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1000 salariés d’ADOMA manifestent à Paris

Publie le lundi 28 mars 2011 par Open-Publishing

1000 salariés d’ADOMA manifestent à Paris depuis le siège rue Cambronne jusqu’aux ministères de tutelle à Saint-Germain

Les communistes les soutiennent

Notre dernier communiqué

http://pcf-paris15.over-blog.com/ar...

Soutien à la manifestation des salariés d’ADOMA (ex-SONACOTRA), lundi 28 mars 2011

Les salariés d’ADOMA, ex-SONACOTRA, venant de la France entière, se rassemblent ce 28 mars 2011, devant le siège, rue Cambronne (Paris 15ème), à l’appel de leur intersyndicale.

Ils s’opposent au plan de déstructuration de la société publique, prévoyant d’ici deux ans la suppression de 300 à 600 emplois et la vente de 6000 à 10.000 logements. En fait, c’est la mission de service public d’ADOMA, le logement social d’urgence, le logement très social, qui est remise en cause à court terme.

Depuis des années, le gouvernement a créé une situation de déficit financier qui sert maintenant de prétexte au plan de démantèlement. Elle n’a pas lieu d’être puisque l’Etat est à la fois le donneur d’ordre d’ADOMA et son payeur, son mauvais payeur. ADOMA a même été amenée à s’endetter avec des emprunts « toxiques » sur les marchés financiers.

En 2010, il a placé ADOMA sous le contrôle de la Société nationale immobilière, la SNI, filiale de la Caisse des dépôts et consignations. On sait comment d’autres filiales de la CdC ont servi à privatiser des pans entiers du logement social (SCIC devenue la « foncière » ICADE, cotée en bourse).

Les besoins en hébergements d’urgence, en foyers de travailleurs migrants, en logements sociaux en général sont plus grands que jamais. La vente des immeubles d’ADOMA, les mieux placés, va scandaleusement réduire l’offre, renforcer encore la spéculation, faire le jeu des marchands de sommeil. Nous dénonçons également les opérations de « réhabilitation - amélioration » qui se traduisent par une diminution de moitié des places en foyer. Certains élus, bien contents de réduire une population qu’ils jugent indésirable, cautionnent les plans de la direction d’ADOMA. Ce n’est pas acceptable.

Aussi nous apportons à nouveau (voir notre tract de février : http://pcf-paris15.over-blog.com/ar... ) notre soutien total aux salariés d’ADOMA dans leur lutte conduite par leur intersyndicale. La crise du logement est une question globale. La politique qui s’attaque à ADOMA, est la même qui alimente l’envolée des prix de l’immobilier, la hausse des loyers, de l’endettement des ménages, le mal logement. Défendre le logement « très social », c’est notre intérêt à tous.

NON aux suppressions d’emploi à ADOMA ! NON à la braderie du patrimoine d’ADOMA !