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racismes

Publie le mercredi 2 juillet 2008 par Open-Publishing

racismes

 absence de défenses et nécessité insistante de se dégager
 nécessité du clivage face à l’impossibilité native d’être quantique
 idiotie du clivage
 non-exemple de la nature

 1

Le concept de Race a l’air de provenir d’un langage normalement dédié à la taxonomie animale, comme si parmi les humains il y avait différentes espèces, alors que pourtant il est très remarquable que justement ce n’est pas le cas, en contradiction flagrante avec le fait que les phylums génétiques soient divergents si on veut les dessiner, comme, en apparence, les branche d’un arbre.

Mais non, il n’en est pas ainsi, pourtant la pensée occidentale cartésienne ne peut admettre cette unité, et malgré ce que les yeux disent, leur pensée rigoriste insiste pour dire qu’il existe différentes espèces forcément divergentes, qui comme par hasard sont très faciles à distinguer, et comme par hasard également, sont des signifiants très forts pour tout un tas d’angoisses qui, elles, sont entretenues par les gouvernements étatiques dans le but de conserver leur position dominante.

Bon, ok.

Comme si un seul phylum avait raison, et les autres, en comparaison, seraient divergents (logique).
(en laissant dans le sous-entendu qu’on veut, la signification de cette divergence).

Le raciste, n’est pas même une classe-catégorie d’humains facilement discernable, dans la mesure où il se défend d’être ce que la société montre du doigt, ce qui pour lui est une source de tension dans la mesure où son comportement a précisément envie de pointer les autres du doigt.

Ainsi le racisme tend à se dissimuler, à se refouler, et ainsi non résolu, il est mit à germer comme une soupe de microbes dans un milieu chaud, humide et obscur.

Et ainsi aussi, le comportement de refoulement, qui consiste à se mentir à soi-même pour ne pas avoir à le faire avec les autres et ainsi ne pas être montré du doigt, plonge le raciste dans une contradiction qui est une source de stress qui va croissante.

Mais un peu de la même manière que "le philosophe" parle de "l’imbécile", "le savant", "le téméraire", afin de conférer un rattachement entre un état d’esprit et un comportement, laissant suggérer toute la mécanique qu’il y aurait entre les deux, on peut dire dans la même mesure que "le raciste" possède une propriété remarquable (dont il n’est pas forcément le seul propriétaire), qui consiste à sans cesse s’auto-désigner comme victime.

A chaque cas de racisme on a l’impression d’un discours unique et insistant qui se répète définitivement, n’ayant jamais encore rencontré dans les réponses qu’il déclenche, celle dont le psychisme a besoin pour s’en dégager, pour ne plus être soumis à cette source de stress obsédante, bref pour guérir (= se résoudre).

Et c’est à chaque fois moins possible que le clivage utilisé ne laisse entendre une somme grandissante de coneptions fallacieuses.

 

Il apparaît bien évidemment que, comme dans tout système non développé, c’est la valeur par défaut qui apparaît la plus spontanément, celle qui consiste, bêtement symboliquement, à éliminer la personne qui serait à elle seule rendue responsable de ce stress (alors que nous venons au moins déjà d’en mettre à jour des bribes de sa mécanique interne, donc d’autres pièces sur lesquelles il est possible de jouer).

Ainsi le crime peut-il être défini comme une erreur dans la méthode de résolution d’une problématique.
Et aussi banal que cela paraisse à dire, cela devrait être d’une grande importance pour ceux qui auraient envie de "résoudre la criminalité", si il y en a, puisque cela implique l’injection de mécanisme, et que précisément si on observe les mécanismes qui sont injectés aux prisonniers, ils n’ont pour seule finalité que de les rendre encore plus criminels.

Mais toutes les rectifications qui se placent a posteriori de la pensée initiale, qui est infime et très difficile à moduler (et même impossible si cette modulation veut être provoquée de l’extérieur), sont vouées à ne faire que déplacer le problème.

 2

Nécessité du clivage ;

Pour contrer le racisme les non racistes n’arrivent à opposer qu’une négation du racisme, ce qui logiquement implique l’admission des préceptes qui en sont la cause, et se proposent avec ces mêmes conceptions, d’aboutir à une conclusion plus joyeuse.
Cela n’est fait que par commodité ou par une sorte de douceur non brutale, étant donné que finalement, on connaît le genre de brutalité dont il ne faut pas faire preuve, et qu’en définitive derechef, il apparaît que la santé mentale ne peut être subjuguée que par un travail sur soi, et aucunement je le redis, commandée depuis l’extérieur.

Et du coup apparaît une nouvelle absurdité, qui est le discours qui se place dans une utopie euphorique à l’intérieur de laquelle il n’y aurait aucun clivage d’aucune sorte, et qui possède à son tour une propriété proche du racisme, dans la mesure où ceux qui ne pensent pas comme ça... (etc..., sont désignés du doigt... empêche tout de bien marcher...)

Pourtant il faut convenir unanimement d’au moins ce fait que le monde qui nous entoure et ses raisons d’être, nous dépassent allègrement au point que sa situation géographique est autour de nous, et qu’ainsi, il n’est possible de l’envisager par la pensée qu’une fois qu’on aura regardé consécutivement devant, derrière, à droite, à gauche, au-dessus et en-dessous.

On aura été forcés de cliver l’espace 3D du monde en lignes directrices afin créer des positionnements, et donc des repères et donc des mesures.
De la même manière dès qu’on veut embrasser une philosophie, une Histoire, un Raison, ou si jamais on veut se sentir capable de déclamer un nouveau Dicton, il n’est pas très facile de croire que cela peut l’être de façon tellement extérieure au monde que toute l’explication ne puisse tenir qu’en un seul point de vue.

Ou encore,

dès lors qu’on envisage une construction complexe, on aura aussitôt l’instinct de cliver les problèmes, de même que pour comprendre un problème complexe, on aura toujours mieux fait d’isoler ses composants afin de les analyser (tout en gardant à l’esprit la fonction globale).

Et aussi surprenant que cela paraîtra à l’esprit endoctriné par le dualisme :
Une seule des partie peut nécessiter plus d’attention que l’ensemble auquel elle appartient (et dont on n’est rien capables de dire).

Dans ces moments-là, scientifiques, l’utopie unitaire du non-clivage est réduite à la perception que l’inculte peut avoir des vastes problèmes, en tentant futilement de l’unifier au sein d’un seul adjectif qualificatif. (et ignorant de ce que son explication ne tient que par son seul psychisme).
Automatiquement, le non-clivage sera observé comme le fait de l’ignorance.
(Le raciste, pour qui se sent ainsi désigné, n’est pas moins coupable de ce non-clivage, sans toutefois, bien sûr, dévaloriser sa capacité à Cliver...).
Peut-être est-ce la la clef du non-succès du non-racisme (qui est observable), c’est à dire dans l’absolu, du non-succès de la logique aristotélicienne.

Par corolaire, si un clivage est unique il est insuffisant, et au travers de lui seul on devra incorporer de nombreuses propriétés contradictoires, soit dans un camp soit dans l’autre, en n’étant pas capables réellement de dire sur la base de quoi cette ségrégation (au sens de classement dans le but d’obtenir de l’ordre, qui est le courant majeur de l’univers), aura été accomplie.

C’est quand même très surprenant d’observer cette volonté instinctive de devoir cliver afin d’ordonner, et dans le même temps, cette incapacité insistante à ne pas savoir le faire, et à buter sur les mêmes erreurs comme une mouche sur le carreau d’une vitre.

Mais en même temps c’est assez logique, si cette fois on propose un deuxième clivage qui serait celui de la capacité à gérer ce qui est compliqué. (les enfants demandent toujours à quoi servent les Mathématiques à l’école, bah c’est à ça, savoir traiter ce qui est compliqué).

 3

Observons en tant qu’étudiants le phénomène qui aurait consisté à créer un autre clivage racial, non pas fondé sur la couleur de peau, mais d’une manière bien plus tordue, comme si ça émanait d’une société qui se serait laissée abuser par la goinfrerie de la Science, mais fondé sur le groupe sanguin, mais si, sur cela.

Dans ce monde imaginaire les gens ressentiraient (également) une certaine haine relativement refoulée envers ceux de leurs frères qui n’auraient pas le même groupe sanguin, A, B, O ou AB (ces derniers étant appelés "des bâtards" ! de toutes parts).

Et du coup on créerait des villes entières où seulement les gens du groupe A (dits de droite) habiteraient la même ville, face à une autre ville qui aurait réussi par rassembler tous les gens du groupe B (les rêveurs) dans un espèce d’état d’apartheid, soumis à l’autorité dictatoriale du groupe A. (toute ressemblance avec des réalités diverses n’est que, comment dire, le résultat de l’habitude).

évidemment cela serait stupide de séparer des familles en raison de leur groupes sanguins dissonants, et du fait que leurs défenses immunitaires ne sont pas tout à fait les mêmes.
Peut-être est-il même possible de prédire qu’à force d’agir ainsi les conditions virologiques des villes des groupes A et B auraient fini, avec le temps, à devenir invivables pour ceux qui n’y appartiennent pas, créant des maladies auxquelles les groupes B ne pourraient pas survivre s’ils habitaient dans une ville du groupe A.

A ce moment-là, par une curieuse ironie dramatique :
 les raison fallacieuses du clivage inopérant se seront transformées en raisons réelles d’un clivage nécessaire.

Où est Dieu si, en l’attente que le temps résolvent tous les problèmes, ils s’amplifient tellement qu’ils deviennent insolubles ? (se demandent certains)
Réponse (proposition de) : La Salut, aurait été dans une meilleure compréhension de ce qui est complexe, avant d’ériger en dogmes ou en lois les résultats d’une pensée amputée d’humanité.
En dépit de l’avoir fait, de l’avoir négligée, l’humanité ne peut même plus faire partie du choix des solutions qui se proposent.

Rétrospectivement, si on en arrive à une telle extrémité, c’est que la logique sur laquelle tout s’est fondé était viciée dès l’origine.

 

On voit des chevaux noirs, bruns, roux, beiges, et blancs, tous plus beaux les uns que les autres, et eux au moins, vaguement conscient de leur propre apparence, (et incapables au niveau cérébral de le faire), n’en font pas tout un clivage colorimétrique.

On voit un panda noir et blanc, et là la pensée draconienne occidentale qui se croit réaliste, pourquoi ne sort-elle pas de ses gongs en clamant au scandale face à cette provocation de la nature ? Comment est-il possible qu’un seul être puisse ne pas être classable de façon colorimétrique ?

 Ah mais monsieur, simplement parce que ce clivage dans ce cas-là, n’est d’aucune utilité.

 Ah bon, et ça arrive souvent ?

 

Je m’étais demandé, petit, ce qui se passerait si il y avait des racistes dans tous les pays, si on les mettait en contact, n’en arriveraient-ils pas immédiatement à la conclusion de l’innocuité de leur clivage mental ? (enfin pas avec ces mots)
Bah non au contraire, ils sont même capables de créer un gouvernement dictatorial planétaire.

Ou, à chaque fois à la télé que resurgit une intrigue systémique, il faut que le scénario soit encombré d’angoisses banales concernant la couleur de la peau. A chaque fois je me dis "Ils en sont encore là ?" je croyais que c’était passé cette histoire, (à chaque fois on le croit).
Au cinéma, les questions de couleur de peau touchent à l’épiderme de la raison, c’est exactement ce qu’il faut pour ce format de transmission d’information, c’est à dire un canal très étroit. (je suis effrayé au cinéma du temps qui passe sans que rien ne se passe, ou pour si peu de choses).

 4

La gestion des clivages multiples

Dans la pensée orthodoxe contemporaine, par laquelle tu es pour ou contre nous, mais pas les deux ni au milieu, tout clivage est exclusif, et l’univers est divisé entre ce qui est en-dessous et ce qui est au-dessus.
C’est depuis le jour où on a clamé que la Terre était ronde, et que donc les instruments de mesure devaient être radiaux, que l’humanité a solidement décidé de ne jamais lâcher ses repères orthonormés, coûte que coûte, quoi qu’il arrive, et en toutes circonstances.
Je crois que c’est là qu’a dû naître ce qui donna lieu au fascisme, et par dégradation autour de ce noyau extratemporel, à toute une déclinaison de racismes ; et puis finalement à un degrés ou à un autre, un peu partout finalement, une sorte d’autorisation coutumière à agir en conséquence de clivages non fonctionnels.
Une vraie infection psychologique intergénérationnelle et atemporelle.
Comme si il fallait éliminer les intellos, et préférer passer pour un bouffon.

Bon,

Par corollaire, dès lors qu’on ajoute un deuxième clivage, on rend complètement stupide le premier, et le deuxième doit supplanter le premier, ou bien périr.

Mais cela est dû seulement à l’incompétence dans la gestion de la complexité.

Déjà si on clive par les couleurs de peau, c’est déjà ancien comme méthode, on aura du mal à placer les chinois ou les peaux-rouges, et cela ne dépendra que de la capacité à négocier de chacun.

Même si on se croit plus fins en clivant par nationalités, on reproduit encore les mêmes erreurs qui consistent à créer des rattachements fallacieux afin de simplifier les problématiques soulevées par un stress d’origine inconnue.

Si on a des jetons de tous les niveaux de gris, et qu’on clive : on veut créer deux tas.
Si on veut faire cela c’est pour une raison. Cette raison influe sur l’interprétation du résultat.
Si le résultat de l’opération est insatisfaisant, (ce qui est prévisible si les raisons sont absurdes) on peut :
 1 modifier l’emplacement de la frontière et déplacer le clivage, puis refaire un nouveau tri afin d’obtenir le résultat escompté ;
 2 ajouter un autre clivage supplémentaire, par exemple, la taille des jetons.

Dès lors, on a déjà un classement complexe, où on a 4 catégories, et une relative impossibilité de placer certains pions dans la catégorie des "gros blacks" (lol), ou dans celle des "petits blancs" (re-lol), si ils sont petits et noirs ou le contraire, et qu’au final, ce dont on a besoin, c’est d’avoir deux tas :
Comment procéder ?

Ah-ah vous ne savez pas vous n’y avez jamais pensé ?

Eh bien alors au nom de quoi prétendre faire des clivages si auparavant on est pas passé par une construction logique ?

Et vous savez combien prétendent encore aujourd’hui à l’inutilité de l’informatique ?
(quel rapport ? sans elle, cette résolution serait périlleuse)

En général, la réflexion consiste à dire, comme je l’ai spécifié : "dans ce cas pourquoi ne pas tout cliver selon la taille uniquement, et voir si on a le résultat escompté ?" et bien sûr, le résultat est décevant, et même pour les plus malins d’entre eux cela aura été vaguement prévisible, et finalement le deuxième clivage périt puisqu’il n’est en rien supérieur au précédent (et l’opération mentale se termine sur cet échec satisfaisant).

 

Seules, je pense, les personnes ayant développé dans leur cerveau un minimum de raison capable d’arracher ce qui semble logique de ses valeurs prises par défaut, au moyen d’outils de ce raisonnement, sont capables réellement (et pas que dans le discours auquel cas il prend le qualificatif de rhétorique) de conduire la réflexion à un terme fonctionnel. (sans avoir à forcer le résultat)

On devrait pouvoir s’amuser à dessiner le réseau des embranchements qui justifient le racisme, et bien évidemment, on notera avec une relative stupéfaction que ces liaisons ne sont pas celles de la logique, mais les premières prises au hasard dans le psychisme qui permettent le meilleur écoulement de l’émotion.

Du moins, elles sont adoptées au hasard parmi les conceptions qui sont disponibles, et de là on peut comprendre le fonctionnement de la manipulation psychologique, qui consiste à cultiver des conceptions, et ensuite à y impulser une problématique pour lesquelles ces conceptions auront été précisément désignées (à prononcer avec l’accent).

Disons en gros que les voies logiques les plus fréquentées sont aussi celles par lesquelles l’émotion passe le mieux, et que l’humain, animal émotif, les préfère toujours, et que lorsqu’il se risque à passer par une voie compliquée, l’émotion se perd en route, ce qu’il regrette, avec une avarice qui lui font poser des panneaux de "sens interdit" dans sa tête afin de s’éviter cette perte à l’avenir.

Ce sont ces panneaux qu’il faut faire sauter (ça c’est révolutionnaire).

Mais de là la question surgit : A quel clivage peut-on se fier pour savoir si on ne va pas faire sauter un panneau "sens interdit" dont la présence était pourtant inévitable ?

Voilà tout un problème, pour une jeune génération qui a de très bonnes raisons de faire table rase de l’ensemble de la psychologie qu’une époque inculte et aérocéphale leur aura léguée, sans pour autant qu’elle ne reproduise des erreurs typiques, qui parfois n’ont pu être résolues qu’après de nombreuses générations de souffrance ?

Cela est pourtant normal à un stade peu avancé de l’évolution, dont le but est d’avoir lieu quand même, que les voies logiques les moins débroussaillées soient les plus périlleuses, et celles pour lesquelles il faut être le mieux armé d’outils logiques (que si on n’a pas développé pendant son enfance - notamment grâce à l’informatique - c’est même plus la peine).

(note en aparté) * La pratique de l’informatique est amusante en ce sens que c’est la première fois que nos cerveau ont à jongler avec des concepts emboîtables, afin de constituer un environnement de savoir (d’outils logiques) qui à leur tour permettent de se déplacer avec de plus en plus de finesse à l’intérieur des entrailles de la Logique, qui est universelle.
Disons que si le nombre d’outils à entrer en fonctionnement approche la quantité de choses à savoir pour détenir un savoir technologique puissant, mettons une centaine de concepts simultanés qui fonctionnement sans contradiction, alors à travers la pratique de l’informatique c’est comme si les jeunes d’aujourd’hui, qui adorent les jeux sociaux (simples), mine de rien faisaient l’expérience de l’apprentissage de la complexité que peut aussi conférer la pratique des mathématiques.
(même si, la complexité devenant facilité, il doit encore après subsister l’envie d’en défricher de nouvelles)

Ainsi on pourra appeler un esprit rationnel celui qui, allant contre les croyances contemporaines, est capable de faire fonctionner ensemble plusieurs clivages au sein d’un même raisonnement.(fin de la note)

Et ainsi dégagé de l’aberration, un des premiers préambule de tout savant qui parle consistera à spécifier, suffisamment jusqu’à ce que tout le monde le sache d’instinct, que la démonstration qui va être faite n’est que une parmi une somme innombrable de démonstrations possibles.

Déjà ce serait un grand pas en avant que d’admettre à quel point doit être publiquement consentie la résolution de problèmes.

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