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les droits des manifestants bafoués encore une fois à la manifestation du 21 octobre à Paris
Publie le jeudi 21 octobre 2010 par Open-Publishing2 commentaires
La manifestation s’est déroulée dans le calme de Jussieu à Denfert.
Les jeunes, lycéens , étudiants et salariés crient des slogans et expriment leur colère tous au long du parcours. Arrivé à Denfert Rochereau, lieu de fin du parcours, les manifestants décident de se rendre au Sénat et prennent le boulevard menant au jardin du Luxembourg.
les MANIFESTANTS SCANDENT DES SLOGANS TELS QUE "LE SÉNAT POUR NOS DROITS", quelques pétards sont jetés en direction des forces de police mais sans plus de débordements.
Les CRS bloquent l’avancée des manifestants et les journalistes se mettent devant eux filmant la colère des manifestants. Après une vingtaine de minutes, les journalistes sont éjectés sur les cotés par les CRS qui s’avancent pour resserrer le groupe. Un mouvement de recul a lieu et les manifestants se retrouvent alors pris en sandwich sur le boulevard denfert rochereau par des dizaines de CRS devant et derrière le cortège et des dizaines de policiers en civils surgit de nulle part . Le cortège est alors coupés en 2 et les manifestants restés sur la place Denfert Rochereau sont invités manu militari à se disperser. Certains n’hésitent pas à frapper les manifestants qui court effrayés par le déploiement de forces de l’"ordre publique". Bloqués, les manifestants ne peuvent plus avancer, ni se disperser. Nous continuons à lancer des slogans, à chanter et crier nos revendications. Un mouvement de foule s’opére quand les CRS avancent sur nous mais nous restons calmes et reculons.
Les policiers en civils tentent d’interpeller certains d’entre nous. En effet les CRS empêchent toute personne dans un premier temps de sortir de l’étau. Plus tard, les mineurs après contrôle d’identité pourront sortir. Au bout d’une heure, certains manifestants "choisis" par les policiers sont invités à sortir et à rentrer immédiatement chez eux à la condition de ne pas revenir. Au bout d’1h30 une trentaine de manifestants au minimum selon nous sont interpellés et embarqués au commissariat du 7iéme arrondissement pour vérification.
Cette manifestation était non violente et nous n’avons pas vu de "casseurs" ni de "provocation" de la part des manifestants. Les interpellations sont illégitimes et injustes et n’ont pas de raison d’être.
Un camarade interpelle un policier et lui dit :" mais le fait de parquer les manifestants de cette façon vous faites ca pour faire monter la violence ?" Le policier répondra par un laconique "OUI !"
Ces agissement ordonnés par l’État montrent la volonté du gouvernement d’essouffler le mouvement en intimidants les jeunes, lycéens et étudiants. C’est intolérable et cela nous détermine encore plus à être acteur de ce mouvement et cette lutte social
Ne laissons pas le gouvernement bafouer nos droits et continuons à être présents dans la rue et autour d’actions afin d’empêcher cette reforme injuste et régressive passer.
Plus que jamais restons déterminés et unis !!
solidairement
Quelques manifestants présents aujourd’hui dans la rue et demain aussi !!!!
Messages
1. les droits des manifestants bafoués encore une fois à la manifesation du 21 octobre à Paris, 21 octobre 2010, 23:14, par arshen
Je reviens du comissariat du 7eme.
Les civils nous ont accompagnés un par un jusqu’à un bus de Police après nous avoir ordonné de s’asseoir sur le trottoir. Pour avoir compté le nombre de personnes interpellés dans le bus je peux te dire que l’on était au moins une cinquantaine et non pas une trentaine. Ils nous on fait perdre au total 6h.... au comissariat ils ont juste pris nos idendidtés et nous on dit que l’on était ici pour trouble à l’ordre public.
Bonne soirée et à bientot dans les manif, cela ne doit que plus nous motiver.
1. les droits des manifestants bafoués encore une fois à la manifesation du 21 octobre à Paris, 23 octobre 2010, 13:22, par Ellevoitrouge
merci pour ton commentaire
nous avons été parmi les "choisis" donc n’hésites pas a raconter plus ce qu’il s’est passé au commissariat
vous as t on demandé de prendre vos empreintes ?
dans quels conditions avez vous été garder dedans ?
avez vous pu voir un avocat un médecin .....?