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GRECE - Communiqué du KKE - "Le peuple doit intervenir de façon décisive".

par GRECE

Publie le mardi 1er novembre 2011 par GRECE - Open-Publishing
10 commentaires

Ceci n’est pas la traduction officielle du texte anglais KKE, encore moins du texte grec (précisons, puisqu’une traduction est toujours une trahison ;)) mais celle du Collectif BC. On a tenté de la faire aussi littérale que possible pour éviter au maximum l’interprétation subjective


Communiqué du CC du KKE

Rassemblement vendredi 4 novembre à 18h Place Syntagma
Aleka PAPARIGA prendra la parole.

Maintenant, le peuple doit intervenir de façon décisive.

Le KKE appelle les employés, les artisans et libéraux et les jeunes de l’Attique à se retrouver Place Syntagma vendredi 4 novembre à 18 heures. Il appelle à l’unité pour que les gens eux-mêmes puisse intervenir de façon plus décisive dans les développements. Le chantage et les dilemmes intimidants du gouvernement, de la ploutocratie et de l’UE doit être mis en échec.

Maintenant, il faut faire entendre encore plus fortement :

A BAS LE GOUVERNEMENT ET LES PARTIS DE LA PLOUTOCRATIE

LE PEUPLE PEUT METTRE UN COUP D’ARRÊT AUX SAUVAGES SACRIFICES QUI LUI SONT INFLIGES PAR LES NOUVEAUX ACCORDS ET LES NOUVEAUX MEMORANDA POUR LES PROFITS ET LA PROTECTION DE L’UE ET DE L’EUROZONE

Les gens doivent renforcer les combats de classe et populaire et utiliser les élections pour affaiblir le PASOK-ND et les autres partis de la ploutocratie et de l’UE. Le KKE doit être renforcé. Dans le même temps, l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité doit être mise en place encore plus décisivement. Ceci est la voie pour bloquer le pire qu’ils sont en train de mettre en œuvre , dans ce moment où la crise de l’euro et de l’UE s’approfondit et où les contradictions inter-impérialistes s’aiguisent.

Le peuple doit avoir confiance dans sa cause qui est juste et dans sa force pour repousser le pire. Les gens doivent abandonner les illusions, les appels au consensus national et à la cohésion sociale, aux constructions idéologiques, aux dilemmes qui sont favorisés par les partis bourgeois.

Une solution en faveur du peuple ne peut exister qu’avec un KKE fort et un peuple organisé. L’alliance populaire et la contre-attaque pour le pouvoir populaire, la socialisation des monopoles, le désengagement du pays de l’UE et l’effacement unilatérale de la dette.

Athènes,

1er novembre 2011


STATEMENT OF THE CC OF THE KKE

EVERYONE FRIDAY 6.00 4 NOVEMBER IN SYNTAGMA SQUARE

ALEKA PAPARIGA WILL SPEAK

NOW THE PEOPLE MUST INTERVENE MORE DECISIVELY

The KKE calls on the workers, the self-employed, the young people of Attica to a rally in Syntagma Square, Friday November 4 at 6.00 in the afternoon. It calls for an alliance so that the people themselves can intervene more decisively in the developments. The blackmail and intimidating dilemmas which are posed by the government, the parties of the plutocracy and the EU must fail.

Now it must be heard even louder :

DOWN WITH THE GOVERNMENT AND THE PARTIES OF THE PLUTOCRACY

THE PEOPLE CAN IMPEDE AND END THE SAVAGE SACRIFICES WHICH ARE IMPOSED ON IT, THROUGH NEW AGREEMENTS AND THE NEW MEMORANDA FOR THE PROFITS AND THE PROTECTION OF THE EU AND THE EUROZONE

The people must strengthen the class and popular struggles and utilise the elections to weaken PASOK-ND and the other parties of the plutocracy and the EU. The KKE must be strengthened. At the same time the people’s organization in the workplaces and neighbourhoods must proceed more decisively. This is the path to block the worst which they are bringing, as the crisis in the EU and the Eurozone is deepening and the inter-imperialist contradictions are sharpening.

The people must now trust in their just cause and strength to repel the worst. They must do away with illusions, calls for consensus and social cohesion, the ideological constructs, dilemmas which are fostered by the bourgeois parties.

A solution in favour of the people can exist only with a strong KKE and organized people. People’s alliance and counterattack for people’s power, the socialization of the monopolies, the disengagement of the country from the EU and the unilateral cancellation of the debt.

ATHENS 1/11/2011
THE CC OF THE KKE

http://inter.kke.gr/News/news2011/2011-11-1-kinitopoiisi/

Messages

  • ça lève au moins quelques interrogations quand à l’attitude immédiate du KKE

    Néanmoins, cela ne passera pas par des élections, qui ramèneront la droite au pouvoir

    Si une situation révolutionnaire devait de profiler, aucun des partis électoralistes n’aura de crédit

    Le KKE devra choir son camp, celui du prolétariat, et ce n’est pas celui de l’Etat sous sa forme actuelle qui se maintiendra au pouvoir par tout moyen, y compris l’armée

    • C’est exactement ce que je me suis dit à la lecture de ce communiqué : il va falloir faire des choix là, parce que ça commence à ne pas être clair (ou alors ça commence à être trop clair...)

      Cependant, je n’ai aucune surprise quant à l’attitude de fond du KKE (ou plutôt, si j’en ai elle n’est pas de cet ordre - tu le sais, car tu as lu mes hypothèses sur ma page FB, je pensais que, tactiquement, le KKE envisagerait , entre autre, de proposer un "marché" de "haut niveau" à Papandréou - genre soutien temporaire et extrêmement limité jusqu’à janvier au Parlement pour éviter absolument le retour de la droite ET référendum GLOBAL avec constituante , ce qui pourrait aussi se défendre, voire, se comprendre dans une telle situation - mais je vois que le KKE n’en est pas là, ce qui me pose question sur l’appréciation à porter sur le rapport de forces par les uns et les autres...Ils pensent pouvoir gagner les élections anticipées ? Ont-ils raison ? Bon... ).

      Mais au-delà de ces questions de "cuisine parlementaire" (qui ne sont pas sans intérêt compte tenu de ce qu’est la Grèce) si on reste dans le cadre de la démocratie bourgeoise :

      La situation pré-révolutionnaire est techniquement et concrètement là. On peut tourner autour du pot 500 fois, pour dire que non et ainsi prévoir de dédouaner les communistes qui n’agiront pas conformément à cette situation pré-révolutionnaire, mais bon... on a tous les éléments : crise économique et sociale, ras le bol et mobilisation de + en + forte des exploités, contradictions de + en ° ingérables entre diverses fractions de la bourgeoisies à différents niveau, ralliement d’une partie non négligeable de la petite- bourgeoisie à la cause du prolétariat... Le KKE veut-il une révolution ? That is the question me semble.

      J’avoue que la tactique éventuelle de ramener la droite au pouvoir, en pensant ainsi augmenter les contradictions internes de la bourgeoisie, me semble très risquée et assez éculée...et surtout , qu’elle avait déjà fait ses très tristes preuves dans les années 30...mais bon...

      Pour l’instant, le KKE reste dans les "clous" des institutions bourgeoises tout en faisant mine de...C’est triste à dire mais je crois qu’on reste bien dans la vieille conception staliniste de l’Etat bourgeois et du fétichisme du pouvoir (en résumé, l’Etat est un "véhicule neutre" dont l’action dépend de qui le dirige et "yaka" que les Koukoués prennent le pouvoir...).

      Or, il me semble que la situation actuelle, des exploités grecs mais au-delà, de tous les exploités d’Europe, exige autre chose, de, disons, plus "neuf"... comme une "réconciliation" (c’est à dire au moins l’ouverture d’un débat dans une perspective de "coalition populaire") de toutes les forces communistes et anarchistes par exemple, sur le sujet de la souveraineté populaire et l’anticapitalisme, mais ça....on a vu il y a quelques jours que c’est pour le moment de l’ordre de l’impossible, hélas...(et le KKE en est responsable, comme toutes les forces hégémoniques dans un mouvement ouvrier qui refusent le débat avec "les autres"....)

      Ce serait pourtant dans une telle situation, le moins que de s’appliquer ce que l ’on prône pour "les autres"...la souveraineté, le débat, et en ligne de mire, l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes...Je crois que dans une telle situation on ne peut sortir que renforcé par une volonté claire de TOUT mettre en débat dans le mouvement,en offrant aux autres forces du mouvement général des exploités le choix de discuter ou pas (chacun prenant ensuite ses responsabilités) et que le KKE s’il avait cette initiative en sortirait plus gagnant que perdant...

      De mon point de vue, un tel communiqué sans une ligne sur, au moins, une constituante, est en soi un aveu. Mais comme ça n’est qu’un communiqué, comme il ne faut pas insulter l’avenir, et comme je n’aime pas les procès d’intention, je dirais "wait and see"...(même si mon opinion est faite depuis un moment sur le KKE).

      Les masques vont tomber encore plus, bientôt, partout.

      LL

    • Pour l’instant, le KKE reste dans les "clous" des institutions bourgeoises tout en faisant mine de...C’est triste à dire mais je crois qu’on reste bien dans la vieille conception staliniste de l’Etat bourgeois et du fétichisme du pouvoir (en résumé, l’Etat est un "véhicule neutre" dont l’action dépend de qui le dirige et "yaka" que les Koukoués prennent le pouvoir...).

      Toute est bien résumé là, et le KKE, du moins sa direction politique, a choisi au milieu du gué d’une situation chaotique et pré-révolutionnaire, une option dans le cadre des insitituions de l’appareil d’état tel qu’il est.

      Pour dire au fond, ce parti est anti-léniniste sur la question de l’état, la filiation est là rompue et consommée.

      Mais, bon, faut en faire son deuil (de la direction du KKE).

      Cela éclaire les charges de 100 à 200 miliciens du KKE contre un cortège de manifestants pour les empecher d’aller dire leurs faits aux parlementaires félons.

      Il s’agit bien pour le KKE d’une stratégie construite sur la pression sur l’appareil d’état capitaliste et de tenter de créer une situation favorisant une élection où ils s’imaginent franchir l’arche de la victoire.

      La mise en 3eme et dernier point du renforcement de l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité démontre que le KKE ne coimprend pas le point de vue communiste.

      Dans le même temps, l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité doit être mise en place encore plus décisivement.

      On ets presque là dans le suplément d’ame, le mouvement de masse étant appelé à aider à la pression pour de bonnes élections.

      Il y a de fait, si on enlèves les roulements de muscles et un radicalisme de façade, finalement une grande proximité entre KKE et le Front de Gauche français, le mouvement de masse est le suplétif dans les wagons du train KKE qii se dirige vers la grande gare des trains du réformisme.

      Cette orientation est execessivement dangereuse pour le mouvement de masse, et ne correspond pas aux necessités de la situation qui vont vers la construction d’une démocratie de masse faite par les travailleurs eux-memes, centralisée pour prendre les mesures qui s’imposent (comme éventuellement une constituante organisée et appelée par le mouvement de masse).

      Là où toutes les forces de l’émancipation des travailleurs doivent s’unir (et dieu sait qu’en Grèce c’est morcelé) c’est sur la construction de la démocratie populaire, de comites de travailleurs, sur des appels à se tenir des AG dans les villes, les quartiers, les entreprises pour prendre les décisions necessaires directement pour résoudre la crise .

      Cette démocratie de base ne va pas sans existence dés le départ , dans les gènes de cette démocratie, de coordinations, centralisations, on appelle cela comme on veut, qui auront elles les mandats pour décider de ne plus payer un euro de la soit-disante dette, de se saisir des biens de la bourgeoisie qui a pillé le pays et d’appeler à l’aide les travailleurs d’Europe, de Méditerranée, de donner ordre aux forces de répression de se soumettre aux AG populaires .

      Sans cette centralisation de la démocratie des travailleurs, et malgré des comités de base, se seront d’autres qui centraliseront et enverront le mouvement dans le mur du parlementarisme limité du système.

      Le KKE comme tout parti désirant etre le parti dirigeant réserve à son appareil ce role de centralisation de l’expression des masses.

      Ce qui se joue c’est dans la capacité du mouvement de masse à se hisser par lui-meme en pouvoir légitime et démocratique qui prenne en main le flambeau de la souveraineté.

      C’est donc l’extension du mouvement de masse, l’extension et la centralisation de son pouvoir, l’extension de son fonctionnement démocratique, qui sont les clés de la situation.

      Le KKE semble crier "aux élections ! " au parlement tel qu’il est (et ils auront les élections qui suivirent le 68 français)

      Alors que tous doivent crier "aux masses !", "à la démocratie des travailleurs !".

      Le discours qui semblait radical du KKE révèle là une toute autre musique. Les dirigeants du KKE maneuvrent dans le cadre des places d’une future coalition bourgeoise.

      Par contre, quels sont les points communs ?

      Dans le même temps, l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité doit être mise en place encore plus décisivement.

      Et bien il faut avancer là dessus tous ensemble, développer au maximum cette organisation populaire puisque le KKE le dit et le demande.

      Et développer c’est bien étendre, démocratiser, organiser, centraliser, coordonner, pour prendre en main entreprises, services, zoners commerciales, quartiers, villes et commencer à prendre des mesures de reconstruction et d’organisation directement qui cassent les reins à la bourgeoisie.

    • En effet l’avenir révolutionnaire est dans l’organisation des masses populaires en colère à la base dans les quartiers et les entreprises. Pour cela il faut contrecarrer l’influence des élus au niveau local souvent suivistes des élus nationaux à cause de ce fameux "centralisme démocratique" qui a fait tant de mal à la classe ouvrière dans son action quotidienne contre le capitalisme .La tradition élective des pays européens entrave l’action des masses et ce frein permanent renouvellé à intervalles réguliers constitue un verrou mis en place par la bourgeoisie avec la complicité des sociaux-démocrates . Si le peuple a le malheur de dire NON à un référendum comme en 2005 on détourne vite cette réponse en OUI parlementaire .Le scrutin à deux tours ou bien une proportionnelle limitée permet le contrôle du vote populaire , l’abstention faisant le reste, et cela permet de garder et conforter le pouvoir capitaliste .

      La situation de crise du capitalisme en fin de vie doit permettre de rebattre les cartes en faveur des masses populaires ,particulièrement de la classe ouvrière qui a le dos au mur. Ou nous acceptons la misère à la somalienne ou nous renversons le système et cela au plus vite . L’oripeau de la dette doit être supprimé sans complexe car elle ne touchera que les actionnaires rentiers particuliers ou entreprises. Les banques et les paradis fiscaux doivent être fermés avec annulation de la monnaie et des titres déposés qui n’auront plus aucune valeur marchande , les mafieux en seront tous marris . Nous remplaçons ces institutions vérolées par nos institutions coopératives avec notre nouvelle monnaie ,seule habilitée dans les échanges productifs et commerciaux avec contrôle citoyen permanent . Ce rapport de forces est possible et nous devons le conduire à son terme malgré les réticences qui se feront jour parmi les "tièdes" habituels.

      Toutes les forces révolutionnaires ont cette responsabilité pour triompher du capitalisme sans tarder .

      Bernard SARTON ,sectiopn d’Aubagne

  • RETOUR SUR LE 20 OCTOBRE A ATHENES :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article121792

    Athènes 20 octobre 2011 : le KKE et le PAME ont remplacé la police... (video) :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article121532

    Une chose est certaine, le KKE est parlementaire... et protège le parlement

  • Que de similitudes entre Georges Papandréou et Aleka Papariga !!!
    Dirigeants KKE ? non KK tout court et tout puant , comme dirigeants français PS et PC.
    Pourvu que le peuple grec soit vigilant et ne se trompe , ni de ses adversaires , ni de ses (faux) amis .
    Décidément , les grecs (entre autres) ne sont pas mieux lotis pour l’avenir que les français disant "AMEN" en fermant les yeux , à l’ensemble (sans exception) de nos dirigeants de la "gôôôche" française !

    • Il faut se rappeler que les Communistes grecs se sont libérés seuls du joug fasciste et nazi Puis en 1945, l’occupation anglaise leur succéda. organisa une terrible répression.
      Ne pas oublier non plus "la dictature des colonels" dirigée essentiellement contre le Communisme et approuvée par l’impérialisme US et les pays de l’OTAN...
      Cela forge une expérience...

    • Ok mais dans ce cas il ne faut pas non plus oublier le divorce entre "KKE de l’intérieur" et "KKE de l’extérieur" .

      "Lors de la Dictature des colonels (1967-1974), le KKE se scinda en deux. Certains communistes jugèrent la répression du Printemps de Prague trop violente. Ils se rapprochèrent de la ligne Eurocommuniste préconisée par exemple par les communistes italiens. Ils prirent le nom de KKE de l’intérieur ("ΚΚΕ εσωτερικού") et par dérision appelèrent ceux qui continuaient à obéir à Moscou le KKE de l’extérieur."

      Utile rappel historique par ailleurs (cf wikipédia certes mais bon) :

      "En octobre 1944, aussitôt après la retraite des forces allemandes, Winston Churchill, pour éviter d’être mis devant le fait accompli d’un passage de la Grèce au communisme, fit débarquer au Pirée la brigade britannique du général Scobie qui exigea le désarmement de l’ELAS et sa dissolution. Mais la résistance communiste, aguerrie par trois ans de combat contre les Allemands dont elle avait récupéré l’armement, engagea le combat contre les Anglais et domina rapidement la quasi totalité de la Grèce continentale, à l’exception de Salonique et d’Athènes : ce fut la Première Guerre civile grecque. Elle cessa en février 1945, à la suite de la conférence de Yalta, lorsque Staline demanda à l’EAM-ELAS d’accepter la trêve de Varkiza et la régence exercée par le métropolite d’Athènes : monseigneur Damaskinos, jusqu’au retour du roi Georges II qui eut lieu après un plébiscite (en septembre 1946).

      C’est en juin 1945, qu’Aris Velouchiotis, hostile à ces accords, fut assassiné ou se suicida dans des conditions mystérieuses. La main du NKVD fut évoquée, le KKE (parti communiste) en accusa les milices fascistes, mais on ne sut jamais le fin mot de l’histoire.

      L’année suivante, lorsque la guerre froide commença à opposer les alliés, Staline demanda aux communistes de rompre la trêve : ce fut ce qu’on appelle "second maquis". Sous la conduite du commandant Markos, soutenu par la Yougoslavie et le bloc soviétique, l’EAM-ELAS établit un gouvernement révolutionnaire à Konitsa, en Épire. De 1946 à 1949, de violents combats se poursuivirent dans des conditions atroces, entre les communistes et le gouvernement soutenu par le Royaume-Uni, puis les États-Unis. La rupture entre Tito et Staline et l’application par ce dernier des accords de Moscou du 9 octobre 1944, laissant Markos sans ressources, les partisans communistes durent déposer les armes en octobre 1949."