout à gagner de la réussite de la victoire du service public et se doit d’y participer en MASSE. Nos centrales syndicales feront le reste, NOUS REPRÉSENTER.
De cette mobilisation massive et maintenue viendra inéluctablement la mobilisation générale pour faire plier nos inquisiteurs.
Esteban
1. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 15 novembre 2005, 21:53
En tout cas les cheminots rejoindront les traminots de Marseille dans la lutte à partir de lundi mais en effet pourquoi les syndicats attendent-ils la réquisition des grévistes de la RTM pour enclencher le mouvement ?
Mais de toute façon la grève illégale et l’ Etat d’ urgence pendant 3 mois suffisent largement pour déclarer une grève générale et illimitée, l’ Etat d’ urgence c’ est le fascisme (possibilité de perquisitionner sans mandat jour et nuit chez n’ importe quel citoyen, CRS installés dans les cités, possibilité d’ interdiction de manifester et de faire grève, couvre feu ! le plus grave interdiction de sortir de chez soi ! et beaucoup d’ autres mesures extêmes que je ne connais pas) il n’ y a plus du tout à avoir peur de voir Le Pen élu il est déjà au gouvernement.
2. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 15 novembre 2005, 22:26
Cher, cher Esteban,
J’aimerais que tu aies raison mais...
Mais je me souviens de 2003. Quand tu écris : "Demander à nos centrales syndicales de "donner l’ordre" de grève de solidarité, elles pourraient le faire, mais je pense qu’avant, c’est aux salariés de prouver qu’ils la demandent. À ce jour il me semble que la mobilisation n’est pas au niveau pour celà" comment ne pas y repenser ? Est-ce qu’alors ces conditions n’étaient pas réunies ?
Je me souviens encore de ces manifs où on attendait, attendait, réclamait même, que là-haut ils se mouillent enfin. Qu’ils osent. Et qu’a-t-on vu ? Thibault à la télé, chez Ockrent... (plus tard, quand ce sera fini pour cause de congés, on le reverra, sur le tour de France !) La gréve générale ça se décrète pas...
Résumons : Quand tout le monde est dans la rue, pas de mot d’ordre de grève générale. Quand ce ne sont plus des manifs mais des luttes, des grèves dures, pas davantage de greve de solidarité pcq on n’est pas bien sûr de la mobilisation...
Il n’y a RIEN à attendre d’en haut. Ils sont trop bien installés. Fonctionnarisés, quoi. Tous leurs efforts sont tendus vers le prochain congrés. Croyez pas qu’ils se risquent à mettre tout le poids de la cgt dans un conflit quel qu’il soit. S’agit pas de risquer de casser notre beau jouet maintenant qu’on l’a tout bien réparé, astiqué, rendu présentable pour passer à la télé ou pour être reçu par Villepin à la demande. Pas de ça Lisette...
Alors battez-vous, oui, si vous voulez. Mais chacun de votre côté. Tour à tour. Vive l’éparpillement des luttes. On vous a soutenus, soutient, et soutiendra. Comme la corde le pendu.
3. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 15 novembre 2005, 23:46
Sur le fond je suis tout à fait d’accord. Cependant, ça reste quand même un aveu d’impuissance. Je rejoins en parite Esteban sur nos propres responsabilités. Les classes populaires ont les dirigeants syndicaux qu’ils méritent. Rien n’empêchait les "gauchistes" à appeler à la grève générale en 2003. Ils ne l’ont pas fait parce qu’il savait qu’étant isolé à l’intérieur des syndicats, pas crédibles pour une majorité de syndiqués, ils ne seraient pas suivis. Au lieu de ça, ils ont appelé les directions syndicales à appeler à la grève générale.
En vérité, avec à peine 10% de syndiqués, les directions syndicales, pour les mêmes raisons que les gauchistes, mais à une autre échelle, savent aussi qu’elles sont isolés à l’intérieur du monde salariale, et peu crédible pour 90 % des travailleurs et travailleuses qui refusent de se syndiquer. Les patrons sont, pour rappel syndiquer à 90 % !!!
Dans ces conditions, pas plus que les "gauchistes", les directions syndicales ne sont prêtes à se lancer dans un appel à la grève générale.
Certes, des compromis signés avec le patronat peuvent être assimilés à une trahison. A qui la faute ?
Les syndicats sont les organisations de défenses des salariés. si les salariés ne s’en emparent pas, les patrons sont suffisament fort pour exercer pressions et chantages sur la poignée de syndiqués qui lèvent la tête et dissent non à leur patron. Les directions syndicales pas plus que les salaries, ne sont prêtes à se faire Harakiri inutilement.
Les syndicats sont ce qu’en font les salariés. Si on accuse les directions syndicales d’être corrompus par le Medef, alors il faut aussi accuser les salariés de corruption. Une corruption qui prend forme dans une silence des salariés, qui font le pari opportuniste que leur silence désignera au partons, le voision ou le syndiqué. ce qui explique en grande partie mais pas seulement les 90 % de NON syndiqués.
Et on peut établir la même analyse pour les partis de gauche. Les salariés ne veulent ni de grève génrérale ni de révolutions. Leur "corruption" les conduit à l’inaction.
Est-ce irréversible ? Pas du tout.
Mohamed
Salutations fraternelles et vivent tous les syndicats de salariés.
4. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 16 novembre 2005, 00:58
J’aimerais bien savoir d’où sort ce chiffre... Je crois au contraire que le MEDEF est encore moins "représentatif" que les syndicats. De l’ordre de 6% je crois (lu dans un Canard Enchaîné, il me semble)
C’est pas ça, le problème. C’est juste que, en 2003, le pays était mûr pour aller beaucoup plus loin dans le mouvement et attendait un mot d’ordre, faisant confiance à la cgt pour le donner. Plusieurs UL ont fait remonter ça en haut lieu. En pure perte... Il y avait une occasion à saisir, qui ne l’a pas été. Pourquoi ?
5. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 16 novembre 2005, 08:05
Ne prend pas mon commentaire comme une attaque envers toi, s’il est vrai que les confédérations devraient avoir le rôle d’impulsion et de fédération, je me pose toujours la question : quel est le niveau à atteindre pour "donner l’ordre aux confédérations" de "faire la grève générale" ?.
Vois-tu, puisque tu soulèves la période de 2003 (je me réfère aux chiffres officiels) nous (n’)étions que 1 million EN FRANCE à manifester aux coups de butoir du gouvernement et du MEDEF.
1 millions de personnes pour toute la FRANCE est-ce suffisant pour décréter une grève générale ?
Dans les entreprises en pleine lutte, OUI.
Dans l’éducation nationale que nous avions laissée seule, OUI aussi.
Mais de partout ailleurs je ne le croyais pas, je n’arrivais pas moi-même, qui suis du privé, à mobiliser, et mes collègues de travail de renvoyer la balle sur l’immobilisme du public lorsque les annuités pour le calcul de la retraite dans le privé étaient passées a 40 ans.
Nous sommes toujours dans cette rivalité piblic/privé qui vient polluer notre unification dans les luttes. Nous ne gagnerons que lorsque nous aurons dépassé celà.
aujourd’hui, je pense que nous sommes dans la même situation.
1 million de personnes dans la rue le 4 octobre, pouvons-nous prétendre à une grève générale ?
Pouvons-nous sérieusement interpeler le confédérations d’être des freins ? lorsque nous mêmes sommes passifs, individuellement j’entends.
Lorsque chacun en conscience se prendra en charge pour lui et pour les autres, alors nous aurons le droit de dénoncer l’incurie de nos centrales. Pour l’heure, avec la nôtre d’incurie, je pense que nous sommes malhonnêtes d’en réclamer plus.
Amicalement,
Esteban
6. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 16 novembre 2005, 15:48
CHER ESTEBAN ,
je suis d’accord avec ce que tu ecris , je voudrais neanmoins rajouter un element qui me semble important et que tu ne soulignes pas , faire une greve generale à objectif trés large et politique , chasser la bande de voyous qui nous gouvernent ,suppose que l’alternative politique existe , car si l’on prend l’exemple de 68 , ou la greve fut generale et longue , ou le mot d’ordre etait "10 ans ça suffit " entre autres , le resultat connu , etait ineluctable , puisque les forces devant prendre la suite n’existaient pas !
aujourd’hui qui peut pretendre que les forces politiques du changement existent ?
On a aussi accusé la CGT de faire de la politique et c’est vrai que pendant longtemps la notion de courroie de transmission existait vraiement , aujourd’hui à la cgt l’unanimisme d’il y a 50 ans n’existe plus ,on peut etre d’accord ou pas sur le coté positif du fait , il n’empeche , vouloir comme le font certains demander aux syndicats de se substituer à la faiblesse des partis politiques de gauche me semble une erreur profonde !
claude de toulouse
7. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 16 novembre 2005, 19:56
"Avant de demander aux copains de Paris de la RATP d’être solidaires, en priorité les salariés de Marseille et de la région de Marseille devraient montrer l’exemple ; soutenir et porter cette lutte exemplaire des traminots( il ne faut pas oublier également ceux de NANCY). Nous devrions être des millions dans la rue et je pense qu’à ce moment là nos confédérations pourraient unifier en lutte nationale."
Désolé Esteban mais y compris à Marseille, rien n’est fait pour donner davantage de visibilité à ces luttes. J’invite les internautes à faire un tour sur les sites internet des différentes grandes organisations syndicales du 13. Vous ne trouverez rien pour des appels à AG afin de soutenir ces luttes ou autres actions en vu d’organiser un soutien quelconque. Et malgré cela, les Marseillais sont patients et conscients de l’importance de la lutte à la RTM qu’ils subissent pourtant quotidiennement. La droite locale trouve très peu de manifestants pour soutenir ses vues. Les organisations syndicales ont des problèmes, c’est certain.
8. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 10:06
D’accord avec l’analyse globale. Esteban a la mémoire courte.
Mais dire que Thibault est "fonctionnarisé" est une insulte que les fonctionnaires ne méritent pas.
9. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 10:14
Car si "fonctionnarisé" veut dire, dans l’esprit de celui qui l’utilise plus haut "ne rien faire", il serait plus lucide de lui préférer le terme de "privatisé" : les fonctionnaires représentent 20 % des salariés, mais engagent plus de la moitié des journées de grève enregistrées.
10. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 19:15
Cher ami,
Je ne sais pas ce que tu entends par "ma mémoire courte" ?
Si tu fais référence à 2003, je ne pense pas être amnésique. Certains enseignants au niveau de la formation avaient démarré quelques mouvements déjà en octobre 2002.
La grande bataille de l’éducation nationale à été très dure, j’ai rappelé plus haut qu’elle a porté seule cette lutte durant des mois.
Tu me fais injure en m’accusant d’amnésie, car j’ai participé en tant que parent d’élève à leurs réunions informatives, mais également à certaines de leurs réunions décisionnaires des actions à mener ; ils m’avaient fait l’honneur de m’inviter.
Bien sûr qu’ils se plaignaient du désinterressement du privé, j’étais du privé et je ne ménageais pas mes efforts pour mobiliser le privé autour de moi. Comme je l’ai dit aussi plus haut, je n’arrivais pas faire prendre conscience de l’enjeu de la défense de notre éducation nationale.
lorsque je démontrais qu’il ne s’agissait pas d’une lutte corporatiste pour conserver des "privilèges" repris en boucle par les analphabètes, mais au contraire la défense d’une éducation publique nationale, équitable pour tout le monde, les privés autour de moi me lançaient en pleine figure que les enseignants n’avaient pas bougé le petit doigt lors de nos rares luttes pour préserver à 37 ans et demi le calcul de nos retraites du privé.
Toutes les excuses étaient bonnes pour se "venger" ou être inactif.
J’ai bien conscience qu’à cette époque là, si tout le privé serait rentré dans la bataille ainsi que tout le service public nous aurions pu faire gagner les enseignants et même plus.
Je répète parce que j’étais dans la rue que la mobilisation n’était pas à la hauteur, et ce n’est pas parce que Thibault aurait crié "grève générale" que les salariés auraient répondu présent.
Vois-tu, je n’aurais pas besoin que ma confédération me dise d’aller dans la rue défendre le service public, et dès que les UL et les UD lancent des appels J’Y VAIS.
Mais j’ai des yeux, et je vois que nous ne sommes pas en nombre pour l’enjeu, et quoique l’on dise encore moins prêts pour une grève générale.
Comme se serait simple s’il suffisait à Thibault de claquer du doigt pour que tout s’arrête.
Je dénonce justement l’indifférence du privé, dont je fais partie, et individuellement je vais dans la rue pour défendre MON service Public. Je ne joue pas la carte de la rivalité. Par contre toi dans ton message tu attises celà en comparant les journées de grèves du public et du privé.
Que le public ait plus de journées de grève que le privé démontre qu’il a une plus grande conscience de lutte et de solidarité et celà très encourageant, j’espère que nous le privé nous arriverons à ce niveau.
En attendant essayons de faire taire ces rivalités afin d’arriver à nous unir A LA BASE.
Amicalement,
Esteban
3. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 18:55
Effectivement, le commentaire "Thibault s’est fonctionnarisé" est grotesque.
Thibault remet en jeu son mandat régulièrement, c’est un élu, et il a des compte à rendre à son électorat.
Les fonctionnaires ont des statuts, acquis par les luttes sociales, qui représentent, à la fois, une protecttion pour eux, et pour les usagers, car ils définissent la notion de service public, qui ne dépend pas de l’opinion publique.
Cela dit, je souhaite que la direction de la CGT (Thibalut, Dumas, Leduigou,..etc) se retirent d’eux mêmes. Ils ont été trop nuisibles aux travailleurs, et depuis trop longtemps.
Le rôle des directions syndicales est d’impulser la contestation, de lui donner un cadre légal :
D’un point de vue strictement juridique, elles, seules ont le DROIT d’appeller à la grève.
Les travailleurs sont donc, dans ce système juridique bourgeois, dépendants du bon vouloir de leur directions syndicales.
Se retrancher derrière une prétendue passivité des salariés pour tenter de freiner l’extension des grèves est, de la part des directions syndicales, un prétexte misérable.
1. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 19:44
OUI LES SALARIÉ(E)S SONT PASSIFS !
Et toi comme beaucoup d’autres tu t’abrites derrière Thibault pour ne rien faire !
Descend dans la rue mais essaie aussi d’y faire descendre tout ton entourage, ta famille par exemple !
Je travaille dans une entreprise de 23 salariés. Lors des appels aux manifestations de nos UL,UD et CONFÉDÉRATION, je suis le seul à y aller. Malgré les tracts que personnellement je distribue, et malgré les discussions sans fin qui m’essouflent. Personne n’a honte de celà.
Si tu me dis que 1 million de personnes en FRANCE suffisent pour déclencher cette "putain de grève générale" c’est que tu n’as jamais pris part à un conflit dur.
Essaie, de nos jours, simplement de paralyser ta boîte avec une minorité de collègues de travail , les raisons ne manquent certainement pas, et tu toucheras du doigt le dynamisme de tes collègues.
Il ne s’agit pas de secrétaires nuisibles ou pas, mais bien de ce que nous voulons TOUS et les sacrifices que nous sommes prêts à faire !
Esteban
2. > les confédérations ont oublié les grèves de solidarité, 17 novembre 2005, 20:23
Réponse à Esteban :
1- Je ne nie pas la passivité des salariés.
2- Je considère, comme des millions de gens, que 1 000 000 de personnes dans la rue constitue un seuil largement "suffisant" pour appeler à la grève générale.
3- J’ai déjà participé à des conflits durs et je tente de convaincre ma famille et mes amis de manfester et de faire la grève.
4- Dans le débat d’idée, je souhaite éviter la personnalisation des échanges.
5- je souhaite également éviter une inutile agressivité dans le ton de mes interlocuteurs, que je respecte a priori.
5- je souhaite enfin éviter la "psychologisation" de la réflexion.
6- Ces mises au point étant faites, nous sommes revenus au point de départ : dans le droit français, les syndiqués sont dépendants de leur direction syndicale pour déclencher l’action de la grève. c’est pourquoi, le sdirections syndicales ont une grande responsabilité en ne déclenchant pas de de grève de solidarité.