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(photos bellaciao) Blocage de France3 Vanves (video)

Publie le jeudi 4 novembre 2010 par Open-Publishing
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de bellaciao

Roberto Ferrario est intervenue dans le meeting pour apporter le soutien du Collectif Bellaciao au camarade Jacques Rivière. Contre les menaces de sanctions envers cet délégué syndical du SNJ-CGT, la direction régionale de France3 à Vanves, vient d’être bloquée par le 300 manifestants...

Jacques Rivière avec Jean-François Tealdi secrétaire général du SNJ-CGT de France Télévisions

Le communiqué de la CGT France télévisions

Halte à la répression anti syndicale à FTV ! Solidarité avec Jacques Rivière

Trois cents manifestants se sont rassemblés devant France 3 Vanves pour
dénoncer la répression anti syndicale qui s’abat sur France télévisions et
apporter leur soutien à Jacques Rivière menacé de sanction pour avoir exercé
son mandat de délégué syndical pendant la grève. Dans le même temps, dans
les régions, un grand nombre de collègues cessaient le travail en signe de
solidarité. Plusieurs éditions du Midi pile ont été supprimées.

Lors de l’entretien préalable à sanction disciplinaire, la direction n’a pas semblé
vouloir changer de cap ! Tout au long de l’entretien, elle a maintenu sa version
consistant à inverser les faits et à considérer que l’agresseur est le délégué syndical CGT à Vanves !

La direction n’a pas cru bon attendre les conclusions de l’enquête du CHSCT qui
devra pourtant permettre de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé, et de prouver que la version donnée par la direction n’est pas la bonne !

Elle n’a même pas souhaité entendre tous les témoins présents lors de l’altercation le 20 octobre.

Elle a sa vérité, elle n’en démord pas, envers et contre tous !

Pendant ce temps, de nombreux salariés de l’entreprise s’étaient rassemblés devant les locaux de Vanves, rejoints par des salariés d’entreprises extérieures, venus soutenir Jacques Rivière et marquer leur hostilité à la répression antisyndicale menée à ce jour à France télévisions. Les représentants de plusieurs syndicats se sont exprimés.

Le DRH de Vanves n’a pas trouvé plus judicieux que de faire constater par un
huissier qu’il y avait des manifestants devant les portes, preuve supplémentaire, s’il en était besoin, de sa volonté d’intimider et de rejeter toute possibilité de dialogue.

Pour la CGT, cette série d’événements laisse à penser que la direction de France
télévisions a décidé d’en découdre avec le premier syndicat de l’entreprise et le
principal contre pouvoir à sa politique.

La CGT rappelle à la direction générale qu’elle ne se laissera pas museler. Si la
moindre sanction était prise à l’encontre de notre délégué syndical, la CGT n’hésitera pas à recourir aux dispositions prévues par la convention collective et à appeler à nouveau le personnel à la mobilisation.

Le PDG de FTV doit être conscient qu’une sanction qui serait contredite par
l’enquête de police ou celle du CHSCT, lui ferait endosser une responsabilité
majeure et que cette responsabilité ne pourra pas être assumée par la seule
direction régionale.

Paris, le 4 novembre 2010

Halte à la répression anti syndicale à FTV ! Solidarité avec Jacques Rivière

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Messages

  • http://www.youtube.com/watch?v=gCWiXSkqc9s

    Halte à la répression anti syndicale à FTV !
    Solidarité avec Jacques Rivière

    Trois cents manifestants se sont rassemblés devant France 3 Vanves pour
    dénoncer la répression anti syndicale qui s’abat sur France télévisions et
    apporter leur soutien à Jacques Rivière menacé de sanction pour avoir exercé
    son mandat de délégué syndical pendant la grève. Dans le même temps, dans
    les régions, un grand nombre de collègues cessaient le travail en signe de
    solidarité. Plusieurs éditions du Midi pile ont été supprimées.
    Lors de l’entretien préalable à sanction disciplinaire, la direction n’a pas semblé
    vouloir changer de cap ! Tout au long de l’entretien, elle a maintenu sa version
    consistant à inverser les faits et à considérer que l’agresseur est le délégué syndical
    CGT à Vanves !

    La direction n’a pas cru bon attendre les conclusions de l’enquête du CHSCT qui
    devra pourtant permettre de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé, et de
    prouver que la version donnée par la direction n’est pas la bonne !

    Elle n’a même pas souhaité entendre tous les témoins présents lors de l’altercation le
    20 octobre. Elle a sa vérité, elle n’en démord pas, envers et contre tous !
    Pendant ce temps, de nombreux salariés de l’entreprise s’étaient rassemblés devant
    les locaux de Vanves, rejoints par des salariés d’entreprises extérieures, venus
    soutenir Jacques Rivière et marquer leur hostilité à la répression antisyndicale
    menée à ce jour à France télévisions. Les représentants de plusieurs syndicats se
    sont exprimés.

    Le DRH de Vanves n’a pas trouvé plus judicieux que de faire constater par un
    huissier qu’il y avait des manifestants devant les portes, preuve supplémentaire, s’il
    en était besoin, de sa volonté d’intimider et de rejeter toute possibilité de dialogue.
    Pour la CGT, cette série d’événements laisse à penser que la direction de France
    télévisions a décidé d’en découdre avec le premier syndicat de l’entreprise et le
    principal contre pouvoir à sa politique.

    La CGT rappelle à la direction générale qu’elle ne se laissera pas museler. Si la
    moindre sanction était prise à l’encontre de notre délégué syndical, la CGT n’hésitera
    pas à recourir aux dispositions prévues par la convention collective et à appeler à
    nouveau le personnel à la mobilisation.

    Le PDG de FTV doit être conscient qu’une sanction qui serait contredite par
    l’enquête de police ou celle du CHSCT, lui ferait endosser une responsabilité
    majeure et que cette responsabilité ne pourra pas être assumée par la seule
    direction régionale.

  • Présumé coupable et condamné d’avance !
    La direction entérine la déstabilisation de F3 Vanves !

    Mardi 30 novembre à 14h30, la Commission de discipline de France 3 est convoquée pour envisager une sanction contre le délégué CGT de France 3 Ile de France, Jacques Rivière !

    Ainsi la Direction a osé ! Une première à France 3 !

    Un délégué syndical fait respecter le droit de grève, se fait physiquement agresser par un cadre et se retrouve traduit en Commission de discipline pour sanction.
    Et pas n’importe quelle sanction puisque cette Commission, de par la convention collective, n’est réunie que lorsque l’employeur envisage une sanction comprise entre une mise à pied avec privation de salaire et le licenciement.

    Quand au cadre agresseur ? Rien !
    Une honte !
    En convoquant la Commission, la Direction se déconsidère.

    N’en doutons pas, elle instruira le dossier à charge comme elle l’a fait depuis le début de l’affaire, le 20 octobre, lorsque le Directeur régional par une communication aux salariés, sans avoir entendu les protagonistes et témoins présents, désignait notre délégué syndical comme auteur de l’agression.

    Comment peut-elle persévérer dans ses certitudes coupables aujourd’hui, après
    avoir entendu à maintes reprises notre délégué syndical, notamment en entretien préalable, et surtout après avoir eu connaissance des témoignages écrits déposés à la police ?

    A moins que Jacques Rivière ne soit qu’un prétexte pour s’attaquer au premier
    syndicat de l’entreprise, aux libertés syndicales, en voulant faire un exemple et
    avertir ainsi les salariés que toute contestation, tout mouvement de grève, sera
    désormais passible de sanctions.

    La CGT ne laissera pas bafouer le droit syndical.

    Plus que jamais, elle demande la mise à pied du cadre et des excuses au Directeur régional qui a diffamé la CGT, sans la nommer, en l’accusant de « harcèlement » et de « mensonges ».

    Cette attaque virulente contre les libertés syndicales recevra, si la Direction ne
    renonce pas à ce conseil de discipline, une réponse à la hauteur de l’agression.
    Si c’est la grève qu’elle veut le 30 novembre…elle l’aura.

    La CGT France Télévisions, Paris le 10 novembre 2010