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ras le bol des conf syndicales peureuses !

Publie le samedi 13 juin 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Lamentable (et prévisible) echec de la mobilisation syndicale aujourd’hui, partout en France.

De nombreux "messages d’alerte" ont pourtant été lançés à ces confédérations syndicales (plus que suspectes maintenant...) qui appelaient à la grêve d’aujourd’hui, pour dénoncer l’inefficacité totale de ces journées de gréve mensuelles, à répétition et sans lendemain.
Ces messages venaient des "bases" syndicales (CGT, FO, CFDT, SUD, CNT...) mais aussi d’autres horizons fortement anticapitalistes.

A part les syndicats SUD et CNT qui demandaient la grêve générale et redonductible (au vu des mobilisations de fevrier), la plus que suspecte "alliance des syndicats dits représentatifs" a fait une totale sourde oreille à ces demandes .

Il y a pourtant actuellement un potentiel Enorme de "ras-le-bol" des classes populaires et de possibilités de convergence de luttes radicales (qui vont à la racine des choses...) et bien au delà des magouilles d’apparatchiks du pouvoir syndical...

Un révolté du manque de courage révolutionnaire de nos représentations syndicales actuelles !

Biz à tod@s

Messages

  • Les syndicats sont réformistes. Leur but n’est pas de mettre fin à l’exploitation mais de la rendre supportable aux travailleurs. Mettre fin à l’exploitation serait se saborder.
    Ils craignent par dessus tout les débordements et c’est particulièrement le cas actuellement ou l’on voit qu’ils temporisent en prenant le risque de se ridiculiser (aujourd’hui 13 juin).
    Lorsque la classe dirigeante accepte de partager un peu la richesse, tout baigne, mais lorsque ce n’est plus le cas, il reste aux syndicats à négocier la régression sociale, ce qu’ils font depuis un certain temps.
    Si les travailleurs s’opposent aux mots d’ordre syndicaux, ils deviennent subversifs et les intérêts des travailleurs et des syndicats divergent. Cela s’est vu en 1947, 1968, 1995, 2002, 2003, 2007.
    (Bien sur, je ne confond pas les adhérents et la bureaucratie syndicale stipendiée)

    • Les syndicats sont réformistes. Leur but n’est pas de mettre fin à l’exploitation mais de la rendre supportable aux travailleurs. Mettre fin à l’exploitation serait se saborder.

      Pardonnes-moi mon ami mais "réformiste" c’est quand même encore mieux que l’orientation actuelle des confédérations.

      Il existe et a existé des réformistes qui méritent tout notre respect, menant des luttes sociales, etc...

      Là, c’est pire, un sabordage et un refus absolu de vouloir améliorer le rapport de forces (même d’un point de vue réformiste).

      Ils préfèrent nous liquider plutôt que d’organiser la résistance.

      En ce moment ils passent leur temps à attaquer la gauche dans les confs , à chasser ceux qui parlent de grève générale, du LKP, ....

      Nous sommes dans une situation surréaliste où jamais autant de personnes n’ont soutenu la contestation sociale (70, 75%) et jamais il n’a été fait moins .

      Une grève générale, ça se prépare.

      C’est même pas comme ça qu’on devrait l"appeler d’ailleurs tant ça doit être autre chose qu’un mouvement passif et limité dans le temps.

      Il faut des mois pour préparer cela, pour préparer les conditions de victoire d’une grève générale.
      Construire des comités unitaires à la base, déterminés, les coordonner, etc...

      (et paf on se trouvera alors à proximité des régionales et ça, ça le fait pas, à nouveau en pleine trêve des confiseurs ....Non je plaisante... quoique, vu ce printemps ...qui sont les cadres de la CGT ?).

    • Totalement d’accord avec Copas.

      Ce ne sont même plus des réformistes et ils préférent effectivement nous liquider plutot que d’organiser le combat pour la grève générale.

      Pour fouiller l’analyse, dans une situation de crise économique mondialisée (mais le phénoméne existait déjà avant l’éclatement de la crise), le capital ne laisse et n’a plus aucune marge de concessions à faire aux appareils "réformistes".

      Il faut casser tous nos acquis afin qu’ils puissent maintenir un taux de profit maximum (dont le code du travail qui pourtant est une défense a minima des salariés, les mécanismes de protections sociales, les statuts, les services publics... enfin ce qu’il en reste...).

      Et les appareils le savent aussi bien que nous et que Sarko MEDEF...

      Alors pour assurer leur survie, ils surfent sur la colére des salariés à coup de journées d’action espacées et à répétition...
      Et lorsqu’ils s’aperçoivent que les salariés pourraient déborder alors ils cassent...
      Ce qu’ils ont fait après ja journée de mars...
      La perspective c’est le 1er mai, puis le 26, puis hier...
      Parce qu’ils savent que si ça explose, il ne controleront plus rien (voir les taux de syndicalisation...) et que nous sommes loin de l’encadrement syndical en mai 68...
      Et de celà, ils ne veulent surtout pas... Parce que la question du pouvoir pourrait se poser... Dans la rue...
      Sans compter les syndicaux politiciens qui raisonnent sur "il faut maintenir la pression mais pas trop... comme cela le "mécontentement" se traduira dans les urnes...
      Ils creusent leur tombe (ce dont je n’ai rien à faire) mais veulent nous y mettre...
      Parce que si tous les acquis sont liquidés dans 2 ans, si le chômage atteint un niveau impressionnant, si nous n’obtenons pas des victoires voire la victoire (à l’image des 160 revendications du LKP dont l’emblématique 200€)alors...
      Les travailleurs seront totalement désorientés et abatus par ces défaites au niveau de leur conscience de classe...
      Et il n’y aura aucune traduction électorale du "mécontentement"...
      Voir les européennes...
      Alors oui, organiser la gréve générale...
      La course de vitesse est engagé entre eux et nous...
      Si on la perd, le visage hideux du fascisme sera à l’ordre du jour...
      Comme après la crise de 29...
      Socialisme ou barbarie
      Rosa avait bien raison...
      Bien à toi
      Paco NPA

  • Que faire des bureaucraties syndicales ? RETOUR A LA BASE et fissa !!!

  • Si ça branche quelqu’un, un avis sur le non-échec de la manif du 13 juin (en fait des 26 mai et 13 juin...)

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article86381

    Olivier, SUD postaux Paris.

  • déjà en 2003, les appareils syndicaux nous avaient baladés de manif en manif. Pour la dernière, si on dépassait le million, on allait voir ce qu’on allait voir. Résultats des courses, on a largement dépassé le million , mais les syndicats en accord avec les forces de police ont prétendu qu’on était 800 000. Rentrez chez vous, y a rien a voir. Et ils remettent ça, raison pour laquelle j’ai arrêté.