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bordeaux les méthodes dégoutantes des troupes de sarkozy
Les méthodes lâches de la police bordelaise envoient une mère de famille de 55 ans, militante d’AC ! Gironde à l’hôpital avec une ITT de 30 jours.
En dégageant de façon plus que musclée une voie ferrée en gare de Bordeaux -St Jean, mercredi 5 avril 2006, la police a envoyé à l’hôpital une militante d’AC ! Gironde
. Alors que tous les militants restés jusqu’alors pacifiques partaient tranquillement, la police en tenue a chargé dans le dos, ne permettant à personne de se protéger. Méthodes de lâches !
Annick Le Serre, une femme de 55 ans, militante d’AC Gironde a été piétinée à dessein par un policier, comme Cyril militant de sud PTT à Paris.
Les pompiers, appelés par ses camarades, militants-chômeurs et solidaires, comme elle, de la lutte des jeunes, des salariés et des chômeurs contre le CPE, l’ont amenée à l’hôpital. Un écrasement du genou droit, avec risque consécutif d’épanchement de synovie, occasionnant une ITT de 30 jours a été diagnostiqué.
AC Gironde dénonce la répression policière contre le plus vaste mouvement social que la France ait connu depuis mai 1968.
Nous accusons ce gouvernement aux abois de vouloir criminaliser la contestation sociale à coups de garde à vue et d’inculpations- bidons.
C’est Chirac, responsable de tout ceci qui devrait se retrouver en prison
La violence policière est à l’image de la violence politique de la droite réactionnaire, représentée par les députés de l’UMP, majoritaire à l’assemblée et dont nous demandons la dissolution ainsi que la démission du gouvernement Villepin/Sarkosy dans son ensemble.
AC Gironde 51, rue Bouquière 33000 Bordeaux Tel : 0875203621 - répondeur : 05 56 81 88 91 -
e-mail : ac.gironde@free.fr
permanence de 15h à 18h du lundi au vendredi
Ecoutez l’émission ac tonne tous les mercredis à 17h sur le 90.1Mhz La Clé des
Messages
1. > répression musclée à bordeaux, 9 avril 2006, 21:42
Je ne comprend pas qu’autant de monde soit surpris des pratiques de la police. Que vous soyez étonné montre que la plupart des gens adhèrent à la thèse abracadamentesque du "service public" à propos de la police.
La police n’est pas du tout ce que l’on nous raconte. La police c’est la force brutale de l’Etat. La police obéit sans état d’âme. Le jour où on lui a ordonné d’arrêter les Juifs elle l’a fait sans état d’âme. De même quand on lui a ordonné de jeter à la Seine les Algériens. Demain si on lui commande elle nous parquera dans des stades... et torturera les opposants.
Citoyens-nes cessez de rêver !
Brutus
1. > répression musclée à bordeaux, 10 avril 2006, 06:40
BRUTUS,
On est toujours en tort lorsqu’on généralise.
Il y a des policiers qui, à l’échelon individuel, et contre les ordres reçus, sont allés prévenir des
juifs qu’ils allaient être arrêter. J’en ai connu un personnellement qui, à l’époque, simple
policier en tenue est allé prévenir ses voisins afin qu’ils fuient avant leur arrestation
Ma mère me l’a raconté. Ca s’est passé dans notre immeuble
De même qu’à la libération, beaucoup sont allé se battre au côté de la population, retirant leur
tenue et contre leur hiérarchie.
Comme dans toutes les corporations, il y a aussi des bons. Dieu soit loué
Michèle
2. > répression musclée à bordeaux, 10 avril 2006, 08:49
Tu as tout à fait raison : au niveau individuel on trouve des types bien, mais je parle globalement, en terme d’institution et c’est bien à ce niveau qu’il faut se situer pour comprendre la situation globale.
Tu comprendras bien qu’en période de crise, les flics, sincèrement démocrates et hésitants, et c’est vrai qu’il y en a , peu, mais quelques uns, seront éliminés.
Cordialement
Brutus
2. > répression musclée à bordeaux, 15 avril 2006, 10:38
à rennes nous ne sommes pas surpris de ces méthodes. Lors du blocage du centre de tri de la poste le vendredi 8 avril à 21h30 par des anti-CPE pacifiques, le directeur jacques Guillou, venu en urgence de son domicile dinannais, à fait intervenir, pour la deuxieme fois en 2 ans, le GIPN à 2h du matin pour évacuer les entrées de son centre de tri et protéger son courrier. Des chauffeurs de lignes privées et un collègue fonctionnaire (grand-père de 54 ans) ont été blessés dans l’enceinte du centre et sont en arrêt de travail.Il n’y a eu aucun dégat matériel dans le centre de tri ni aux alentours, tout fonctionnait normalement dès 4h du matin.Une dizaine d’étudiants se sont réfugiés dans le centre et ont été protégés des forces du désordre par les salariés.Le directeur a voulu faire entrer le GIPN dans le centre pour matraquer les étudiants réfugiés mais il s’est heurté à la résistance des salariés médusés et écoeurés. Guillou veut maintenant sanctionner des salariés, (ciblés, des syndiqués !), pour avoir cessé le travail pour protéger des jeunes pacifistes qui refusent la précarité et se battent pour leur avenir. Le directeur de la poste du 35, Pinvidic, est totalement solidaire et accuse même SUDPTT35 d’avoir mené cette action. Ils ne doivent pas savoir ce qui se passe dans l’hexagone et que la précarité existe aussi de plus en plus à la poste.Les provocations et le dialogue social à coups de matraques, nous n’en voulons plus ! Ces méthodes de fachos cautionnées par le gouvernement doivent être dénoncées.
Yvonnick Peslier (SUDPTT35)