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Contamination aérienne possible par des gaz toxiques, pour l’ensemble du Golfe du Mexique

Publie le lundi 14 juin 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Un aumônier, Lindsay Williams, qui connaît le personnel de BP (British Petroleum) a donné des explications pouvant expliquer le comportement suspect de la compagnie pétrolière ainsi que des gardes-côtes américains pour empêcher les journalistes d’approcher les zones contaminées suite à l’explosion de la plate-forme pétrolière "DeepWater Horizon".

Pour lire son interview (sous-titrée en français) suivez ce lien.

Actuellement, il est formellement interdit de survoler tout le Golfe du Mexique.

Selon Lindsay Williams, il n’y a pas que du pétrole qui sort, mais également les gaz les plus toxiques et les plus explosifs qui puissent exister. Williams dit les mesures faites ces derniers jours sont bien au-dessus des quotas autorisés :
 sulfure d’hydrogène (limite autorisée dans l’air 5 à 10 parties par milliard (ppb). Aujourd’hui, la concentration atteint 1 200 ppb.
 benzène : 0 à 4 ppb autorisés ; aujourd’hui à 3000 ppb..
 chlorure de méthylène : autorisée à 61 ppb ; aujourd’hui entre 3000-3400 ppb.

Toutes les plages seraient désormais atteintes, et les gens commencent à être malades.

Toujours selon lui, BP aurait tenté d’effectuer dans le golfe du Mexique un forage à 10 000 mètres de profondeur, afin d’atteindre les poches de pétrole dites abiotique. Ce type de forage a été déjà pratiqué dans le passé, à partir de la terre ferme, mais encore jamais depuis les fonds marins.

Il s’avère que la pression de la chambre de pétrole atteinte étant bien plus importante que prévue, les équipements techniques en place n’ont pas été en mesure de résister face à celle-ci, et auraient été hors service quelques heures avant la destructions de "DeepWater Horizon". Suite à ces constatations, les contremaitres auraient ordonné de ne pas attendre la réparations de ces équipements pour poursuivre les opérations de forages.

Quelques instants plus tard la plate-forme explosait.

Le personnel de BP aurait confirmé qu’une fuite de pétrole avait été également localisée à 12 km de là. Selon un expert, le seul moyen d’arrêter une telle fuite est de faire exploser un engin nucléaire dans le sous-sol, sachant que le risque est, s’il y a un raté, de fissurer davantage l’écorce terrestre du fond marin, et donc de libérer encore davantage de pétrole.

La technique retenue pour une telle opération est de creuser un tunnel oblique afin d’atteindre le tunnel endommagé par où s’écoule le pétrole ; une fois atteint, un engin nucléaire y serait déposé puis détonné.

Messages

  • La piste de l’argent dans la mise sur le marché du dispersant Corexit,interdit de commercialisation en Europe, pendant et avant la conference de Copenhague :

    http://www.blogster.com/joannemor/bombshell-expose-the-real-reason-the-oil-still-flows-into-the-gulf-of-mexico

    la composition des dispersants chimiques “hautement toxiques” utilisés par BP contre la marée noire, enfin devoilée par l’administration US :

    Toxic Corexit dispersant chemicals remained secret as feds colluded with Big Business

    Friday, June 11, 2010

    by Mike Adams, the Health Ranger
    Editor of NaturalNews.com

    http://www.naturalnews.com/028974_Corexit_dispersants.html

    Le corporate totalitarisme :interdiction de reveler quoi que ce soit aux travailleurs survivants des plateformes petrolieres detruites du Golfe du Mexique :

    http://www.blacklistednews.com/news-8885-0-24-24--.html

    dimanche 13 juin 2010

    La biorémédiation : une solution géniale pour nettoyer les déversements de pétrole

    Il existe des solutions disponibles dès aujourd’hui pour nettoyer les désastres pétroliers comme nous en sommes témoins dans le golfe du Mexique. Des microbes peuvent manger littéralement le pétrole, le digérer et ainsi éliminer tout potentiel toxique pour ensuite être absorbés par le reste de la chaine alimentaire. Alors BP et le gouvernement refusent-ils encore d’utiliser cette méthode prouvée et qui ne laisse aucun effet indésirable secondaire ?

    video :

    Gulf Oil Spill-Bioremediation Solution Restores Environment in Just Six Weeks

    http://lesnouvellesinternationales.blogspot.com/2010/06/la-bioremediation-une-solution-geniale.html

  • Dans ce très grand danger pour la vie de millions d’ humains SILENCE ABSOLUT . Cette fuite a de grande chance de durer plusieurs mois , voire plusieurs années , l Europe sera - t -elle épargnée ? .Les relevés des vapeurs de pétrole , dont des gaz très dangereux sont alarmants ; sulfure d ’ hydrogène , niveau de sureté :5 à 10 PPM , émanation 1 200 PPM = 240 à 120 fois plus ; benzène , niveau de sureté 0 à 4 PPM , émanation 3 000 PPM = 3 000 à 750 fois plus ; chlorure de méthylène niveau de sureté 61 PPM , émanation 3 000 à 3 400 PPM = 50 à 56 fois plus . Que vaut la vie de millions d’hommes face aux profit des holdings des groupes pétroliers et pharmaceutiques ? .

  • Rappel et enjeu de l’exploitation du petrole a grande profondeur du Golfe du Mexique :

    La guerre et le « pic pétrolier »

    Confessions d’un « ex-croyant » de la théorie du pic pétrolier

    Par F. William Engdahl

    Le 8 octobre 2007

    La bonne nouvelle est que les scénarios catastrophe qui annoncent une pénurie de pétrole imminente sont erronés. La mauvaise nouvelle est que le prix du pétrole va continuer à augmenter. Le pic pétrolier n’est pas notre problème, contrairement à la politique. Les grandes compagnies pétrolières veulent maintenir le prix du pétrole élevé, et Dick Cheney et ses amis sont tout aussi disposés à les aider.
     
    J’effectue des recherches personnelles sur les questions pétrolières depuis les premiers chocs pétroliers des années 70. En 2003, j’étais intrigué par quelque chose que l’on appelle la théorie du pic pétrolier. Cette théorie semblait expliquer la décision de Washington autrement inexplicable de tout risquer dans une agression militaire contre l’Irak.
     
    Les défenseurs de la théorie du pic pétrolier, dirigés par l’ancien géologue Colin Campbell de British Petroleum et le banquier du Texas Matt Simmons, soutiennent que le monde fait face à une nouvelle crise, la fin de l’ère du pétrole bon marché, ou pic pétrolier absolu, qui devrait survenir d’ici 2012, voire 2007. Les réserves de pétrole seraient censées produire leurs dernières gouttes. La forte hausse des prix de l’essence et du pétrole, ainsi que le déclin de la production dans la Mer du Nord, en Alaska et dans d’autres gisements de pétrole, en seraient la preuve.
     
    Selon Campbell, le fait qu’aucun nouveau gisement de taille comparable à ceux de la mer du Nord n’ait été découvert depuis la découverte desdits gisements en mer du Nord vers la fin des années 60, en est la preuve. D’après certaines informations, il serait même parvenu à convaincre l’Agence internationale de l’énergie et le gouvernement suédois. Cependant, cela ne prouve pas qu’il ait raison....

    L’adresse url de cet article est :

    www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=ENG20071008&articleId=7016

    • Le premier cyclone est signalé dans les Caraïbes.

      Logiquement il va diriger les matières volatiles toxiques sur le Nord-ouest du Golfe du Mexique sur une zone couvrant au minimum le Mexique, le Nouveau-Mexique, la Louisiane, le Texas, et la Floride, et les matériux plus lourds sur plusieurs cetianes de kilomètres à l’intérieur des terres.

      En moyenne une dizaine de cyclones plus ou moins violents frappent cette zone chaque année en saison.

      Saison qui vient de commencer à la fin mai.

      Quant à la maîtrise du volcan de pétrole sous-marin les experts n’envisagent pas de possibilité avant fin 2010, (Décembre).

      J’attend toujours les réactions des écolos qui me font chier pour ma consommation de gasoil ou qui me parlent de "pic pétrolier" pour mieux enrichir les Majors du Pétrole. sont modestes en ce moment.

      G.L.