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La Commune de Paris (chansons)

par pilhaouer

Publie le dimanche 18 mars 2012 par pilhaouer - Open-Publishing
3 commentaires

18 mars 1871 -28 mai 1871

La commune de Paris avec Jean Ferrat :

Chansons commune de Paris 1870 1871 :

Marc Ogeret : La canaille


La commune de Paris avec Jean Ferrat :

Chansons commune de Paris 1870 1871 :

Marc Ogeret : La canaille

Messages

  • Alain Ruscio : Un point d’histoire est peu connu : il s’agit du compor
    tement des Communards exilés en Nouvelle-Calédonie, lors de la grande
    révolte Kanak de 1878. Révoltés eux-mêmes, passionnés de justice, les
    Communards ont-ils compris le sens de ce mouvement ?
    Isabelle Merle : Intellectuels, artisans ou ouvriers, les Communards
    sont effectivement des révoltés, dans le contexte spécifique de la
    France métropolitaine, attachés à une certaine idée de la démocratie,
    de la justice sociale, de la liberté et mus par un puissant patriotisme
    de gauche. Ils n’échappent pas, cependant, aux présupposés de leur
    époque fondés sur la supériorité de l’homme blanc, les bienfaits de
    la civilisation et la nécessité de l’oeuvre de la France outre-mer. Ils
    peuvent même, parce que de gauche, être convaincus du bien-fondé
    de la mission civilisatrice de leur nation qu’ils chérissent par-dessus
    tout. Pour la plupart, surtout, la question coloniale est, en 1870, un
    sujet qui ne les concerne pas et qu’ils rencontrent fortuitement du
    fait de leur exil en Nouvelle-Calédonie. Beaucoup vivront l’épisode
    comme un intermède malheureux, les yeux rivés sur la métropole
    dans l’attente impatiente d’un retour tant espéré. Les Kanaks font
    partie d’un décor qui symbolise leur relégation, tandis que la
    souffrance de ces derniers reste étrangère. Lorsque la révolte de
    1878 éclate, les Communards rallient dans leur grande majorité le
    camp des Français auquel naturellement ils s’assimilent, beaucoup
    demandant à combattre. Il y a évidemment quelques rares exceptions
    et en particulier la célèbre Louise Michel qui a laissé de si belles
    pages sur ce qu’elle a vu et compris du monde kanak. Prenant fait
    et cause pour la révolte, elle fait preuve d’un esprit remarquablement
    ouvert écrivant alors : « Eux aussi luttaient pour leur indépendance,
    pour leur vie, pour la liberté. Moi, je suis avec eux, comme j’étais
    avec le peuple de Paris révolté, écrasé, vaincu » (J. Baronnet,
    J. Chalou, Les Communards en Nouvelle-Calédonie. Histoire de la
    déportation, Paris, Mercure de France, 1987, p. 321).

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1997_num_53_1_2449

    Les choses ont-elles vraiment changé ..?

  • http://endehors.net/

    En ce moment,Bellaciao reprend les idées libertaires.C’est agréable.