logique et loyauté

Au départ plusieurs candidatures à la candidature sont acceptées par le collectif national ainsi que par tous les tous les collectifs locaux. C’est logique.

Plusieurs candidatures sont officiellement retenues et présentées au jugement des collectifs. Logique. Aucune méthode pour départager les diverses candidatures n’est proposée par le collectif national, les collectifs locaux ont la liberté de choisir la méthode qu’ils jugeront la plus efficace.

En chemin toutes les femmes et hommes qui composent les collectifs discutent, expliquent leur point de vue sur les candidatures en présence. Chaqu’un trés logiquement donne ses arguments pour expliquer le choix de la candidature qu’ils soutiennent, d’autres pour expliquer les défauts de telle ou telle candidature. Aprés ce débat marqué trés majoritairement par le respect du point de vue de celui avec qui on est pas d’accord, les collectifs font des choix et tranchent. C’est toujours logique.

A l’arrivée, le 9 décembre, un long rapport lu par M. Martelli fait le compte rendu de plus de 500 collectifs.

Aucune candidature n’a fait concensus ni simple ni double, mais une candidature distance trés nettement deux autres. Cette candidature n’est pas retenue. Ou est la logique dans tout ça ? Pourquoi l’avoir retenue dés le départ ?

Pour éviter une rupture les collectifs sont appelés à rediscuter essentiellement autour de trois candidatures dont chacun à dit ce qu’il en pensait mais qui sont toutes les trois légitimes ou en tout cas légitimées par le collectif national. A nouveau les collectifs locaux vont trancher. Il faudra bien les écouter. Ce serait logique.

Pour arriver à ce fameux double concensus il n’y a plus que une seule solution. Ceux qui ont choisi la candidature qui a devancé les deux autres donc les plus nombreux se taisent , n’argumentent plus au risque de passer pour des gens qui veulent imposer ou passer en force et acceptent une des deux autres qui ont été choisie à par presque un quart des collectifs pour chacune d’elles. C’est logique ?

Moi si la candidature que je soutiens n’est pas retenue je continue en faisant campagne pour celle qui sera retenue. C’est l’essentiel. Qui fera pareil que moi ?

Sans doute aurait-il fallu répondre à cette question avant de se prononcer sur des candidatures : qui reste si sa candidature préférée n’est pas retenue ? Cela aurait permis de se compter pour affronter une bagarre électorale qui sera trés dure.

Ce n’est pas en cours de route que l’on dit : moi la candidature choisie ne me convient pas, je quitte le bateau. Là il n’est pas question de logique mais de loyauté envers ceux avec qui on a dit vouloir s’engager.

José Navarro Rabat les Trois Seigneurs collectif haute ariège