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sarko à la tv le 20 à 20 heures ! On est gavé !

Publie le mercredi 19 septembre 2007 par Open-Publishing
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Mise à jour : 19/09/2007 9:42:13

Le président de la République Nicolas Sarkozy sera l’invité de TF1 et France 2 jeudi 20 septembre à 20 heures, ont annoncé les deux chaînes mercredi dans un communiqué.

Le président de la République répondra en direct aux questions d’Arlette Chabot et de Patrick Poivre d’Arvor. M. Sarkozy doit exposer mercredi à Nantes les réformes qu’il entend mener dans la fonction publique, au lendemain d’un grand discours de politique social mardi, dans lequel il s’est engagé à mener la réforme des régimes spéciaux de retraite.


18.09.2007 Nicolas Sarkozy expose mardi au Sénat sa « stratégie sociale », avec notamment la remise en cause des régimes spéciaux de retraite, promesse de campagne sur laquelle les syndicats l’attendent de pied ferme.

Le président s’exprime à partir de 14H30 au Sénat, à l’occasion du 40è anniversaire de l’Association des journalistes d’information sociale (Ajis). Son discours, retransmis en direct sur les chaînes d’information en continu, doit porter sur « l’ensemble de sa stratégie sociale en matière d’emploi, de protection sociale et de relations professionnelles », selon l’Elysée.

Il fixera notamment « le cadre, les objectifs, le calendrier et la méthode de la réforme des régimes spéciaux » et précisera « les conditions dans lesquelles se dérouleront, au niveau de l’Etat et des entreprises concernées, les négociations qui lui paraissent nécessaires », a-t-on ajouté. Pour « éviter les humiliations », comme il l’a confié à plusieurs journalistes dans l’avion qui le ramenait de Budapest vendredi, M. Sarkozy a multiplié les consultations avec les syndicats. Il a reçu en tête-à-tête François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly, (FO) et Bernard Thibault (CGT) ce week-end à la Lanterne à Versailles, puis lundi à l’Elysée Jacques Voisin (CFTC) et Bernard Van Craeynest (CFE-CGC). Les leaders syndicaux ont mis en garde contre tout « passage en force » et exhorté à la « concertation ».

MM. Thibault, Chérèque et Mailly ont décidé qu’ils n’iraient pas écouter M. Sarkozy au Sénat. Selon le secrétaire général de la CGT, « la tonalité du discours du président de la République peut avoir un impact réel sur le climat social des prochains jours ».

Celui de la CFDT a rappelé mardi sur France 2 être favorable à une « évolution des régimes de retraite », « donc aussi des régimes spéciaux », mais « en négociant entreprise par entreprise », « même si on prend son temps ». Une façon de mettre en garde M. Sarkozy et le gouvernement, qui préfèreraient aller vite avant le rendez-vous sur les retraites, prévu en 2008 par la loi Fillon de 2003.

Cette réforme des régimes spéciaux est perçue positivement par les Français, qui la jugent « courageuse » pour plus des deux-tiers d’entre eux, mais également « risquée car elle peut provoquer de nombreuses grèves qui risquent de paralyser le pays », selon un sondage BVA. Autre question qui devrait être abordée par le chef de l’Etat : le temps de travail. Le président avait annoncé, devant l’université d’été du Medef, le 30 août, sa volonté d’« aller plus loin dans l’assouplissement des 35 heures ».

Devant l’Ajis, il devrait proposer que les entreprises puissent « déroger aux accords de branche sur le temps de travail », selon plusieurs quotidiens. Il pourrait également proposer « un développement de la monétarisation des comptes épargne temps ».

Interrogé sur ces informations, l’Elysée n’a ni confirmé, ni infirmé, dans l’attente du discours. M. Sarkozy devrait également parler de la fusion - ou simplement du « rapprochement » - de l’ANPE avec l’Unedic ou encore de la représentativité syndicale.

La venue de M. Sarkozy au Sénat, alors que l’accès au Parlement est en principe interdit au président de la République, constitue un événement exceptionnel. Avant lui, seuls Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand avaient franchi l’enceinte du Palais du Luxembourg.

Toutefois, le chef de l’Etat ne s’exprimera pas dans l’hémicycle mais dans une salle en sous-sol. Pour éviter toute confusion, les sénateurs ne siègeront pas pendant son intervention.

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